Darmanin interdit la manif pro-palestinienne et Macron fustige la violence du Hamas

Darmanin interdit la manif pro-palestinienne et Macron fustige la violence du Hamas

Ceux qui croyaient que Macron résisterait à la pression sioniste intérieure (CRIF) et extérieure (Israël) en seront pour leurs frais : le Président vient de pondre un communiqué qui rappelle lourdement celui de Hollande lors de la précédente guerre de Gaza, un message qui lui avait été dicté téléphoniquement par les services de Netanyahou.

« François Hollande a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Selon un communiqué de l’Élysée, « il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza » et « rappelé que la France condamne fermement ces agressions ». « Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces. Le Président de la République rappelle la nécessité de prévenir l’escalade des violences. » » (L’Express, le 9 juillet 2014)

Sous le titre « L’Élysée réagit », voici la dépêche de France Info en date du 13 mai 2021 :

« Emmanuel Macron a « fermement condamné les tirs revendiqués par le Hamas et d’autres groupes terroristes » vers Israël, lors d’un entretien avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré l’Élysée dans un communiqué jeudi. Tout en lui présentant « ses condoléances » pour les « nombreuses pertes de civils palestiniens résultant des opérations militaires et des affrontements en cours avec Israël », le président de la République a demandé à Mahmoud Abbas « d’user de tous les moyens de son influence pour que le calme soit rétabli au plus vite ». »

Sarkozy, Hollande, Macron illustrent la continuité de l’État profond par la même soumission devant la politique d’agression sioniste. De ce côté-là, rien ne change. La diplomatie française n’a plus rien de français, c’est-à-dire d’indépendant.

Devra-t-on donner raison au philosophe gauchiste Lagasnerie, pour qui « la France n’existe pas » ?

 

Du côté de l’Intérieur, le petit télégraphiste sarkozien s’agite et interdit la manifestation des pro-palestiniens à Paris : elle devait avoir lieu samedi 15 mai.

 

Le ministre de la Répression a aussitôt été suivi par le très sioniste Estrosi à Nice :

 

Du côté de nos voisins allemands, on mélange allègrement résistance palestinienne et Shoah. À Bremen (Brême), la grande ville portuaire du nord, 1500 personnes ont manifesté en faveur de la « liberté pour la Palestine ». Tout cela au moment où des juifs, écrit Le Figaro, veulent retrouver leur citoyenneté allemande.

Quand ce jour de mai 1937, le policier de la Gestapo saisit à tout jamais le passeport allemand d’Ida Judith Noa, ce fut, pour cette jeune fille juive allemande de 21 ans, l’équivalent d’un vol. L’étudiante, qui résidait alors à Londres, avait été convoquée au siège de la police secrète sur l’Alexander-Platz à Berlin, quelques jours seulement après être rentrée dans sa famille pour les vacances. Là, l’officier nazi lui proposa un marché sordide : quitter l’Allemagne pour toujours ou être déportée dans un camp de concentration. Une semaine plus tard, au poste-frontière germano-néerlandais de Bad Bentheim, Ida disait adieu à sa mère pour la dernière fois et rejoignait le monde libre, laissant cette dernière rentrer à Berlin.

C’est cette injustice et cette perte symbolique infligées à sa mère, que Katherine Scott, la fille d’Ida, a en partie effacées en recevant quatre-vingt-trois ans plus tard, des mains d’un fonctionnaire allemand du consulat de Boston, un passeport frappé aux couleurs de l’aigle. Depuis sa petite maison de Martha’s Vineyard (Massachusetts) où elle vit, la dame de 74 ans attend que les frontières rouvrent pour goûter à sa nouvelle vie de citoyenne allemande. « Je m’étais dit qu’aussitôt ma naturalisation obtenue, j’entreprendrais un grand voyage, ne serait-ce que pour voir ce que ça fait d’être une Allemande vivant en Allemagne. Mais la pandémie a ruiné mes plans », explique-t-elle au Figaro.

Une pandémie complice du nazisme ? Retour à la manif pro-palestinienne, dénoncée par la communauté juive allemande :

 

N’écoutant que leur courage antinazi, les autorités, après que des drapeaux de l’État hébreu ont été brûlés (un coup du renseignement ?) devant les synagogues de Münster et de Bonn, ont déclaré, sous la voix du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas :

« L’État doit garantir une sécurité sans faille des synagogues. Il ne doit y avoir aucune tolérance face aux attaques contre des synagogues dans notre pays. »

On a frôlé la nuit de Cristal. Pour info, Heiko Maas est SD, social-démocrate, pas Sicherheitsdienst, de sinistre mémoire. Si l’Europe veut exister diplomatiquement, il faudra qu’elle prenne exemple sur la Russie, ou qu’elle change de dirigeants. Aux peuples de mieux voter… sauf si les élections sont truquées. Dans ce cas, il s’agit d’une dictature déguisée en démocratie. Que reste-t-il alors aux peuples pour vivre en liberté avec un pouvoir qui leur ressemble et qui ne soit pas inféodé à des forces occultes ?

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Extrait du Parisien

Pour l’instant, la nuit de Cristal, c’est plutôt à Gaza

 

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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