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.L’or et l’argent métal peuvent-ils faire tomber le Capitalisme financier transnational ?
À première vue on serait tenté de répondre d’emblée par la négative à cette surprenante question. Car bon nombre de gens le savent, les cours des métaux précieux sont, depuis plus d’un siècle, contrôlés par les grandes banques internationales du tandem City/Wall Street et servent même de levier au pouvoir du grand capital apatride.
Néanmoins avec la plandémie du coronavirus et la proclamation de la grande réinitialisation (Great Reset), les contrôles du cycle et de la cotation du prix de l’or et de l’argent (métaux précieux par excellence) sont en train d’être remis en cause par certains depuis quelques mois (au moins d’un point de vue médiatique).
Certes pour l’instant, les mouvements comme le SilvershortSqueeze et le WallStreetGold/Silver ne sont pas parvenus à blesser mortellement la « Bête », mais on observe que dans ce contexte de remise à zéro programmée du système financier international, le jeu pourrait s’avérer plus complexe que prévu pour l’establishment. En effet, une partie des classes populaires et moyennes occidentales (aux États-Unis dans sa grande majorité) ont pris conscience à l’occasion de l’épisode Gamestop (toujours en cours) que les peuples collectivement pouvaient encore nuire à l’oligarchie financière malgré la phase de liquidation et de spoliation annoncée.
En réaction à ces tentatives de petits investisseurs, Jeff Currie, célèbre spécialiste et expert en métaux précieux chez Goldman Sachs, explique néanmoins de manière très intéressante sur la chaîne américaine CNBC que pour le marché de l’argent, il n’y a pas vraiment de quoi se faire du souci : « Je ne vois pas comment on pourrait créer un SilverSqueeze, les vendeurs à découvert sont les ETF. Ils achètent le métal et le short sur le Comex ».
Mais c’est justement cet argument d’un spécialiste de Goldman Sachs, pour rassurer les marchés, qui va nous permettre de démontrer dans cet article, que les cours des métaux précieux (Or/Argent) font partie d’un système qui est une fraude en lui-même et que cette manipulation des cours des métaux précieux est (en particulier l’argent) peut être le talon d’Achille du Capitalisme apatride transnational.
Le Comex et la fraude
Le fonctionnement même du COMEX, qui est la principale place de marché des contrats à terme sur l’or et l’argent, s’apparente à un système de fraude institutionnalisée. Pour les non-initiés, le COMEX et le NYMEX sont des divisions spécialisées dans les contrats à terme de matières premières du Chicago Mercantile Exchange. (Bourse d’échange de marché à terme).
Dans cet article qui relate spécifiquement les tentatives du SilverShort Squeeeze nous allons nous limiter à décrire les manipulations sur le COMEX. Et cela même si le système de cotation internationale du cours de l’or et de l’argent (London Bullion Market Association), est également une gigantesque escroquerie au service des grandes banques internationales telles que JP Morgan Chase Bank, HSBC, Barclays, UBS, Goldman Sachs, etc,.
Rappelons-le, c’est d’ailleurs la célèbre banque NM Rothschild & Sons qui a lancé le « fixing » de l’or le 12 septembre 1919, quelques mois après la fin de la Première Guerre mondiale et qui en est sortie officiellement lors de l’année 2004. Il est également à souligner que depuis quelques années, trois banques chinoises ont intégré cette institution (en 2016 la BICC, la Banque de Chine et la Banque de Construction de Chine ont rejoint ce groupe restreint).
Pour ce qui est donc du COMEX la phrase de Currie de manière volontaire ou non, expose à elle seule, ce mécanisme frauduleux. Elle révèle également une certaine crainte que les mouvements du SilvershortSqueeze ne finissent par devenir trop populaires dans les semaines et mois qui viennent.
En effet, qu’arriverait-il si les peuples retrouver la mémoire concernant « l’or du pauvre » (l’argent métal) ? À une époque où les cryptomonnaies nous sont présentées comme les solutions d’émancipation financière mais que les corrections sont spectaculaires, existe-t-il encore des arriérés mentaux qui (comme leurs ancêtres pendant des siècles) ne voit en l’argent et l’or (les seules garanties mobiles et liquides) pour résister et éviter de subir de trop grandes spoliations par les tenants du système bancaire, quand la prochaine grande crise sera à nouveau officiellement proclamée.
En ce moment, paradoxalement, les marchés actions battent toujours des records, le bitcoin également (malgré d’importants mouvements), cela devrait donc suffire à convaincre les plus ambitieux d’entre nous de ne plus aller vers un actif désuet (argent) et qui a en plus bien baissé depuis la fin de l’été 2020, pour ce qui est du métal jaune (or).
Pourquoi donc certains s’évertuent encore à investir dans les métaux précieux ? Les raisons sont évidemment multiples : instincts, connaissances des milieux financiers, conseils, pratiques historiques etc…
En réalité, à l’heure de la Grande Réinitialisation imposée, les investisseurs sont nombreux à avoir compris le sens de ce que John Piermont Morgan avait déclaré au début du XXe siècle : « L’or est une monnaie, tout le reste est du crédit ! ». Et à l’aube d’une cataclysmique crise de solvabilité, on peut légitimement se dire, que le crédit ce n’est pas la meilleure chose qui soit dans un tel contexte…
Les grandes banques, elles, le savent c’est pourquoi depuis des décennies et plus d’un siècle déjà, elles ont organisé un système frauduleux pour manipuler les cours de l’or et de l’argent métal.
D’ailleurs, le cas du métal gris est le plus significatif, car sa manipulation a commencé avant celle de l’or (1897), et elle est désormais bien plus complexe avec le fixing électronique du London Silver Price. L’argent métal, obstacle principal à la toute-puissance des banques centrales (City of London) avait d’ailleurs été démonétisé presque complètement à la fin du XIXe siècle.
Mais alors comment et pourquoi les grandes banques manipulent-elles et font de gros efforts pour contrôler le cours de l’argent ?
Les cours manipulés des métaux précieux
Car si l’on s’intéresse sérieusement à l’argent métal, on s’aperçoit vite que ce cours fait l’objet d’un travail de fond des grandes institutions financières pour que son prix n’augmente pas trop et qu’il reste totalement sous le contrôle de l’oligarchie et travaille pour ses profits.
Comme on l’a dit, le rôle du métal gris est significatif, car il est bien plus abondant que l’or, donc plus difficile à monopoliser donc à contrôler pour une minorité. D’ailleurs, à travers l’histoire, et en particulier en Occident, on s’aperçoit vite que l’argent métal est en réalité l’actif populiste par excellence. De tout temps, cela a toujours été un moyen facile de préserver une partie de son épargne pour les classes populaires et moyennes contre l’arbitraire quel qu’il soit.
Voilà pourquoi dans une ère de toute-puissance des Banques centrales (1913-1914) et de tentatives de mise en esclavage, il est important de neutraliser cet actif qui permet historiquement de permettre une émancipation financière pour les entités et individus aux revenus modestes.
Mais alors comment s’organise cette fraude sur le marché du métal gris ? En réalité de la même manière que pour l’or et d’autres matières premières…
C’est notamment par l’intermédiaire des ETF (Exchange Trade Fund) que s’organise et se structure cette manipulation à grande échelle. Ces fonds qui cherche à suivre le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier, à la hausse comme à la baisse et que l’on nomme en bon français les Fonds négociés en Bourse, ont été créés au départ avec les meilleures intentions. En effet, ils ont pour mission de simplifier l’exposition à certaines matières premières pour les investisseurs. Prenons par exemple le cas du pétrole, il est plus facile pour un investisseur d’acheter des parts d’ETF (indice représentant le cours/valeur d’un actif), plutôt que des barils directement.
C’est d’ailleurs ce fonctionnement qui a conduit en grande partie à ce que le prix du baril de pétrole passe en négatif aux États-Unis pour la première fois de l’histoire, en mars-avril 2020. Souvenez-vous il y a une année, le baril avait fini par s’échanger à -37,63 dollars sur les marchés à terme car les cours subissaient de plein fouet l’effondrement de la demande et la saturation des capacités de stockage.
Un ETF est en réalité (comme le Capitalisme financier les aime) une fiction qui permet aux gros investisseurs de jouer plus facilement en bourse pour ne pas à avoir à subir la réalité d’une acquisition physique (achat d’une matière première, lieu de livraison, stockage…). En résumé, un ETF a pour fonction première de facilité la spéculation.
Néanmoins, en théorie, et c’est le cas pour l’argent métal, un ETF est censé stocké une contrepartie physique des parts émises (Ex : x onces d’argent pour x parts d’ETF etc.) L’ETF est censé acheter une part physique et le stocker quelque part, avant d’émettre votre part. Ainsi, si un grand nombre de personnes achètent des parts d’ETF spécialisé dans l’argent (silver), en principe l’ETF a l’obligation d’acheter une partie de l’argent physique et cela doit en conséquence tirer le cours vers le haut. C’est concrètement le même mécanisme que pour les actions.
Mais en réalité pour le cas de l’Argent métal, même s’il existe un engouement envers le métal gris (comme c’est le cas depuis la crise du coronavirus- mars 2020), cette hausse importante de l’argent n’arrive cependant jamais.
Cette absence de montée spectaculaire du cours s’explique par le fait que les principaux ETF et le marché sont complètement verrouillés par les grands acteurs institutionnels. Pour l’argent, c’est évidemment la banque JP Morgan and Chase qui est l’acteur principal dans cette fraude colossale.
D’ailleurs, la phrase de Currie dévoile assez simplement ce phénomène quand il déclare que « les vendeurs à découvert sont les ETF. Ils achètent le métal et le short sur le COMEX ». En vérité, non ce ne sont pas les ETF qui font ce short puisqu’en théorie un ETF comme SLV (l’ETF le plus gros et le plus connu) n’a pas le droit de participer aux marchés des futurs (COMEX). SLV n’est donc pas vendeur à découvert sur l’argent, c’est en réalité son « custodian » autrement dit son « gardien » en français, en l’occurrence la banque JP Morgan and Chase.
Mais alors qu’est qu’un « custodian » ? C’est tout simplement l’établissement bancaire/financier qui « garde » concrètement l’argent physique. D’ailleurs, officiellement JP Morgan prétend détenir 1 milliard d’onces d’argent dans ses coffres, en grande partie à la City de Londres. On le comprend aisément les réserves de la JP Morgan servent donc de « tampons » pour la manipulation du marché à travers notamment l’ETF SLV.
La fraude est en réalité assez simple, elle se déroule en plusieurs phases :
Phase 1 : quand le cours de l’argent monte (peu importe les raisons), la JP Morgan vend son argent à l’ETF au prix fort (notez bien que l’argent physique ne quitte jamais ses coffres.)
Phase 1-1 : Dans le même temps la banque JP Morgan vend à découvert sur le marché des futurs (Comex).
Phase 2 : La conséquence est que le prix de l’argent baisse.
Phase 3 : ensuite la plupart des investisseurs découragés revendent leurs parts d’ETF à perte.
Phase 4 : La JP Morgan rachète l’argent à l’ETF (SLV) mais moins cher. La banque en profite donc pour reconstituer son stock.
Phase 5 : Enfin une fois que JP Morgan a retrouvé son argent, elle couvre ses positions de vente à découvert.
On est donc revenu au point de départ (Phase 1), le cycle frauduleux peut alors une nouvelle fois recommencer. Entre temps, ce cycle a néanmoins permis à la banque de générer d’énormes profits.
D’ailleurs, répétons-le, l’ETF SLV est maintenu complètement en dehors du marché de l’argent physique, grâce aux stocks tampons (gigantesques) de la banque.
Ainsi, pour résumer, dans le cas de l’argent métal, comme pour l’or, les banques augmentent puis réduisent leurs positions short avec un léger décalage.
Pour cette pratique dont la description n’est pas le fruit d’un esprit complotiste, mais de journaux traditionnels comme Les Échos ou La Tribune, la JP Morgan a en réalité déjà été condamnée en justice pour manipulation du cours à de multiples reprises.
Pour synthétiser ces pratiques et ce cycle avec deux phrases simples :
- Lorsque les banques ont l’argent métal, le prix monte.
- Quand les particuliers ont l’argent métal, le prix baisse.
Au final, la JP Morgan, malgré les condamnations, a simplement intégré le montant des amendes comme frais de fonctionnement afin de continuer à engranger des profits colossaux sur le marché de l’argent métal.
Il est néanmoins à noter que l’ETF est décrit par une majorité de la communauté du WallStreetSilver comme étant un ETF à qui l’on peut faire confiance. Car il semblerait qu’il achète effectivement (comme expliqué plus haut) des onces d’argent physique avant d’émettre des parts (notamment auprès de la Royal Canadian Mint). Cependant pour attaquer Wall Street, le Silvershortsqueeze préconise surtout à ses membres d’acquérir de l’argent physique et de se le faire livrer…
Le concret peut-il tuer le virtuel ?
Mais alors quand on a compris ce phénomène, pourquoi s’évertuer à continuer d’acquérir de l’argent métal, si le cours est manipulé et qu’il ne peut pas refléter la véritable valeur du métal gris ?
Tout simplement, car un jour la réalité reprendra sa place et l’illusion financière s’évanouira. Et comme nous sommes à l’aube d’un cataclysme financier et que l’inflation est déjà là. La grande spoliation (déconnexion totale entre les marchés et l’économie réelle à cause des politiques de surliquidité des grandes banques centrales) a été lancée à l’occasion de la plandémie du Covid-19. La réinitialisation de notre système financier et la mise en place des CBDC arrivent, elles aussi, dans les valises du cataclysme financier.
Les tentatives ultimes de numérisation et virtualisation du monde en vue d’un esclavage généralisé des nations sont constantes. Mais paradoxalement (et en réalité logiquement) le monde numérisé de demain et l’effondrement financier contrôlé vont faire exploser les cours des matières premières et en particulier ceux de l’or et de l’argent (entre autres composants importants dans de multiples industries liées à la Big Tech).
Pour ce qui est de biens immobiliers, une fois les bulles immobilières explosées avec la grande crise de solvabilité, l’accès à un bien foncier (terrain, immeuble) sera rendu beaucoup plus difficile qu’actuellement. Ce que j’annonçais d’ailleurs comme un symptôme (la fin de la petite propriété privée) dans un article de décembre 2020 est déjà en train d’être mis en place à Paris avec la vulgarisation du leasing immobilier en France.
La propriété foncière, richesse concrète traditionnelle, va coûter plus chère notamment via les hausses colossales de taxes foncières légitimées par la plandémie du coronavirus…
À l’horizon 2030, l’establishment souhaite que nous ne possédions plus rien pour mieux nous contrôler et il semble bien que l’actif populiste (l’argent métal) soit véritablement un obstacle.
Ainsi, il est profitable pour les usuriers transnationaux que les classes productives (populaires et moyennes) ne s’orientent pas cette fois vers l’or et l’argent, comme c’est le cas, traditionnellement à chaque grande crise.
Les JP Morgan, HSBC, Brinks, Loomis, Goldman Sachs, BlackRock, The Vanguard Group ne veulent pas voir les peuples se tourner vers l’or du pauvre, qui pourrait permettre à certains de gagner du temps dans ce processus d’asservissement. L’or et l’argent vont de manière certaine exploser les plafonds historiques dans les mois et années qui viennent (horizon 2030).
Faire sauter la banque
Car ce système frauduleux reposant sur un tas d’abstractions (Usure, Réserves fractionnaires/effet de levier, comptabilité en partie double, indépendance des banques centrales, création monétaire ex nihilo, etc.), a évidemment des failles. En effet, même si les grandes banques nous paraissent intouchables, il n’est pas impossible de les faire douter en leur imposant un retour au concret. Comme le prouve les phénomènes SilvershortSqueeze, WallStreetBets, mouvement qui prône l’achat massif d’argent physique pour faire sauter les positions des grandes banques et contraindre le système financier a stoppé cette fraude. Une réalité économique (le marché de l’argent métal) pourrait bien finir par faire imploser le système financier parasitaire à un moment où il ne l’a pas prévu.
Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce mouvement attire de plus en plus de nouveaux adeptes. Son succès s’explique par sa dimension concrète et pratique (recevoir et acquérir de l’argent physique : pièces, lingots, etc. souvent en lien avec l’histoire du pays) et il s’attaque aux grandes institutions de Wall Street avec un esprit drôle et libertarien propre à la mentalité populaire américaine.
Une grande partie des Américains, rebellent à l’autorité oligarchique représenté par le ticket présidentiel Biden-Harris a compris que le salut du peuple, ne pouvait passer (en tout cas pour l’instant) par une personnalité providentielle (l’escroquerie Qanon et la déception Trump ont amené un découragement populaire important).
Assurément, il y a eu une prise de conscience chez certains qui comprennent maintenant que chaque individu, par sa parole (convaincre d’autres personnes) et ses actions, peut participer à un phénomène de reconquête du pouvoir financier (le seul et unique pouvoir de nos jours), tout en cultivant notre propre jardin (sortir une partie de son épargne du système bancaire en faisant l’acquisition d’or et d’argent physique).
Ce mouvement qui vise littéralement à faire sauter le système frauduleux des cours des métaux précieux via une liquidation des positions forcées (ShortSqueeze en anglais) peut paraitre utopique à un grand nombre d’experts financiers, mais il est en réalité certainement une arme que l’ensemble des peuples occidentaux doivent saisir.
Car au final, même si le Silversqueeze échoue politiquement dans sa tentative d’attaquer Wall Street et la finance transnationale mondialisée, il restera de cet essai, des investissements massifs et populaires dans un actif concret et bon marché (l’argent métal), qui à l’heure du Great Reset et de la Big Tech ne manquera pas, tôt ou tard, de prendre son envol…
source : https://geopolitique-profonde.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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