Les anti-Hanouna verront dans la réaction survoltée de l’animateur, qui parle presque comme une racaille, la preuve que l’avocat Juan Branco – invité pour évoquer son « viol » et la drogue qu’il aurait administrée ou partagée avec sa « victime », on sort les guillemets pour plus de sécurité – a raison, mais les choses ne sont pas aussi simples.
« Non mais tu parles de moi ? »
Tout est parti des explications de Juan Branco à propos de sa dernière relation sexuelle sous Lamaline, un médicament opiacé…
Et puis, œil pour œil dent pour dent, si l’usage du cannabis en vient progressivement à être admis par les autorités (malgré les rodomontades du petit Darmanin), celui de la cocaïne l’est depuis longtemps dans les sphères politico-médiatiques. On a même des présidents français qui tapaient ou tapent de la coke, à part bien sûr François Hollande, disculpé par son tour de taille.
Parlons drogue et légalisation. Le débat sur la dépénalisation du cannabis avance. Ainsi, le député François-Michel Lambert, de Libertés et Territoires, le groupe dans lequel figure la courageuse Martine Wonner, a-t-il brandi un joint le 4 mai 2021 devant les élus de l’Assemblée. Hypocrite émotion dans la salle !
On rappelle que le cannabis, malgré sa responsabilité dans quelques accidents de la route, c’est zéro mort, contre 40 000 pour l’alcool, sans oublier le gouffre financier pour la Sécu en cirrhoses, maladies cardiovasculaires et autres internements psychiatriques.
Les dommages collatéraux du cannabis se situent ailleurs, sur le plan social, dans la délinquance qui mine les quartiers. Justement, le policier abattu à Avignon l’a été dans le cadre d’un trafic de drogue.
Le ministre de l’Intérieur, qui fait mine de lutter contre les trafics, a fait du policier Éric Masson un héros. Cela ne mange pas de pain, et les flics de base ne sont pas contents. Les nationaux-sionistes des médias mainstream en profitent pour enfoncer le clou.
Pensées d’une infinie tristesse pour la famille et les proches de ce policier tué #Avignon
Colère et dégoût face à ceux qui accablent les forces de l’ordre, qui nous désarment moralement depuis tant d’années.— Mabrouk Sonia (@SoMabrouk) May 5, 2021
Mais Darmanin et Macron sont-ils vraiment en guerre contre les trafics ?
Les quartiers, pour parler pudiquement, ont été protégés de la curiosité de la police et de la justice (deux corps infiltrés à de nombreux étages par la franc-maçonnerie) par quatre décennies de pouvoir socialiste pour des raisons électoralistes. Ces réservoirs de voix PS ont eu un coût formidable pour le contribuable français, et les dizaines de milliards d’aides sociales n’ont pas changé grand-chose.
Il est vrai que le choix du chômage industriel, fruit d’un abandon du politique et d’une trahison nationale, n’a rien arrangé. Dans ce drame français, tous les partis de gouvernement sont responsables, de Giscard et son regroupement familial à Sarkozy et son métissage inéluctable, en passant par Mitterrand et son pervers SOS Racisme.
En 2021, les flics se font tirer dessus par la racaille, et les grandes villes voient les mineurs clandestins arracher en bande les sacs des gens. Il ne reste plus au peuple, abandonné par le politique qui n’est dur qu’en mots, que l’autodéfense… punie par la loi.
C’est malgré tout ce qu’ont pratiqué les habitants du quartier de Stalingrad à Paris, devant les conséquences insupportables du trafic de crack, que la mairie et l’État laissent prospérer. Tous responsables, et coupables !
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