par Nicolas Bonnal.
EDF privatise ses barrages et on pense en détruire beaucoup, ce qui pourrait créer des inondations sur Paris, m’apprend Antoine, un ami qui vit en Bourgogne, et dont le restaurant ne peut plus rouvrir depuis des mois. Le meurtre économique accompagne et précède le génocide humain et il a les couleurs vertes de l’écologie. Pour le défunt prince Philip comme pour les agents Smith de Matrix, les robots sont le futur et les humains sont les virus. L’objectif du Reset date des années 70 (sur le plan politique) ; mais de tout cela nous avons déjà parlé. Je renverrai au chapitre du « Capital » (I, VI) où Marx explique comment les féodaux chassent des paysans affamés pour les remplacer par du gibier. Les mêmes féodaux (les Sutherland, comme le sinistre commissaire européen) sont déjà Woke et promeuvent la fin de l’esclavage noir en Amérique pendant qu’ils exterminent leur population locale. C’est typiquement britannique, notez. La scène se passe en Écosse, comme dirait Jarry. Pour le reste il faut le dire une fois pour toutes : la préoccupation postmoderne et mondialiste pour l’environnement a des buts exclusivement (je dis bien exclusivement) génocidaires, comme la lutte contre cette épidémie. Car ceux qui installent du 5G et des éoliennes partout ne vont pas nous faire le coup du respect pour la nature, pas vrai ?
Austin Williams, architecte et essayiste anglais a mis le doigt sur un autre crime de nos élites écologiques. En un mot sa thèse, sa constatation c’est : il ne faut plus vous développer. Les pays en voie de développement doivent comme nous en Europe devenir des pays en voie de sous-développement. Sinon ils polluent.
Austin Williams rappelle que ces pays pauvres ont été jadis martyrisés par la dette et le FMI : « L’Occident utilise le changement climatique pour retenir le monde en développement. De grands mots, mais derrière eux se cache une sombre réalité. Les pays « vulnérables » dont parle Sharma sont des États souverains pauvres qui ont été vissés pendant des décennies par des organismes supranationaux, comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Et ils sont sur le point de se faire défoncer à nouveau par les mêmes institutions, mais cette fois au nom de la sauvegarde de la planète ».
Williams explique :
« Dans les années 80, les institutions mondiales, comme le FMI, ont fourni une aide financière aux pays en développement à la condition qu’ils modifient leurs politiques économiques , réduisent l’inflation, dévaluent leur monnaie, etc. Ces soi-disant programmes d’ajustement structurel (PAS) ont imposé des diktats de style impérial sur la manière dont ces pays lourdement endettés ont été autorisés à se développer. Ils les ont forcés à restreindre la demande interne, à réorienter la production en fonction des priorités des marchés extérieurs et à imposer des politiques qui fourniraient un beau retour au donateur ».
Et d’un coup, alors que la dette occidentale explose formidablement (d’ailleurs à dessein, pour réduire à la famine les populations), on ne parle plus de dette mais d’environnement. Et les bourreaux d’imposer leur doxa Ubu et orbi :
« Ces dernières années, les dirigeants et les institutions mondiaux ont changé de cap. Ils ne disent plus aux nations soumises comment elles doivent se développer. Au lieu de cela, ils poussent les pays en développement à se demander s’ils veulent se développer. Au nom de l’environnement , ils encouragent les pays en développement à rester là où ils sont, à l’abri de quelque chose d’aussi étranger que le progrès économique ».
Se réservant de grandes chasses initiatiques (pensez au Saint Julien de Flaubert), nos féodaux envoient promener toute idée de progrès et de développement avec l’aides des écolos :
« Ce n’est pas une surprise. Dans les cercles occidentaux, l’idée de « développement » a longtemps été présentée comme une mauvaise chose. Écrivant dans Open Democracy, les auteurs de « “Development” is Colonialism in Disguise » soutiennent : « Le Sud imite le Nord, captivé par ses modes de vie éblouissants dans un cours apparemment imparable qui pose de plus en plus de problèmes sociaux et environnementaux. Sept décennies après que le concept de « développement » a éclaté sur la scène, le monde entier est embourbé dans le « sous-développement ».
Tout cela permet de renforcer le joug colonial (je ne dis pas même néocolonial) :
« Pour des misérables comme ceux-ci, c’est un récit simple : l’Occident s’est (mal) développé, nous devons donc empêcher le monde en développement de « faire les mêmes erreurs ». Les auteurs ignorent la paupérisation continue des pays sous-développés. Et ils refusent de reconnaître leur propre état d’esprit colonial, dans lequel le développement dont l’Occident a bénéficié doit être refusé aux plus pauvres et aux sans voix du monde (qui, d’ailleurs, semblent vouloir le développement) ».
Malheureusement tout cela est orchestré par l’ONU qui a calculé l’humanité depuis 1945 :
« Cette antipathie vis-à-vis du développement est inscrite dans l’étude de l’ONU en 2012 sur son plan d’action de 1992, initialement formulé lors du Sommet de la Terre à Rio. L’ONU se plaignait que, jusqu’à présent, « les donateurs accordaient le plus souvent la priorité à la participation à des projets dits axés sur le développement et non à la gouvernance du développement durable ». Au lieu de cela, l’ONU a exhorté les agences donatrices à se concentrer sur l’environnement, le développement durable et le changement climatique.
Et Williams de résumer ce que nous savons maintenant :
« L’ONU et les agences d’aide méconnaissent effectivement la souveraineté, sans parler des désirs, des nations auxquelles elles prêtent de l’argent. Et, ce faisant, ils contrecarrent les aspirations de développement des pays pauvres. À la place de telles aspirations, l’agenda vert inculque un message de limites et dépeint le développement comme un processus uniquement destructeur ».
Les pays pauvres comme le Malawi n’ont donc plus droit au développement :
« Le Malawi n’a donc peut-être pas d’économie à proprement parler, mais il a un littoral magistral, un paysage préservé, une faune et des écosystèmes. Tous ces éléments, selon l’ONU, doivent être pris en compte dans les comptes économiques d’une nation. De cette manière, la logique folle de l’environnementalisme décide que les pays non en développement les plus pauvres sont vraiment très riches ».
Et comme le monstrueux Bill Gates passait encore par-là :
« Dans « Comment éviter une catastrophe climatique », Bill Gates préconise même de « payer les pays pour maintenir leurs forêts ». Cela signifie en fait qu’il faut corrompre les pays pour qu’ils s’arrêtent pour sauver la planète ».
Il est amusant de rappeler que le bois se raréfie et que son coût a triplé en un an aux USA. L’inflation va servir aussi à nous liquider et les règlements écolos (on ne peut plus rien faire, il faut tout saboter) fabriquent de la pénurie de masse, ce qu’avait compris le Donald tant honni.
La suite est prévisible : le retour de la politique de la canonnière pour contraindre les pauvres à le rester. Williams :
« Les politiciens et les organes politiques occidentaux tombent maintenant sur eux-mêmes pour être à l’avant-garde de cet effort néocolonial pour mener la lutte mondiale contre la crise climatique et dicter les conditions d’un développement écologiquement responsable au Malawi ou en Afrique subsaharienne ».
Mise en place dès le début du XXe siècle (les 300 qui gouvernent le monde de Rathenau), la classe mondialiste contrôle tout depuis 1945 sous l’égide des USA. L’agenda fut révélé dans les années 70 (voyez mon texte sur le grand reset qui se termine) et aujourd’hui, devenue folle et sûre de son outil informatique de contrôle, cette même surclasse planétaire veut passer à la dystopie et à l’extermination. Mais l’essai de Williams permettait de voir que le petit blanc n’est pas la seule victime de son atroce projet. Il y en aura pour tout le monde, du contrôle, de la pénurie, et du dépeuplement.
Je ne sais pas ce qui nous fera réagir. Si la masse se laisse liquider, j’invite les éveillés à survivre comme ils le peuvent, ou à combattre. Une chose est sûre : les bourreaux volontaires dont j’ai parlé se multiplient pour nous éliminer aussi. Rappelons pour terminer les origines esclavagistes et nazies de la tribu Van der Leyen. C’est dans Wikipédia, alors pourquoi se priver ?
La plus parfaite et plus armée tyrannie de l’histoire de l’humanité vient de commencer, avec la bénédiction du pape vert.
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Quelques sources :
Austin Williams est l’auteur de l’Academy of Ideas « Letters on Liberty : Greens : The New Colonialists ».
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International