Par Paul-André Deschesnes ― Photo : Wikimedia Commons
L’Église catholique, c’est la seule et unique vraie Église, fondée par Jésus-Christ lui-même. Elle est apostolique, c’est-à-dire érigée à partir des apôtres. Elle est habitée par l’Esprit Saint. Elle doit enseigner la vérité, toute la vérité, c’est-à-dire la Parole de Dieu contenue dans les Saintes Écritures. Elle est dirigée par les apôtres et leurs successeurs, assistée par les prêtres en union avec Pierre le pasteur suprême de l’Église (catéchisme de l’Église Catholique N° 857 à 873).
Le bon pasteur a le devoir d’instruire et de guider les brebis dans le bon et droit chemin, afin de leur permettre d’accéder à la vie éternelle.
Dans le Journal de Montréal du 29 avril 2021, un article intitulé « Notre civilisation est aux soins palliatifs » m’a profondément interpellé : une jeune fille de 12 ans avait été intoxiquée par des vidéos dites éducatives dans son école post-moderne très ouverte aux idéologies LGBTQ. Elle a donc décidé de devenir un garçon. Elle a fait changer son nom. Elle a même reçu l’approbation du psychologue scolaire qui l’a dirigé vers l’unité d’endocrinologie d’un hôpital, etc. Et tout cela sans l’autorisation de ses parents ! Le père a finalement été informé et il s’est objecté, considérant que le consentement donné par sa fille n’était pas éclairé. « Quand la fille atteignit les 14 ans, l’hôpital avisa le père que son consentement n’était plus requis et qu’on procéderait au traitement » (extrait article du Journal de Montréal). Un cas isolé ? Absolument pas ! Il y a actuellement une explosion du nombre de jeunes qui désirent changer de sexe au Québec et au Canada. Et si on s’oppose à ces délires à la mode, on risque d’être traité de « transphobe », et de devoir faire face à la justice.
Nous sommes bien en 2021. Nous avons accouché d’un monde nouveau complètement décadent, où le renversement des valeurs fondamentales est devenu la norme à suivre. Devant ce triste spectacle, je constate également que notre Église catholique est, elle aussi, aux soins palliatifs, et je m’explique.
Ne vous surprenez pas de ma radicalité. Je n’ai pas envie de me taire, comme le fait trop souvent la majorité de nos prêtres et évêques en Occident et au Québec en particulier. S’il y a un sujet très d’actualité que nos pasteurs refusent catégoriquement d’aborder et même d’effleurer, c’est bien celui qui touche les idéologies LGBTQ. Dans le cas cité plus haut nous avons eu droit à un profond silence de nos autorités ecclésiastiques. Il ne faut surtout pas faire de vagues.
Depuis plusieurs années, nous assistons à ce que l’on peut appeler la décadence du clergé. Le peuple de Dieu entend toujours la même cassette jovialiste et il vit dans la confusion la plus totale. C’est devenu très difficile et même dangereux de proclamer la vérité. De tous les coins du Québec, on nous raconte des déclarations et des faits inacceptables, des enseignements hérétiques, des innovations liturgiques impensables, etc. Pendant que les fidèles ont faim d’entendre la véritable parole de Dieu et soif d’être guidés et instruits correctement par de courageux pasteurs, on a plutôt droit à des discours neutres et sans consistance, à un ajustement aux idées du monde moderne, et même à une véritable rébellion contre le Magistère de l’Église.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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