Remarques : On estime que ce n’est qu’un des gros réseaux pédopornographique, et crée en juin 2019 (donc moins de 2 ans !). Il a reprit un nom qu’on a déjà retrouvé dans des affaires de pédocriminalité comme l’affaire Franklin de 1988 comme rappelé en décembre 2016 par Judith Reisman (décédée le 09 avril 2021 RIP). 4 suspects arrêtés pour le moment, à suivre…
L’une des plus grandes plateformes de pédopornographie du Darknet a été démantelée !
Selon l’Office fédéral de la police criminelle (BKA), le portail « Boystown » comptait plus de 400 000 membres. Les principaux suspects : trois hommes allemands.
Selon le BKA, il s’agit d’un homme de 40 ans du district de Paderborn, d’un homme de 49 ans du district de Mühldorf am Inn et d’un homme de 58 ans du nord de l’Allemagne qui vit en Amérique du Sud depuis plusieurs années. À cette fin, les enquêteurs ont arrêté un autre membre présumé du gang dans la région de Concepción (Paraguay).
L’accusation : diffusion en bande organisée de contenus pédopornographiques. La plateforme de pédopornographie est désormais désactivée.
Les trois hommes sont accusés d’avoir exploité la plateforme en tant qu’administrateurs. Un autre suspect (64 ans), originaire de Hambourg, aurait été l’un des utilisateurs les plus actifs de la plateforme et aurait posté plus de 3500 messages.
Le parquet de Francfort-sur-le-Main – Office central de lutte contre la criminalité sur Internet (ZIT) – et le BKA avaient déjà perquisitionné au total sept cibles en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Bavière et à Hambourg à la mi-avril. Depuis lors, les suspects sont en détention. Maintenant, le BKA a communiqué sur le coup porté contre le réseau de pédopornographie.
La plateforme de pédopornographie est présente sur le Darknet depuis au moins juin 2019. Las contenus pédopornographiques étaient échangés dans le monde entier – les enregistrements montraient principalement des abus sur des garçons. Les abus sexuels les plus graves sur de jeunes enfants pouvaient également être vus dans les enregistrements d’images et de vidéos.
Selon le BKA, le forum était « divisé en différentes zones afin de permettre un classement structuré et une récupération facile des contenus pédopornographiques. » Il y avait également deux zones de chat – avec des canaux de langues différentes.
De nombreuses autres arrestations devraient suivre dans les semaines à venir.
Source : Les Deqodeurs
[…]Créée en juin 2019, cette plateforme regroupait un forum et deux services de messagerie : Lolipub et BOYSPUB. Elle permettait aux utilisateurs de partager des images et des vidéos d’abus sexuels sur mineurs. Le contenu était divisé en diverses catégories, rassemblant chacune plusieurs milliers de publications.
S’il est terrifiant qu’un tel site web puisse attirer 400 000 utilisateurs, on ne peut que se réjouir que les autorités aient mis un terme à ce manège sordide. Cette intervention est le fruit d’une enquête de deux mois menée par la police fédérale allemande, épaulée par les autorités néerlandaises, suédoises, australiennes, canadiennes, américaines et par Europol.
Trois hommes allemands âgés de 40 à 64 ans, soupçonnés d’être les administrateurs du site, impliqués dans l’implémentation technique, la maintenance des serveurs et le support des membres ont été arrêtés. Les autorités ont également arrêté un quatrième homme, considéré comme l’utilisateur le plus actif avec plus de 3500 publications.
Les détails techniques de l’enquête n’ont pas été révélés pour l’instant, mais Europol promet davantage d’arrestations à venir et de victimes secourues. Malgré cette victoire, la police confirme qu’il est très difficile de lutter contre les pédocriminels très organisés sur le Dark Web.
D’ailleurs, Boystown n’est pas le premier réseau de ce type démantelé par les autorités. En 2015, le FBI lançait une opération massive contre la plateforme Playpen regroupant plus de 215 000 comptes enregistrés.
Par la suite, l’agence américaine avait continué à héberger le site web sur ses propres serveurs pendant deux semaines dans le but de piéger les visiteurs et d’enregistrer leurs adresses IP. On peut espérer qu’une stratégie similaire soit déployée; que les dizaines de milliers d’utilisateurs de Boystown soient traqués jusqu’au dernier et qu’ils pourrissent en prison jusqu’à la fin de leurs jours.
Source : Le Big Data
L’Allemagne a démantelé plusieurs de ces réseaux ces dernières années. En mars 2019, quatre Allemands accusés d’avoir géré une telle plate-forme dénommée « Elysium » avaient été condamnés à des peines de prison ferme allant de trois ans et dix mois à neuf ans et neuf mois. Actif pendant six mois et fermé en juin 2017 par les autorités allemandes, le site comptait plus de 111 000 membres dans le monde entier et leur permettait d’échanger des photos et des vidéos d’enfants.
Source : Le Monde
Et en septembre 2019, la police allemande avait interpellé sept personnes soupçonnées d’avoir administré une plateforme du darknet hébergée sur des serveurs cachés dans un ex-bunker de l’Otan, où étaient menés trafics d’images pédopornographiques, de drogue et de données volées.
Source : RTL
L’Allemagne découvre, choquée, les membres d’un vaste réseau pédocriminel démantelé
Par Avril Pierre. Correspondant à Berlin
Un ancien chauffeur de taxi exilé au Paraguay et ses trois acolytes marginaux sont accusés d’avoir monté et animé un important réseau de pédopornographie sur le «darknet», fréquenté par pas moins de 374 000 membres.
Peu de temps après s’être réfugié au Paraguay et avoir fui l’Allemagne où il était déjà poursuivi pour maltraitance d’enfants, Kristian Manfred K. faisait part de son soulagement sur les réseaux sociaux. « Ici, c’est beaucoup moins stressant, je me sens plus en sécurité » écrivait l’ancien chauffeur de taxi, originaire du Schleswig Holstein, un Land côtier de la mer Baltique [et de la mer du nord]. L’homme de 58 ans, qui n’entendait pas retourner dans son pays avant la retraite, est actuellement en attente de son extradition après son arrestation, il y a trois semaines, par la police de ce petit État d’Amérique centrale du sud. Il était l’un des principaux animateurs d’un gigantesque réseau de pédopornographie, baptisé « Boys Town », la ville des enfants.
Les détails de l’arrestation et la courte biographie de Christian K., couplés avec celle de ses trois acolytes, publiés mardi dans le quotidien Bild, ont peu à voir avec la délinquance cybernétique en col blanc. Portant une longue barbe, l’homme à l’allure débraillée est photographié par la police paraguayenne au moment où les enquêteurs effectuent leurs perquisitions dans son hacienda miteuse de Bélen, dans le centre du pays. Des téléphones portables ainsi qu’un ordinateur usagé traînent sur une table d’extérieur, des miettes de repas parsèment le sol, comme si un réseau d’une telle envergure – comptant pas moins de 374 000 membres – , était géré par un quatuor de marginaux. Effective depuis trois semaines, l’arrestation des cybercriminels a été annoncée lundi par la police judiciaire de Hesse (Francfort). Ils sont passibles d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison.
Des consignes pour échapper à la police
Outre Christian Manfred K., le gang était dirigé par un informaticien programmeur originaire de Munich, collaborant à une maison d’édition jeunesse. Prénommé Alexander, l’homme de 48 ans aurait mené ses activités criminelles, la nuit, dans la cave de son pavillon, à l’insu de sa femme et de ses quatre enfants. C’est là qu’il a été interpellé en flagrant délit le 14 avril à 20h30. Selon Bild, le programmeur mettait en ligne des romans pédopornographiques, intitulés « l’histoire d’un père de famille » (67 chapitres) ou « Dennis et ses expériences » (39 chapitres). Il aurait notamment monnayé ses services en bitcoins.
Les deux autres inculpés, un chômeur de 64 ans et un cuisinier de 40 ans, sont originaires de la même région de Rhénanie, et communiquaient entre eux par le service de messagerie crypté suisse, Threema. Ancien propriétaire d’un pub local, le cuisinier était rentré en Allemagne après avoir fait faillite à Marbella, en Espagne, où il avait momentanément émigré en 2008. Depuis, il vivait de petits boulots en compagnie de sa mère.
L’arrestation des quatre hommes, présentés comme les « administrateurs de la plateforme pédopornographique», représente un « succès fantastique dans la lutte contre les violences sexuelles contre les mineurs », s’est félicitée la ministre de la Justice de la région de Hesse, Eva Kühne-Hörmann. Ils sont soupçonnés d’avoir géré la mise en application technique de la plateforme sur le Darknet et de la maintenance du serveur. Ils recrutaient de nouveaux clients, et envoyaient à leurs membres des consignes de sécurité censées leur permettre d’échapper à la surveillance policière. Ces dernières années, l’Allemagne a démantelé plusieurs réseaux pédopornographiques.
Source : Le Figaro
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