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par Jacques Henry.
Au Danemark, l’un des pays d’Europe dont la dépendance aux énergies renouvelables est la plus critique, la recherche de moyens de stockage de l’énergie éolienne est devenue tout aussi critique. Les chercheurs et techniciens de l’Université d’Aarhus s’en donnent donc à cœur-joie depuis le véritable fiasco du stockage de l’électricité à l’aide de batteries construites et fournies par la société d’Elon Musk en Nouvelle-Galle-du-Sud.
De plus la disponibilité en cobalt et en lithium limite sérieusement les projets de stockage à grande échelle. Le procédé imaginé par l’Université et confié à la société Stiesdal. Elle développe ce procédé appelé GridScale qui consiste en deux grands réservoirs calorifugés remplis de cendres volcaniques de type basaltique. Les moulins à vent alimentent une pompe à chaleur qui va refroidir l’un des réservoirs pour chauffer les petites particules de basalte se trouvant dans l’autre réservoir jusqu’à une température de 600 degrés.
Lorsqu’il n’y a pas de vent le système est inversé et alimente un alternateur qui produira alors de l’électricité. Le fluide caloporteur semble être un gaz, probablement du CO2 dont les propriétés caloporteuses ont été exploitées dans les centrales nucléaires ancien modèle dites graphique-gaz. La machinerie consiste donc en une pompe à chaleur et un compresseur dans le sens froid vers chaud et une turbine dans le sens chaud vers froid et également d’un autre compresseur pour recharger le réservoir « froid ».
Tout semble pouvoir fonctionner sans problèmes. Curieusement il n’y a pas dans ce système d’échangeur de chaleur pour refroidir le fluide après détente dans la turbine actionnant l’alternateur. Il y a peut-être une astuce cachée dans ce système … La société Stiesdal indique que la maintenance pourra être assurée par un technicien sans formation particulière. Un prototype d’une puissance de 2 MW doit être opérationnel dans le courant de l’année 2022. Le prix du kW devrait être 50 fois inférieur à celui stocké dans des batteries cobalt-lithium, l’investissement faisant appel à des technologies disponibles sur le marché. Le projet de prototype d’un coût de 4,7 millions d’euros (35 millions de couronne danoise) devrait être capable d’alimenter quelques maisons durant une période sans vent n’excédant pas deux jours.
Bref, si cette technologie est validée non seulement le paysage sera irrémédiablement défiguré par des moulins à vent gigantesques mais également par des réservoirs tout aussi monstrueux. C’est l’avenir nous dit-on …
source : https://www.stiesdal.com
via https://jacqueshenry.wordpress.com
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