Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a déposé vendredi dernier, aux Communes, le projet de loi C‑295, modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu pour favoriser l’attraction et la rétention des nouveaux diplômés en région. La mesure législative vise à accorder un crédit d’impôt à certains diplômés qui désireraient s’établir dans les régions éloignées des grands centres.
« Il faut trouver des moyens d’assurer la vitalité économique des régions du Québec et répondre aux besoins criants en main-d’œuvre spécialisée. C’est ce que vient faire ce projet de loi. En incitant nos jeunes à s’établir en région par le biais d’un crédit d’impôt, on investit non seulement en une nouvelle génération de diplômés, mais aussi directement dans les milliers de petites et moyennes entreprises régionales, qui pourront plus facilement trouver la main-d’œuvre recherchée », a souligné le député bloquiste.
Le projet de loi C-295 prévoit qu’un nouveau diplômé pourra obtenir un crédit d’impôt fédéral allant jusqu’à 3000 $ pour les deux années suivant l’obtention de son diplôme en s’établissant dans une région désignée, pourvu que l’emploi corresponde à son champ d’études. Le gouvernement du Québec a déjà promulgué de telles mesures avec des résultats probants, puisqu’en 2016 seulement, plus 25 000 jeunes en ont profité.
« Québec le fait depuis 2003. Il est grand temps que le fédéral donne du sien et aille de l’avant avec notre projet de loi. C’est une mesure pleine de bon sens et qu’on sait payante pour les régions », a ajouté Maxime Blanchette-Joncas.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Bloc Québécois propose un tel projet de loi : en 2008 et 2011, il avait par deux fois passé toutes les étapes législatives en Chambre, pour finalement être défait soit au Sénat ou par le déclenchement d’une élection.
« Le moins qu’on puisse dire est que nous sommes déterminés à aider les régions aux prises avec des difficultés d’attraction de main-d’œuvre et offrir aux jeunes diplômés des emplois ailleurs que dans les grands centres. Si le projet de loi a passé le test en Chambre en 2008, puis en 2011, je suis persuadé qu’on peut changer les choses et finalement passer à l’action pour les régions du Québec », a conclu M. Blanchette-Joncas.
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