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La tribune des militaires fait couler beaucoup d’encre. Assez curieusement, peu de lecteurs ou de commentateurs ont relevé une dimension un peu inattendue de ce texte rédigé par des militaires d’active : ses références maçonniques. Discrètes, mais bien présentes, elles signalent que la fronde ne vient pas forcément des officiers les plus conservateurs, mais qu’elle procède visiblement, pour une part substantielle en tout cas, de cadres ayant d’autres références philosophiques que l’extrême-droite traditionnelle. Ce qui n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour le gouvernement, car l’assise de la contestation est probablement plus large que le pouvoir exécutif ne veut bien le dire.
La tribune des militaires (la deuxième, que nous avons republiée ce matin) enfonce un clou déjà bien planté la semaine précédente. Selon les informations mises en avant par Valeurs Actuelles, elle a reçu un million de visites sur le site du magazine en moins de 12 heures, ce qui est colossal et devrait alerter singulièrement le pouvoir sur le rejet viscéral dont l’affirmation musulmane dans les banlieues fait l’objet en France.
Pour l’instant, les sbires du pouvoir exécutif dénonce un texte « d’extrême droite » avec la facilité déconcertante de ceux qui gèrent toute divergence d’opinion par le bannissement. Mais cette accusation est-elle vraiment fondée ? Quelques indices troublants sur ce texte soulèvent de sérieuses questions sur la « limitation » de son origine à la seule extrême droite.
Les références maçonniques de la tribune des militaires
Les observateurs auront tous remarqué cette ouverture étrange du texte publié hier, qui s’adresse aux élus « en leurs grades et qualités ». La formule n’est pas neutre. Elle est celle employée dans les loges maçonniques aux débuts des travaux collectifs.
Cette circonstance, cette griffe, cette particularité, est forcément interprétée par tous les initiés comme un signal « symbolique » envoyé quant à l’origine même du texte. Cette tentation de l’interprétation symbolique est renforcée par l’allusion immédiate au 7ème couplet de la Marseillaise comme argument principal du texte.
Doit-on rappeler ici le caractère infiniment maçonnique de notre hymne national, et la proximité de son compositeur avec les loges militaires ? On l’a oublié aujourd’hui, mais l’armée révolutionnaire, puis impériale, fut une pépinière maçonnique, et Rouget de l’Isle lui-même était un initié. Les adeptes de la maçonnerie savent que le chiffre 7 revêt un caractère symbolique spécial (celui de la lumière et de la justice), qui donne le sentiment que cette fameuse tribune est aussi un texte à clé qui envoie un message aux initiés.
Une mauvaise affaire pour le gouvernement
Si l’on admet l’hypothèse que la porosité entre la maçonnerie et les milieux catholiques traditionnels est faible, alors on en déduira assez naturellement que ce texte ne doit pas émaner (en tout cas pas uniquement) de « l’extrême droite », comme le disent un certain nombre de proches du gouvernement. Il contient en tout cas des indices de son assise plus large.
Dans la pratique, ce texte exprime plutôt, dans ses racines profondes, la vision historique du creuset français qui procède par assimilation culturelle, telle que l’armée a pu l’incarner et la mettre en pratique. Nous comprenons tous aujourd’hui que, pour ce noyau militaire attaché à une vision laïque de la France telle qu’elle existait déjà dans la Grande Armée de Bonaparte, une ligne rouge est atteinte. Celle d’un renoncement à l’affirmation française par les élites (convaincues que l’État nation est obsolète et que l’avenir est à une dilution de la France dans un grand tout européen).
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement donc : la contestation de l’armée ne vient pas d’une frange extrémiste. Elle est en réalité plus profonde, plus fédératrice, et probablement majoritaire dans la troupe, quoiqu’en disent les chiens de garde soudoyés pour réduire le phénomène à une manifestation de l’extrême-droite proche de Marine Le Pen.
L’erreur d’un bannissement compulsif
Pour l’instant, le gouvernement s’est contenté de stigmatiser le texte, avec ce réflexe propre à la caste de gérer toute critique ou toute divergence d’opinion par le bannissement. Ceux qui nous critiquent sont forcément des populistes complotistes d’extrême droite. Les esprits bornés qui tombent dans ce panneau n’ont pas mesuré que, ce faisant, ils contribuaient à cimenter une opposition grandissante à leur règne, et ils sciaient progressivement la branche sur laquelle ils sont assis.
Mais c’est tant mieux. Ce que nous ne supportons plus, c’est cette façon de mettre en quarantaine tous ceux qui contestent les délires de la caste.
source : https://lecourrierdesstrateges.fr
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