TRIBUNE – L’Article L1451-1-1 de la Loi n°2011-2012 du 29 décembre 2011 – art. 1 a été fait suite aux scandales du sang contaminé et du Médiator, afin que cessent les conflits d’intérêts et les dérives entachant les décisions de l’Agence du Médicament. Les décisions concernant les médicaments doivent être totalement transparentes, pour cela le texte prévoit que les débats, en premier lieu ceux concernant les acceptations et refus d’AMM de RTU et d’ATU, soient enregistrés et conservés, avec « le détail et les explications des votes, y compris les opinions minoritaires ».closevolume_off
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Pour mieux comprendre la décision médicalement incompréhensible du refus de RTU pour l’ivermectine, nous avons donc voulu savoir quels avaient été les débats, qui avait défendu quoi, sur quelles bases, et nous avons demandé l’enregistrement des délibérations ayant conduit à ce refus, conformément à la loi. Réponse de l’ANSM :
« A cet égard, les articles L. 300-2 et L. 311-1 du Code des relations entre le public et l’administration prévoient que les documents sollicités revêtent le caractère de document administratif, communicable à tout tiers qui en fait la demande. Toutefois, en l’espèce, de tels documents n’existent pas. «
La loi n’a pas été respectée, les délibérations doivent rester « secret défense » ! Il a bien fallu que l’ANSM justifie cette situation, elle s’est donc expliqué, s’enfonçant un peu plus du côté opaque de la transparence.
« En effet, la pertinence d’élaborer la RTU précitée a fait l’objet d’une évaluation purement interne, menée par les services compétents de l’agence. A cet égard, il peut être rappelé que si l’article R. 5322-14 du Code de la santé publique permet au directeur général de l’agence de mettre en place des instances consultatives d’expertises, la mise en place puis la saisine de ces dernières n’est cependant pas une obligation et demeure purement discrétionnaire. .… Enfin, les dispositions du Code de la santé publique spécifiques à l’élaboration des RTU ne prévoient pas non plus de consultation obligatoire de telles instances. »
Il n’y aurait pas eu d’instance consultative ? Pas de consultation d’experts ? On ne sait pas qui a décidé, comment et sans concertation. On ne sait même pas si des médecins ont participé !
Alors que l’ANSM a été créée pour pallier aux défauts de transparence, tout est à refaire.
On apprend que pour attribuer ou refuser une RTU, point besoin d’experts, point besoin de concertation, d’instances consultatives, de débats, cela peut être fait à la discrétion du directeur et d’inconnus, qui n’ont de comptes à rendre à personne ! Je pense qu’il serait intéressant de demander les mêmes documents pour d’autres molécules comme le Remdesivir ou le Bambalaba ! On pourrait avoir des surprises concernant le mode de fonctionnement de nos instances au-dessus des lois.
Et sans rire, l’Agence ajoute comme prétexte « la situation exceptionnelle que nous connaissons, qui a exigé de l’agence qu’elle procède à l’évaluation en question dans un délai contraint, tout en préservant l’intérêt de la santé publique. » 3 mois pour évaluer un médicament qui a 30 ans et déjà une AMM, c’est à dire lire quelques études, contre 15 jours pour évaluer des médicaments inconnus sans AMM ? De qui se moque-t-on ?
Comment le Président, le Ministre, les élus peuvent-ils accepter de tels comportements, alors que par le passé ils ont tout fait pour que cela n’arrive plus. A quoi servent les lois qui ont été faites pour garantir la transparence de ces décisions administratives ?
Il semble que l’ivermectine ait droit à un traitement particulier, pas seulement en France. Le comportement est le même partout : ne pouvant contrer une évidence médicale (la présomption d’efficacité), l’ANSM, l’OMS, l’EMA, le NIH trichent ouvertement, sans scrupules, avec la bénédiction des gouvernements dits démocratiques
Rappelez-vous l’OMS. Elle fait faire un rapport par Andrew Hill, conclusions : « Cette méta-analyse de 18 ECR portant sur 2282 patients a montré une amélioration de 75% de la survie, un délai de récupération clinique plus rapide et des signes d’un effet dose-dépendant de la clairance virale chez les patients recevant l’ivermectine par rapport au traitement témoin. » Décision de l’OMS, circulez il n’y a rien à voir.
Rappelez-vous l’EMA. Elle s’est prononcé en défaveur de l’ivermectine, en avouant ensuite les mêmes conditions que l’ANSM : il n’y a pas eu de vote, puisqu’elle n’a pas été saisie d’une quelconque demande d’utilisation, et que “les mises à jour des sections existantes qui n’affectent pas les recommandations notées, sont approuvées par les coprésidents du Panel sans vote du Panel.” !
Maintenant le NIH. Forts de la réponse de l’EMA faite ci-dessus à un groupe britannique qui demandait des explications, des américains ont voulu savoir comment le NIH avait pris sa décision le 14 janvier sur l’ivermectine, en faisant comme nous une demande de communication, conformément à la loi sur la transparence (FOIA). Le NIH ne répondant pas, plainte a été déposée devant un tribunal fédéral. Après nombre d’échanges et de contestations du NIH, il semble bien qu’il n’y ait eu aucun vote, ce que conteste le NIH, sans en apporter la preuve d’après ce que j’ai compris dans cet article.
Si les vraies raisons ne doivent pas être communiquées à la population, les explications « officielles » de ces organismes s’appuient essentiellement sur 3 choses, comme s’il y avait concertation. 1) des doutes sur les concentrations de l’étude in vitro, alors qu’il y a bien longtemps que le problème s’est déplacé des boîtes de Pétri à l’homme ; 2) Ils citent des études trop petites, ainsi sur 6 études l’ANSM en cite 3 totalisant 67 patients traités, ignorant les 54 études avec plus de 17 600 patients, et 3) ils rejettent les études non relues ou non publiées, comme s’ils étaient incapables de les lires.
En ce qui concerne ces nombreuses études non publiées, pourquoi ne le sont-elles pas ? C’est un autre des éléments de ce que certains appelleraient un complot anti ivermectine : les grandes revues refusent de publier. Quand les auteurs arrivent à publier, c’est dans des revues secondaires ou sans rapport. Ainsi l’étude sur la première Ehpad en France (Hauts de Seine) va sortir après un an, dans une revue de dermatologie, non d’infectiologie ou générale, tout comme l’étude Bernigaud dans l’Ehpad de Seine et Marne. Ce rejet systématique est arrivé à un point tel que les éditeurs de Frontiers in Pharmacology viennent de décider de démissionner devant ces refus de publications.
Les réseaux sociaux ne sont pas en reste et participent à cette volonté de cacher la vérité sur l’ivermectine. Voyez cet impressionnant règlement de YouTube à ce sujet. Cela va au-delà de la censure ! Il est « interdit de contredire les informations des autorités sanitaires locales ou de l’OMS », « il est interdit de recommander l’usage de l’ivermectine, de dire que c’est un traitement efficace »
Pourquoi ces blocages, pourquoi cherche-t-on par tous les moyens, légaux et illégaux de cacher la vérité sur l’Ivermectine ? On a peut-être un début d’explication dans le dernier communiqué de l’UE du 6 mai : « En complément de la stratégie de l’UE pour les vaccins, laquelle a fait ses preuves, la Commission européenne propose aujourd’hui une stratégie en matière de traitements contre la COVID-19 afin d’encourager la mise au point et la disponibilité de traitements plus que nécessaires pour lutter contre cette maladie…. La stratégie comprend des actions et des objectifs clairs, notamment l’autorisation de trois nouveaux traitements pour traiter la COVID-19 d’ici octobre 2021 et éventuellement deux autres d’ici la fin de l’année. »
Il aura fallu 16 mois depuis le début de l’épidémie pour que la Commission se décide à s’intéresser aux traitements autres que les vaccins ? Elle va débloquer des fonds pour la recherche, le développement, les essais cliniques et des commandes. Pour l’ivermectine, les macrolides, HCQ, d’autres produits génériques ? Certainement pas.
Pourquoi maintenant et pas avant ? Est-ce que l’UE aurait attendu que les grands labos fassent des annonces concernant la sortie prochaine de nouvelles molécules, comme on vient de le voir ces dernières semaines pour s’intéresser au traitement ? Coïncidence ? Est-ce que toutes ces autorités médicales seraient plus préoccupées par la santé de l’industrie pharmaceutique que par la santé de la population ? On peut se poser des questions. Y-a-t-il des conflits d’intérêts dans les décisions prises et à prendre ? Ça vous ne le saurez pas, on a oublié d’enregistrer.
Cet article a été initialement publié sur le blog du Dr Maudrux et repris avec son accord.
Auteur(s): FranceSoir
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