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par Alexandre Karadimas.
Le Great Reset c’est la pénurie plus l’Internet !
Avant toute chose, replaçons-nous dans le contexte économique actuel :
- L’Occident, c’est-à-dire la Zone Dollar (Amérique du Nord, Europe non Russe, anciens dominions britanniques comme l’Australie ou Israël, etc.) est ruiné. Il l’était déjà longtemps avant le Covid, sans doute déjà avant la crise de 2008.
- Le pic pétrolier conventionnel a eu lieu en 2006, et l’épuisement des ressources, anticipé avec précision dès 1970 (il faut toujours rappeler l’étude de Dennis Meadows, par exemple évoquée ici : rtbf.be/2030-l-annee-de-la-catastrophe-selon-le-club-de-rome) devient visible, notamment par l’inflation du prix des biens réels.
Or cet « Occident » représente une part considérable du commerce mondial. De manière convenue, on l’oppose à la Russie (énergie, puissance militaire) et à la Chine (production industrielle), mais ces deux ensembles sont très étroitement liés à l’Occident. Il s’agit donc de la fin d’une époque économique à une échelle planétaire.
Notre élite parle d’un plan défini longtemps à l’avance, le Great Reset (la Grande Réinitialisation), qui est un emballage à la mode technologique d’une condition de pénurie permanente.
Pour résumer, on veut nous faire croire que la vie d’une famille ouvrière des années 1900 (circulation en vélo, de la viande une fois par semaine, un petit appartement) est le summum de la branchitude, tout ça parce qu’on y ajoute Internet, dans ses différentes déclinaisons (Smartphone, objets connectés etc.)
Grâce au Covid, Internet est devenu l’outil central du Système dans sa phase de contrôle maximal et ouvre la voie à la promesse du Great Reset.
Covid, a job for Aquaman
Sur tvtropes.org, l’excellente encyclopédie des procédés narratifs, on trouve la description d’un procédé nommé « This looks like a job for Aquaman ».
Aquaman est un super-héros lié à l’eau. Comme la plupart des gens passent très peu de temps dans un environnement aquatique, les scénaristes sont obligés d’inventer des histoires abracadabrantesques se déroulant dans les océans, ou même un simple égout, pour pouvoir utiliser ce personnage.
La crise du Covid est comparable à Aquaman, en ce que tout ce qu’elle fait était hors de tout sens commun et n’avait comme seul but que de promouvoir le personnage principal, à savoir le Great Reset.
Les mesures anti-Covid prises par la plupart des pays n’ont aucun sens à part celui de détruire les alternatives au Système et d’imposer une version d’Internet extrêmement intrusive.
Par exemple le commerce traditionnel ne fonctionne plus, il faut passer par la grande distribution ou commander par Internet. La restauration hors fast-food et franchises, a été exterminée.
De manière comparable, on communique par l’intermédiaire d’Internet, l’école et le travail sont sur l’écran, on obtient ses laissez-passer pour le couvre-feu de manière électronique, et de même pour tout le reste.
Les informations sont devenues totalitaires et même la contestation se retrouve à passer par Internet (comme ce présent message par exemple).
Ce contrôle total correspond à une situation d’exception, mais voilà, le Covid étant temporaire, c’est le Great Reset qui lui succédera. Cette perspective est tout ce qu’il y a d’officiel.
Quarante ans de faillite technico-scientifique
Le Grand Reset est le point culminant du récit techno-magique lié à l’informatisation puis la mise en réseau de nos économies, un récit vieux de quarante ans maintenant (en ce qui concerne la culture populaire, mais bien plus vieux dans les milieux technico-scientifiques).
L’ordinateur est sensé nous simplifier la vie, décupler les capacités de ses utilisateurs, optimiser l’utilisation des ressources et même, grâce à l’Intelligence Artificielle, nous protéger une fois pour toute de notre propre connerie.
Or, pour quiconque ayant travaillé en entreprise depuis les années 90, nous avons pu constater l’évolution inverse, à tel point qu’aujourd’hui le management est assez universellement considéré comme inefficace, stupide et même cruel.
L’ingénieur est exploité jusqu’au burnout, après quoi il devient obsolète. Son avis ne compte plus.
Des dynasties cooptées, parfois même par le droit du sang, dirigent de grandes structures en suivant des idéologies ouvertement stupides, qui ne sont suivies que par ceux qui n’ont jamais créé ou même travaillé.
Ces structures échouent en permanence, sans s’en cacher (la ville de Paris ou l’avion F-35 par exemple) sans que cela n’aboutisse à une quelconque remise en question, puisque la planche à billets mondiale récompense les idiots et expose les entreprises bien gérées à se faire dévorer.
La télévision et le cinéma ne savent plus nous faire rire ou nous émouvoir, ce qui est leur mission première en tant que courroie de transmission du pouvoir. De simples amateurs sur YouTube redeviennent les bouffons et les caricaturistes issus du peuple, et YouTube de s’en féliciter sans se rendre compte que sa censure et sa désinformation permanente en font un obstacle puis un ennemi.
L’impossibilité de sauver un système condamné
S’il y a bien actuellement un signe manifeste d’effondrement c’est la passivité des gens. Nicolas Bonnal s’en désole mais c’est en vérité tout à fait compréhensible. Nous sommes dépossédés de tout moyen d’agir (ce qu’en anglais on nomme « agency ») et nous avons pu constater que même un mouvement aussi populaire (et réellement populaire, puisque sans structure et sans chef) que les Gilets jaunes pouvait être infiltré par le Système puis détourné.
La supercherie du Covid, la stratégie du choc, a si bien fonctionné que l’on a renoncé à le dénoncer. Nous avons vu que la moitié des gens autour de nous a tout gobé, alors à quoi bon.
Il n’y aura personne pour aller chercher la mamie qui dénonce les contrevenants à la police et lui expliquer ce que représentent 135 euros en équivalent de batte de base-ball. Nous ne sommes pas comme ça, parce d’une part il n’y a plus de société, donc la mamie n’a pas pensé en tant que traîtresse aux siens, mais pensait bien faire dans l’absolu, et d’autre part on a sans doute la même à la maison. La situation ne peut plus être rétablie.
Les opposants baignent tous dans les théories de conspiration parfois assez débiles (moi comme les autres), ce qui ne constitue pas une base politique solide pour une éventuelle action.
Puisqu’il n’y a plus de moyen de corriger le Système, les différents représentants du peuple (ceux qui sont encore en contact avec la réalité) ayant été non pas muselés mais démotivés, il va donc faire faillite, c’est-à-dire cesser de fonctionner. C’est là le mécanisme de l’effondrement.
Nous le savons bien mais non ne pouvons pas nous l’avouer, car avouer c’est déclencher.
Le fantasme du contrôle
De toutes les manières avec lesquelles on nous a présenté le Great Reset, il apparaît que c’est un fantasme de contrôle. On nous dit « les choses seront comme ci et comme ça » en nous priant de bien vouloir prendre leur parole comme argent comptant.
Or, tiens justement, si nous parlons d’argent comptant, il n’y a rien. Ils peuvent créer de la monnaie ex nihilo, donc c’est du vent, ce sont des vendeurs de vide.
Du coup on comprend beaucoup mieux la nécessité du contrôle. On pourrait penser que ce sont juste des personnes habituées à diriger de grandes structures, et donc à les contrôler, ce qui est sans doute vrai dans une certaine mesure, mais non déterminant.
Ce qui par contre est déterminant, c’est qu’il ne doit exister aucune forme d’échange (monnaie, troc, parole donnée ou autre) viable, sans quoi leur monnaie, qu’ils désirent unique et mondiale, s’avérerait comme immédiatement sans valeur.
Nos élites se placent dans la position d’escrocs ruinés, incapables d’honorer leurs promesses. Au fur et à mesure que notre pouvoir d’achat disparaît, cela les mène inexorablement à l’usage de la répression et la violence, pour que l’on ne puisse pas contester leur mensonge.
Or la répression ne crée rien. Deux ou trois décennies de « management au stress » ont envoyé une partie des ingénieurs et techniciens en burnout, une autre à l’étranger et la dernière à n’en faire que le minimum, sous l’autorité de cheffes incultes qui ressemblent à Victoria Nuland. Nous sommes à l’âge des moyens techniques les plus extraordinaires de l’histoire de l’humanité et nous ne créons plus rien.
C’est pour ça que les promesses du Great Reset en termes d’impression 3D, d’ordinateurs quantiques et de nanoparticules en deviennent grotesques. Ce seront des situations comme celle montrée dans la vidéo « The Expert » mais encore plus désastreuses :
Les premiers à le savoir sont ceux qui parlent du Great Reset, puisque ce sont eux qui peuvent mesurer la rentabilité des sommes qu’ils engloutissent dans ce genre de structures. Le Great Reset est un simulacre.
En conclusion, ce prolongement ultime du rêve technico-scientifique qu’est le Great Reset va se terminer en cauchemar, l’Effondrement, qui tuera la plupart d’entre nous, puisque c’est bien là le résultat des effondrements.
Notre époque aura été celle des illusions les plus réalistes, à la différence des systèmes religieux qui prévalaient alors dans les autres civilisations complexes.
Notre technologie ne va pas totalement disparaître, car elle aidera certainement à la survie de certains, mais elle devrait être, dans un futur indéterminé, mieux maîtrisée car mieux intégrée à ce que la vie sera devenue. Ce ne sera pas un Great Reset mais quelque chose de différent, les choses n’étant jamais acquises.
envoyé par Nicolas Bonnal
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