Gaza tient Israël en échec et lui inflige d’énormes pertes économiques

Gaza tient Israël en échec et lui inflige d’énormes pertes économiques

La résistance excelle dans l’art des surprises et de la guerre psychologique

Reportage d’Al-Manar, Chaîne TV du Hezbollah, le 16 mai 2021, évoquant la stratégie militaire de la Résistance palestinienne.

Source : https://almanar.com.lb/8232963

Traduction : lecridespeuples.fr

Vidéo (immédiatement censurée par Youtube)

Transcription :

La Résistance palestinienne mène sa bataille contre l’armée de l’occupation avec art et précision. Elle a minutieusement déterminé les équations et leur timing, acculant l’ennemi et le faisant souffrir dès le premier jour, confiné à une image de défaites successives, ce après l’avoir contraint à repousser les plus grandes manœuvres militaires de son histoire.

La première équation a consisté à lier Al-Quds (Jérusalem) à Gaza : dans un timing déterminé par la Résistance, les salves de roquettes ont fusé pour instiller la terreur dans le cœur des dirigeants politiques avant même celui des colons, qui planifiaient d’envahir la mosquée Al-Aqsa. Simultanément, les premières frappes de missile Kornet détruisaient un véhicule militaire à la frontière de la bande de Gaza.

« La Résistance s’est illustrée en protégeant le peuple palestinien où que ce soit en Palestine occupée. C’est la Résistance qui a pris l’initiative de l’offensive, et grâce à son soulèvement, le peuple palestinien est le plus grand. »

A partir de là, la Résistance palestinienne a commencé (les choses sérieuses), déterminant le scénario de l’escalade de ses équations en fonction des données du terrain et des développements. Chaque fois que l’ennemi s’est déchaîné dans son hybris et ses crimes, la Résistance a révélé de nouvelles surprises, inondant les aéroports et ports de l’ennemi (de roquettes), ciblant avec succès des plateformes gazières et des centrales électriques.

Et lorsque l’agression a bombardé les immeubles résidentiels, le centre de Tel-Aviv s’est retrouvé sous le feu, et quant à Ashdod, Ashkelon et autres villes, elles ont subi une épreuve difficile face aux roquettes tombant de manière continue. Les crimes de l’occupant contre les civils s’étant multipliés, la zone ciblée par la Résistance s’est agrandie, ses missiles parvenant à Dimona, au Néguev, à des régions de la basse Galilée et à la vallée de Jezreel.

Voir Hezbollah : à Gaza et Jérusalem, nous assistons au début de la Libération de la Palestine

Mais le bombardement féroce et meurtrier de Gaza s’est encore intensifié, et les roquettes de la Résistance ont de nouveau frappé Tel Aviv avec de lourdes salves, porteuses d’ogives encore plus destructrices, avec l’entrée en scène des (nouveaux) missiles Ayyach et Qassem, ainsi que l’arme des drones kamikazes à leurs côtés, particulièrement le drone Shehab.

Dans la bataille en cours, la Résistance ne s’est pas seulement basée sur l’arme des surprises, mais a imposé une sorte d’équations psychologiques à l’ennemi, annonçant à l’avance le moment et le lieu où seraient lancées les roquettes, si bien que les images de Tel Aviv se sont retrouvées sur tous les médias au monde, montrant (en direct) ses rues presque vides, dans l’attente des roquettes que le Dôme de fer s’est révélé impuissant à arrêter.

La Résistance, dans toutes ses factions, a rappelé à l’ennemi ce qui lui était arrivé à Gaza en 2014, lors de l’incursion terrestre (israélienne désastreuse), confirmant qu’elle est prête pour cette bataille, les soldats de l’occupation (s’aventurant dans Gaza) étant voués à la mort ou à la capture.

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L’occupation subit de lourdes pertes face à l’offensive « Epée d’Al-Quds »

Reportage d’Al-Manar, chaîne TV du Hezbollah, sur les pertes économiques, financières et matérielles subies jusqu’à présent par Israël à la suite des derniers combats et confrontations avec les Palestiniens.

L’opération « Epée d’Al-Quds », qui est la première guerre déclenchée contre Israël depuis 1973, a infligé de graves pertes économiques et financières à l’entité sioniste. A celles-ci s’ajoute la peur israélienne d’une Intifada des Palestiniens dans les territoires occupés, qui ont paralysé le cycle économique non seulement en Cisjordanie (occupée en 1967), mais également à travers les territoires accaparés en 1948.

Source : Al-Manar TV, le 14 mai 2021

Traduction : lecridespeuples.fr

Vidéo

Transcription :

L’opération a-t-elle détruit le rêve de l’entité sioniste de devenir le hub financier du littoral méditerranéen ?

Au cours des cinq dernières années, les sionistes ont tenté de faire de Tel-Aviv la plaque tournante du Moyen-Orient à la suite de la récente découverte de pétrole en Méditerranée. Cependant, les frappes de la résistance palestinienne, ses surprises qui changent la donne et ses frappes sur la capitale de l’occupation et ses installations critiques (lors des derniers combats) ont encore compliqué la situation.

« Par conséquent, ce qui se passe aujourd’hui au niveau économique grâce à la résistance palestinienne, c’est qu’un coup sévère est porté à ce projet (de hub israélien), car il était basé sur la normalisation (des relations des pays arabes avec Israël). Mais aujourd’hui, la normalisation est en perdition, et les marchés de Tel-Aviv subissent une catastrophe encore pire, au point qu’il ne peut pas y avoir de confiance dans cette économie instable, que la Résistance palestinienne peut frapper très sévèrement à n’importe quel moment. Jusqu’à présent, elle porte des coups minutieusement calculés, qui ont un impact négatif énorme sur l’économie israélienne, et si ça continue, les pertes seront colossales, pour la première fois dans l’histoire de l’entité sioniste. »

Les pertes économiques subies par l’entité sioniste depuis le premier jour de l’opération « Épée d’al-Quds », d’après son propre aveu, sont les suivantes :

  • 28% de pertes sur le marché boursier de Tel-Aviv
  • 26% des usines ont complètement fermé leurs portes dans la zone autour de la bande de Gaza et 17% ont partiellement suspendu leurs opérations dans le reste des territoires occupés
  • plus de 2 800 maisons dans les villes et les colonies ont été endommagées par un impact direct
  • le coût total de l’opération militaire contre Gaza a jusqu’à présent dépassé 250 millions de dollars, soit en moyenne 50 millions de dollars par jour
  • le coût d’exploitation de l’Iron Dome a jusqu’à présent dépassé les 60 millions de dollars
  • l’arrêt des plate-formes du champ gazier de Tamar dans les eaux de la Palestine occupée
  • tous les vols ont été interrompus dans les principaux aéroports israéliens Ben Gourion, Ramon et Lod
  • 70% des écoles et universités ont fermé dans l’ensemble des territoires de l’entité (sioniste)
  • paralysie de l’activité économique dans les territoires occupés, qui assistent à un soulèvement palestinien en faveur de Gaza et de Jérusalem.

« Nous parlons d’une économie basée sur la fabrication (de haute) technologie, la confection de diamants, ‘industrie productive et le tourisme. Par conséquent, tout cela est aujourd’hui à l’arrêt dans l’entité israélienne, et chaque frappe sur les points névralgiques impactera directement la situation économique et financière, faisant voler en éclats le espoirs de faire de Tel Aviv un hub économique et financier dans la région. Car aujourd’hui, l’économie a besoin de sécurité et de confiance. Aujourd’hui, on peut dire que l’économie israélienne et Tel Aviv sont plus faibles qu’une toile d’araignée. »

En outre, les milieux économiques & financiers sionistes ont déclaré que la poursuite de la guerre nécessitera un transfert de fonds d’urgence au ministère de la Guerre, ce qui se fait au détriment des budgets qui étaient censés être utilisés pour les besoins civils, d’autant plus que l’économie de l’entité (sioniste) ne s’est pas remise des répercussions de la pandémie de Covid-19, ce qui complique encore davantage la situation, avec l’émergence de grandes craintes que la plupart des investissements étrangers soient affectés par les développements dans les territoires occupés, voire complètement annulés.

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Commentaire issu du site thesaker.is, traduits dans ce Thread sur Twitter, où Le Cri des Peuples rend compte quotidiennement des développements, déjà victime d’un shadowban partiel du fait des signalements compulsifs des armées électroniques sionistes :

« En tant que logisticien qui a beaucoup d’expérience avec le système israélien, je connais leur talon d’Achille. Ils incarnent la stratégie JAT, Just A Temps pour les matières premières. Ils ne disposent pas des réserves stratégiques de produits essentiels nécessaires pour faire fonctionner leur infrastructure civile même pendant 24 heures. Ces produits arrivent juste à temps pour être utilisés afin qu’ils n’aient pas à entretenir leur propre logistique et leur propre entreposage pour lesquels ils ont peu d’espace. C’est l’une des cultures les moins durables de la région. Ce qui à mon avis semble être conforme à leur philosophie. Tout est prévu pour le peuple élu.

Ainsi, bien que le barrage de roquettes ne fasse pas beaucoup de dégâts directs, il désactive complètement toute la logistique non israélienne dans le pays. Toutes les clauses Force Majeure des transporteurs internationaux les obligent à éviter tout endroit où il y a des hostilités. À l’heure actuelle, les cargos équipés de ces éléments essentiels sont tous amarrés au large, en attente. Toutes les compagnies aériennes retiennent des cargaisons israéliennes aux points de transbordement, créant des embouteillages logistiques. Une grande partie de la cargaison est périssable et ces dépenses ÉNORMES devront être payées avec l’argent sioniste afin que leurs lignes d’approvisionnement essentielles existent à l’avenir.

Chaque minute de cette situation crée un énorme fardeau. Et si cette situation peut se maintenir encore quelques jours, le pays tout entier sera à genoux Et cette posture est totalement hors de son contexte avec le rêve sioniste. Il n’est pas nécessaire de détruire l’infrastructure israélienne pour la rendre inopérante. » Ralph Conner

Autre commentaire issu du même site, toujours traduit sur Twitter :

« Nous voyons tous le prix payé par la population de Gaza. Mais quel est le prix de la guerre pour Israël ? Il est énorme.

Plus de vols internationaux. Aucun pétrolier à quai. Arrêt des exportations de gaz. Marché boursier effondré. Et plus de 100 millions de dollars de dommages aux infrastructures, plus le coût incalculable des missiles intercepteurs Tamir face aux roquettes bon marché de Gaza. C’est le prix de ~150 morts Palestiniens pour le régime sioniste.

Enhardis et encouragés par le succès remarquable du Hamas, les Palestiniens de tous les territoires occupés semblent se préparer à une rébellion ou à une guerre civile. Parmi la salve sans fin de tirs de roquettes depuis Gaza aujourd’hui, sept roquettes Badr-3 ont été lancées vers Jérusalem-Ouest, à 60 km de Gaza. L’un a été intercepté, les six autres ont frappé leurs cibles.

Les milices irakiennes qui ont écrasé Daech se sont rassemblées en Irak aujourd’hui pour ce qui semble être des manifestations. Il y a aussi des rapports de trois missiles tirés hier vers Israël depuis la Syrie.

La Knesset tenait une session hier, qui s’est brutalement terminée en raison de l’atterrissage de roquettes à proximité. Les députés sionistes ont dû être évacués du bâtiment. Et Tel Aviv est constamment sous le feu des roquettes, jour et nuit… Tout comme Sderot, Ashkelon et d’autres colonies sionistes. La vie normale en Israël s’est complètement arrêtée. Les trains ne circulent nulle part selon les horaires. Les écoles, les matchs de sport, etc., sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Pendant ce temps, les établissements de santé sionistes voient un afflux massif de patients pour traumatisme psychologique dû à la peur et à la terreur.

L’oléoduc Eilat-Ashkelon a été frappé, avec un incendie massif dans une installation de stockage de pétrole. Des plates-formes gazières off-shore ont également été touchées. La ville sioniste de Beer Sheva est sans électricité depuis quelques jours maintenant, après que des roquettes ont frappé la principale centrale électrique de la ville.

Il y aurait beaucoup plus à dire mais l’image qui se dessine est celle d’une défaite totale et complète du régime sioniste, qui n’a aucun succès à faire valoir pour son agression, à l’exception de civils Palestiniens morts et d’immeubles résidentiels réduits en poussière à Gaza. Le Hamas a clairement défini sa liste de demandes et a déclaré que les combats se poursuivront jusqu’à ce qu’Israël réponde à ses exigences : prière libre et sans restriction à la mosquée Al-Aqsa, aucune expulsion à Sheikh Jarrah ou ailleurs, libération de détenus.

Pendant ce temps, le régime sioniste et les médias occidentaux rapportent une version complètement biaisée des événements, pour empêcher le moral des Israéliens de s’effondrer. »

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À propos de l'auteur Le Cri des Peuples

« La voix des peuples et de la Résistance, sans le filtre des médias dominants. »[Le Cri des Peuples traduit en Français de nombreux articles de différentes sources, principalement sur la situation géopolitique du Moyen-Orient. C'est une source incontournable pour comprendre ce qui se passe réellement en Palestine, en Syrie, en Irak, en Iran, ainsi qu'en géopolitique internationale.]

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