Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Pikist
Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé, intitulée « Explorer l’esprit, du corps et de l’âme », qui accueillera un grand nombre d’orateurs mondialistes et favorables à l’avortement, tels Chelsea Clinton, vice-présidente de la Fondation Clinton, qui entretient des liens étroits avec les avorteurs industriels de Planned Parenthood, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins au moyen de lignées de cellules obtenues à partir de fœtus avortés, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci, artisan du confinement et de la dictature sanitaire version US. L’événement, qui aura lieu en ligne du 6 au 8 mai, a pour principal organisateur le Conseil pontifical pour la culture sous la responsabilité du cardinal Ravasi.
Mais la Cura Foundation est aussi impliquée, comme lors de conférences précédentes dans ce cycle. Si elle ne soutient pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires sur son site, cette organisation philanthropique explique : « Nous stimulons le changement par la génomique, l’intelligence artificielle et les big data, afin de soutenir et de concrétiser la révolution de la médecine régénérative. – Nous sommes les champions des corps sains résistants aux maladies. Nous nous efforçons d’aider les gens à vivre plus longtemps, mieux et sans souffrance. »
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers. Si les PDG de Moderna et de Pfizer sont probablement invités en tant que développeurs du vaccin anti-COVID, il faut noter que Pfizer produit et commercialise des pilules abortives. Et que le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, est entré dans le classement Forbes des milliardaires français grâce à la pandémie… On notera que le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins préconise l’utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche. Le directeur de Google Health, David Feinberg s’exprimera lui aussi : au nom des projets du groupe Alphabet en matière d’intelligence artificielle et de traitement des données des patients — une activité qui a déjà suscité quelques scandales médiatiques ?
Egalement invité à la conférence du Vatican : le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ce milliardaire qui s’est offert le magazine Time en 2018 consacre également 1 % du capital, du temps de travail et des produits Salesforce à des « œuvres de charité ». « Les causes qu’il soutient sont variées : égalité homme/femme, LGBT, antiracisme », note L’Echo, média belge. A tu et à toi avec « l’élite » mondialiste et libérale, sa société a interdit les courriels des républicains et de la campagne Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, et même toute interrogation à propos de l’élection américaine de 2020. Time le décrit comme « l’un des dirigeants les plus ardents » pour la défense des LGBT.
Prendront également la parole lors de la conférence l’écologiste et primatologue Jane Goodall, représentante des Nations unies et amie des chimpanzés, marraine de « Population matters », autrefois l’« Optimum Population Trust ». Cette association prône l’harmonie entre l’homme et la nature par l’inversion de la croissance de la population moniale. Elle promeut l’égalité de genre, veut abattre « toutes les barrières au planning familial moderne », et encourage les familles de petite taille. Elle a joué un rôle de pointe dans la limitation des allocations familiales aux deux premiers enfants en Angleterre. Sur son site, on trouve une vidéo présentant Jane Goodall qui critique l’Eglise catholique dans son rôle de frein au discours sur le contrôle de la population.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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