Par James Howard Kunstler – Le 26 avril 2021 – Source kunstler.com
Il y avait Joe Biden, tout masqué, lors du sommet virtuel sur le climat, le seul dirigeant du monde à avoir le visage couvert, comme s’il s’apprêtait à cambrioler l’endroit. Dans la réalité – si tant est qu’un tel endroit dans l’espace-temps existe encore – Joe était assis tout seul dans une pièce vide, devant une caméra vidéo, masqué, comme tous ceux qui vont et viennent à la Maison-Blanche. Alors, à quoi servait le masque ? Sûrement pas pour le virus. Ol’ White Joe se prendrait-il pour une sorte de Lone Ranger international ?
Ce n’était là qu’un des innombrables mystères qui gravitent autour de l’étoile pâlissante qu’est Joe Biden, le plus grand, la planète Jupiter de toutes les énigmes, étant de savoir comment ce type a pu être élu pour occuper le bureau ovale. Ou, plus précisément, comment les autres ont-ils réussi à le faire élire ? Je veux dire, compte tenu de ces quelques incursions embarrassantes pendant la campagne, de son sous-sol à parkings vides, à l’automne 2020, sans parler de la victoire surnaturelle du Super Tuesday qui a sauvé son vieux cul pitoyable de l’usine à broyer les candidats écartés.
Nous sommes peut-être sur le point de le découvrir, car le Sénat de l’Arizona a finalement approuvé un audit complet du vote du 3 novembre dans le comté de Maricopa, comprenant Phoenix et sa ceinture d’astéroïdes de banlieues, ce qui représente plus des deux tiers de la population de l’État. Le parti Démocrate a tenté d’empêcher cette opération, en envoyant son plus grand guerrier du droit, un certain Mark Elias du cabinet Perkins Coie, lié à Clinton, et une équipe de 70 autres avocats, pour enterrer la procédure sous des ordonnances judiciaires. Mais tout ce qu’ils ont obtenu, c’est une pause pendant le week-end de la part d’un juge de l’Arizona qui a imposé aux Démocrates le paiement d’une caution d’un million de dollars pour couvrir les dépenses liées à l’interruption – caution qui serait ensuite perdue si l’audit se poursuivait. Les Démocrates ont refusé de payer, la pause a donc été levée et l’audit se poursuit aujourd’hui.
Les suspects habituels des grands médias ont tenté d’enterrer l’histoire de l’audit des votes en Arizona ou de la dénigrer – par exemple le New York Times, qui a qualifié l’enquête dans sa manchette de samedi de « fausses allégations d’une élection volée », puis de « chasse à la sournoiserie », avant d’affirmer la formule passe-partout « théories sans fondement de vol d’élection » pour sceller l’affaire avec son lectorat avidement crédule. Rachel Maddow, de la chaîne MSNBC, s’est pratiquement mise à faire des bonds pour discréditer l’audit. De quoi pensez-vous qu’ils ont peur ?
Je vais vous le dire : D’une part, s’il s’avère que le vote a été compromis par la fraude, l’Arizona risque de perdre un sénateur Démocrate élu grâce aux queues de pie (peut-être) fantômes de Biden – Mark Kelly (D) qui a battu la sortante Martha McSally (R) – ce qui annulerait la majorité d’une voix dont disposent actuellement les Démocrates au sein de l’assemblée. Il en résulterait la fin des efforts déployés par le parti pour faire passer diverses nouvelles lois à l’Amérique : Le statut d’État de Washington, la loi HR-1 sur la fraude électorale, le projet de loi sur la Cour suprême, et, en fait, tout ce qui figure sur la liste de souhaits sataniques du parti pour démanteler la république.
Et puis, bien sûr, il y a le décompte pour la présidence. Une chose est probablement sûre : si l’audit révèle une quelconque irrégularité systématique sérieuse qui modifierait le vote du 3 novembre, révélant que Biden n’a pas remporté les voix du collège électoral de l’Arizona, il y aurait alors une pression énorme pour examiner les résultats d’autres États capable de basculer également soupçonnés d’irrégularités flagrantes dans le scrutin. Les autorités locales de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin et de Géorgie tenteront sans aucun doute de se défiler. Mais vous pouvez être sûrs que ces questions reviendront devant les tribunaux, peut-être même devant la Cour suprême des États-Unis, et que cette fois, ils ne pourront pas esquiver la question. À tout le moins, la preuve d’un revirement en Arizona fera de Joe Biden un président illégitime dans encore plus d’esprits que la moitié actuelle de la nation.
Un autre résultat devrait être la fin des efforts visant à bloquer une véritable réforme du processus de vote aux États-Unis. Cela devrait signifier qu’il n’y aura plus de machines à voter informatisées de mauvaise qualité, comme le système Dominion et Smartmatic que les lobbyistes ont vendu à vingt-huit États, souvent en distribuant généreusement des pots-de-vin. De plus, il ne serait plus possible de voter sans pièce d’identité (comme dans la plupart des autres nations civilisées) pour prouver que vous êtes, au moins, un citoyen de bonne foi, il ne serait plus possible de voter par correspondance sans respecter les règles de la chaîne de possession, et il ne serait plus possible d’étendre les périodes de vote au-delà du jour de l’élection prévu par la Constitution (le premier mardi après le premier lundi de novembre). Bien entendu, les détails devraient être laissés aux cinquante États eux-mêmes, puisque la Constitution leur confie également la responsabilité de la législation électorale. Rien de tout cela ne permettra de déterminer si seuls des imbéciles et des voyous se présentent à des postes élevés dans ce pays, mais au moins, ils pourraient être élus de manière équitable.
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone
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