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par Jean-Pierre Aussant.
Les victimes des dictatures du passé avaient au moins, par rapport à la nôtre, un double avantage :
D’une part ils pouvaient compter sur l’aide extérieure (au moins morale) apportée par le camp des pays ennemis opposés à leur dictateur. Ainsi les résistants allemands au régime nazi (certes, ils étaient peu nombreux mais quand même…) savaient qu’il y avait d’autres modèles civilisationnels susceptibles de les soutenir (en l’occurrence les alliés).
Idem pour les dictatures communistes où les populations savaient qu’il y avait là aussi un camp adverse (en l’occurrence « le monde libre » pour reprendre l’expression habituelle même si pour d’autres raisons cette dénomination est bien évidemment fallacieuse). Imaginons le désespoir d’un Alexandre Soljenitsyne (voir son livre majeur « l’Archipel du goulag ») , s’il ne s’était pas senti soutenu par « l’ouest »… Aurait-il tenu le coup ?
D’autre part, à l’intérieur même de ces dictatures il y avait des dissidents. Et quand bien même ces dissidents – par peur du régime – ne se manifestaient pas, tout le monde savait qu’ils étaient là. Cela aussi était un réconfort. Une lueur d’espoir…
Or pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous nous trouvons dans une dictature universelle. Cette dictature, pour ainsi dire, n’a pas d’ennemi extérieur sur lesquels une éventuelle dissidence pourrait s’appuyer (ne serait-ce que « moralement », ce qui est déjà quelque chose, et peut être même la chose la plus importante). C’est une dictature où il n’est même pas possible d’espionner pour le camp adverse et pour une nation « ennemie », car il n’y a pas de camp adverse, il n’y a pas de nation ennemie.
En outre, et cela aussi est une grande nouveauté, cette dictature est « participative », c’est une dictature où les esclaves, en grande majorité, donnent au fond raison à leurs maîtres.
Dans un tel système, le résistant éventuel se sent d’emblée isolé.
Pour toutes ces raisons, les quelques êtres humains – qui souvent seulement grâce à leur foi chrétienne ont réussi malgré tout à « rester vivants » et à résister au lavage de cerveau universel – sont désemparés et ne savent tout simplement pas comment entrer en résistance. Quand bien même ils voudraient donner leur vie pour lutter contre cette civilisation mondiale des ténèbres, ils ne savent pas par où commencer. Oui que faire ? Que faire quand il n’y a aucun appui, ni intérieur ni extérieur ?
Terrible question.
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