Entre Jacques Attali et Sonia Devillers, une histoire d'amour

Entre Jacques Attali et Sonia Devillers, une histoire d'amour

À l’occasion de la sortie du 5780e ouvrage génial du génial mage Attali (pour plus de sécurité, on a mis autant de livres que d’années à Israël, 5780 selon les yahvistes qui ne sont plus à une exagération près), qui commence à dire tout et son contraire – Macron n’est pas sa créature pour rien, même si c’est plutôt Minc qui a façonné le petit banquier de chez Rothschild –, nous avons croisé deux réactions médiatiques.

D’abord, un article d’Acrimed qui se moque gentiment de l’incroyable fertilité éditoriale et philosophique du mage, ensuite l’émission comique de Sonia Devillers, la lycéenne aux commandes de la critique média, pardon, de la mise en valeur des invités du lobby médiatique dominant.

On n’emploie pas ici le terme lobby pour rien, il est important. D’abord parce que Sonia ne dira jamais qu’elle puise dans ce vivier totalitaire afin de complaire à la direction de la chaîne, elle-même sous influence, mais aussi parce qu’Acrimed (action critique média) n’a pas une fois placé le qualificatif juif ou le qualificatif sioniste dans son article.

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Illustration dangereuse choisie par Acrimed

Or, pour ceux qui l’ignorent, et là on s’adresse particulièrement à la rédaction d’Acrimed, Jacques Attali est de confession juive et cela compte dans son jugement, dans ses rêves (un gouvernement mondial à Jérusalem, mais une Jérusalem débarrassée de ses Arabes, sauf s’ils se convertissent au sionisme) et dans ses cauchemars (la persécution des juifs, les pogroms, la pauvreté). C’est ce qu’on appelle un biais cognitif.
Si on l’écarte, on ne comprend rien à Attali, qui est un juif de gauche. Enfin, c’est ce qu’il prétend. Juif, c’est quasi certain ; de gauche, ça l’est moins. Sauf si on peut marier la Gauche et la Banque, qui normalement devraient se détester. Remarquez, les antifas sont les gardiens inconscients de la Banque… Alors le grand écart du mage, pourquoi pas ? Le langage permet tout.

Voici deux extraits de l’article d’Acrimed, suivis d’un extrait vidéo de l’interview du banco-gauchiste par la lycéenne.

L’admiration mutuelle entre Jacques Attali et les médias est ancienne, mais toujours recommencée. Et les preuves d’amour ne manquent pas. Que l’on en juge à l’aune de la mobilisation sans faille autour de son dernier livre : le service public radiophonique l’a invité pas moins de quatre fois en l’espace de quelques semaines ; sur France Inter, il fut même accueilli deux fois la même semaine, d’abord par Sonia Devillers dans « L’instant M » (18 janv.) puis dans la matinale du week-end par Éric Delvaux (24 janv.), « La bande originale » de Nagui (16 mars) et France Culture (22 janv.) venant compléter son tableau de chasse. Notre penseur ne fut pas vraiment maltraité ailleurs puisqu’il put également compter sur la bienveillance de TMC (via l’émission « Quotidien » de Yann Barthès), du JT de France 3, de Canal +, France 5 (« C à vous »), TV5 Monde, LCI, mais également France Info, la RTBF, Europe 1, Le Télégramme. Et on en oublie sans doute. […]

On l’aura deviné : dans un monde médiatique bien constitué, les passages innombrables de Jacques Attali ne pouvaient générer qu’éloges et dithyrambes. À propos de son Histoire des médias, le vocable « passionnant » fut ainsi repris quasi unanimement – il est vrai qu’il figurait en quatrième de couverture du livre. Mais c’était encore un peu court. Sonia Devillers, notamment, n’y alla pas avec le dos de la brosse à reluire : « Le livre de Jacques Attali va sortir en librairie mercredi. Une “Histoire des médias”. 5 000 ans en 500 pages. Une somme aérée, fluide, très facile à lire. […] Jacques Attali s’est retroussé les manches. Je vous préviens. Son analyse, passionnante, n’est pas pessimiste, elle est apocalyptique ».

 

L’émission entière est ici et on va vous faire un aveu plutôt désolant pour des professionnels : on n’a pas tout regardé. Mais la rédaction d’Acrimed n’a pas non plus lu le dernier ouvrage génial du mage, donc on sera deux.

On voulait juste montrer, à travers ce petit papier critique sur les critiques des médias (Sonia et Acrimed), qu’il y avait en fait trois niveaux de critique.

Le premier, c’est celui de Sonia : plein cirage sur l’invité. Et plus l’invité est intouchable, plus la dose de cirage est forte. Sonia est en service commandé et cire les pompes – parfois même elle embrasse les pieds – pendant 18 longues minutes. On ne peut rien apprendre car il n’y a aucune question gênante. Sonia ne cherche pas à déstabiliser le magicien, celui qui transforme l’éducation des peuples en profits pour la Banque.

Le second niveau critique, c’est celui d’Acrimed, qui oublie – oups – un biais cognitif important, puisque sans lui, on ne peut comprendre les délires eschatologiques du mage. Un point anti-Godwin, donc, pour une rédaction qui fait par ailleurs d’excellents articles, sauf quand il s’agit de personnalités issues de la communauté juive, là on dirait qu’il y a un blocage, une peur, un interdit, un impensé, aurait dit un intellectuel de gauche célèbre dont on a oublié le nom.

Le troisième niveau de critique ne fait ni dans le cirage ni dans le déni, c’est le nôtre mais nous ne sommes pas les seuls à critiquer Attali sur ce qu’il dit et ce qui le fait dire. Aujourd’hui, ce pseudo-penseur est totalement démonétisé sur le Net, et c’est justice. Pour les intellectuels sérieux, Attali est au mieux un agent sioniste déguisé en penseur sympa, au pire un bouffon qui s’impose dans les médias comme le VRP qui met le pied dans la porte et à qui on achète un aspirateur de mauvaise qualité pour s’en débarrasser. Pas une idée originale n’est sortie de son esprit en 50 ans, et là on parle de pensée pure. Tout n’est que reprise, plagiat, contrefaçon, remodelage, mix et remix : on dira qu’Attali est le Gainsbourg des idées.

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Sonia, à court de cirage à même pas la moitié de l’émission, commence à paniquer : et si le lobby me remplace ?

Quant à Sonia, la cireuse de pompes de Radio Paris, eh bien, elle a déjà sa récompense. Gagner correctement sa vie en léchant les panards des puissants, qui ne sont pas toujours d’une honnêteté parfaite, c’est un job pas forcément reluisant, à l’image de dentiste de dispensaire ou embaumeur de morts. Mais il en faut. On ne lui jettera donc pas la pierre du Christ parce que tout collabo ou kapo finit, le jour de la libération, dans un conflit intérieur/extérieur assez compliqué.

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C’est le moment où il faut trouver les mots, Sonia

Découvrez ici le premier quart d’heure du documentaire !

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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