La pauvreté induit le sentiment de se percevoir démuni, désemparé, dans la situation vécue à l’instant présent. La façon de présenter le coronavirus à la population soulignera cet état ou, au contraire, incitera les individus à découvrir leurs richesses pour gérer leurs états de santé, les renforcer et créer de nouvelles conditions existentielles.
La gouvernance mondiale a la prétention de gérer la santé publique et se sent riche de l’argent issu du travail du peuple, sommes qu’ils choisissent de répartir selon leurs impulsions économiques. Ainsi, ils prévoient : Vaccin Covid : 157 milliards pour s’offrir l’immunité de groupe mondiale.
A quoi s’ajoutent les frais de La crise : «Les mesures de restrictions coûtent 750 millions de francs par semaine, soit environ 100 millions quotidiennement», a déclaré le conseiller fédéral UDC Ueli Maurer, samedi lors de l’assemblée des délégués de son parti. Il a donné un aperçu des finances de la Confédération et s’est inquiété des répercussions sociétales de la crise.
L’usage de la science dans ses vastes dimensions s’est aussi appauvri au profit de l’industrie : Quand l’industrie préempte la science.
Cela va de pair avec le déclin des activités de recherches : – notamment sous la pression aussi des actionnaires exigeant davantage de dividendes -. Ce qui est en cause, c’est donc le raisonnement stratégique qui domine parmi les « Big Pharma » depuis des années.
La pauvreté en médecine a été mise en évidence par les protocoles gouvernementaux : En concentrant la majorité de nos interventions sur la seule réduction des transmissions virales, pour tous et partout, sans considération des vulnérabilités, besoins et capacités de chacun, nous adoptons une vision unidimensionnelle de la santé et perdons en efficacité face au coronavirus. Par là, le principe premier de la médecine « D’abord ne pas nuire » a perdu sa place d’honneur. De plus, cette appauvrissement a eu de fortes répercussions sur les enfants : Si les enfants sont moins touchés que le reste de la population par le Covid-19 et ses formes graves, la crise sanitaire et sa gestion ont eu un fort retentissement sur eux. Leur développement, leur qualité de vie et leur santé physique et mentale sont fortement affectés notamment du fait de soins curatifs et préventifs différés, de la dégradation de leurs conditions d’apprentissage, et des possibilités que leur offre leur cadre familial. Les enfants ont également été davantage exposés à la sous-alimentation, à la sédentarité, aux écrans, aux accidents domestiques et aux violences intrafamiliales. « Autrement dit, la richesse naturelle des enfants, leurs élans vitaux, a été fortement dénaturée.
A l’autre pôle de la société, les aînés ont souffert jusqu’à en mourir de l‘appauvrissement des relations affectives et, en parallèle les soignants : Depuis plusieurs mois, les témoignages de drames personnels et la dénonciation de reculs éthiques dans les lieux de prise en charge des plus fragiles se sont multipliés. La logique administrative sanitaire a écrasé les principes d’humanité. Cette période a été marquée par des manquements graves à notre devoir de civilisation. »
Sur un tout autre plan, la pauvreté de la connaissance des perceptions des individus est camouflée derrière une générosité purement matérielle et facile pour motiver les Américains à la vaccination : « Si aller vers eux est un premier pas, reste à encourager les Américains encore réticents et peu motivés par la vaccination. Pour cela, Joe Biden a annoncé « travailler avec d’importantes entreprises, comme les supermarchés », afin de garantir des « promotions aux acheteurs qui viennent dans ces magasins se faire vacciner ». Des réductions sur des tickets pour des matches de sport sont également envisagées pour ceux allant se faire vacciner, a-t-il dit….. Plus insolite, Phil Murhpy, gouverneur du New Jersey, a annoncé le lancement du programme « Shot and a Beer » (comprendre : « une injection et une bière »), qui propose aux habitants de plus de 21 ans cet État de recevoir une bière gratuite en échange d’une dose. Ainsi, on revient au temps des Romains : du pain et des jeux. C’est pour de telles raisons que l’empire s’est dégradé comme ici la conscience des conséquences d’un produit vaccinal injecté dans les organismes humains complexes.
L’écart énorme entre le manque et la bulle apparaît magistralement quand on considère : La dette Covid, vrai ou faux problème ?
« De la mesure en tout » a déclaré Cléobule de Lindos (v. 630-v. 560 av. J.-C.) Personnage à la fois historique et mythique, était un homme politique de la Grèce antique, souverain de Lindos, l’une des trois cités de l’île de Rhodes. Nous en sommes loin quand au lieu de donner de la formation et du travail aux jeunes plein de forces vitales, ils doivent s’alimenter aux Restos du coeur.
Comment dire… c’est effarant. La France, championne de la redistribution, n’en finit pas de redistribuer. Pour quel résultat ? On dépense chez nous « un pognon de dingue », comme dit notre Président….
Une pauvreté d’un autre ordre s’est aussi répandue tout azimut :Pauvreté des arguments concernant le port du masque. Le sujet est bien plus vaste quand on considère le masque non pas en soi mais dans tout ce qu’il représente pour celui qui se tient derrière et qui en respire l’air confiné : Le débat autour de l’obligation du port du masque néglige de prendre en compte la signification sociale du geste ainsi que les considérations éthiques de respect de la diversité des opinions en matière de tolérance au risque. L’argumentaire est simpliste : Ils me disent que « c’est un petit effort demandé pour sauver des vies ». Justement, non. Ce n’est pas que cela.
La pauvreté se révèle aussi dans la limitation des facultés psychiques, ce qui restreint différentes capacités humaines. La politique est menée non pas par des êtres vertueux désincarnés, mais par des êtres humains normaux, c’est-à-dire ayant des intérêts, des préférences individuelles et répondant aux incitations de leur milieu. Voilà la grande leçon de James M. Buchanan.
La restriction du développement donc l’appauvrissement des potentiels humains se perçoit aussi dans toutes les décisions qui imposent une façon limitée de s’instruire : Ce mercredi 28 octobre, Emmanuel Macron annonçait la fermeture des universités ainsi que la reprise des cours en ligne.
La polarité entre la pauvreté et la richesse est magistralement sonorisée par les salles de concert vides et celle où fut chantée l’Ode à la Joie qui permet tant aux chanteurs qu’aux spectateurs de s’épanouir.
Que suis-je ? Pauvre ou riche ? Tout dépend si je me soumets sans conscience aux mesures imposées par les dirigeants ou si je profite de la situation pour suivre l’adage de Delphes : «Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux». Autrement dit développer les connaissances de mes potentiels et de mes capacités afin d’utiliser les expériences de l’existence pour découvrir les richesses de la Vie.
Marie-France de Meuron
Photo en vedette : Capture d’écran. Source : OMS.
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