par Dominique Delawarde.
Aujourd’hui, jour anniversaire de la bataille de Camerone, deux bonnes nouvelles sont venues conforter les signataires de la lettre dans leur démarche.
1 – Le nombre de signataires de « l’Alerte » a « explosé ». Il est passé en 24 heures de 10 093 à 18 005 (+ 80%) et ce, malgré les menaces proférées par les destinataires de la lettre et les sarcasmes permanents d’une majorité des journalistes et des médias mainstream dévoués à ceux qui mènent notre pays vers l’abîme par leur inaction.
Pour être juste, je dois admettre que Cnews et Sud Radio se sont écartés de la meute mainstream malhonnête et malfaisante, et nous ont donné la parole dans de bonnes conditions (Bercoff, Morandini, Praud). Qu’ils en soient remerciés. Nos remerciements vont aussi aux nombreux responsables de sites ou de blogs, qui ont relayé notre alerte sans esprit partisan, politicien, bref vicieux…
2 – En creusant les résultats du sondage Harris Interactive pour LCI, on s’aperçoit que le soutien à notre lettre nous vient de tous les partis politiques et c’est un bien puisque notre alerte ne concerne pas la politique, mais l’avenir de la France, notre pays à tous. Il est particulièrement réjouissant de voir que les sympathisants écologistes nous soutiennent tout de même à 36% ; que 43% des sympathisants LFI, 44% des sympathisants PS, et même 46% des sympathisants LREM, dont les responsables politiques et leurs relais médiatiques sont pourtant « vent debout » contre nous, nous soutiennent aussi.
Cela indique clairement que certaines élites politiques sont déconnectées des préoccupations d’une part très importante de leur électorat. Et que les médias qui relayent 24h sur 24 leurs messages hostiles à la lettre ouverte des anciens militaires sont, une fois de plus, à côté de la plaque, ce qui n’est pas bien surprenant lorsqu’on connaît ceux qui les « contrôlent ».
Il va donc falloir, pour les politiques de tous bords, se saisir enfin de ce problème qui nous concerne tous, s’ils veulent garder leur électorat. Les problème évoqués dans la lettre ouverte seront probablement déterminants dans les futures échéances électorales. Quant aux médias, ils devront eux aussi évoluer s’ils ne veulent pas perdre le peu de crédibilité qui leur reste
Pour conclure, je voudrais ré-insister sur le fait que cette lettre ouverte n’est pas une lettre des généraux mais une lettre des anciens militaires de tous grades, attachés à leur pays. Un général n’est jamais qu’un homme comme un autre. Il a deux pieds, deux jambes, deux bras, un cœur et, parfois même, un cerveau. Il sera dans une position de stricte égalité avec tous les autres lorsqu’il aura quitté notre terre. Ni plus haut, ni plus bas, quel que soit son rang.
Pour terminer, je voudrais remercier les milliers de français de tous bords qui n’ont pas pu signer la lettre ouverte, mais qui nous ont apporté et nous apportent encore leurs messages de soutien ou leurs témoignages par tous les moyens disponibles.
Voici les trois derniers messages reproduits in extenso : les intéressés se reconnaîtront peut être. J’ai occulté les noms pour éviter qu’ils (ou elles) puissent être « sanctionnés » un jour… pour nous avoir soutenu. Avec ceux qui nous gouvernent, on ne sait jamais…
De Savoie :
Monsieur, mon épouse et moi-même tenons à vous remercier pour les propos que vous avez tenu lors de votre dernière intervention médiatique. Je ne ferai pas un long discours mais il est sur qu’en rapport avec une situation catastrophique au niveau sécurité, maintien de l’ordre, de par la faute de gouvernement successifs qui n’ont jamais eu la volonté, le courage de prendre ce problème à bras le corps, les forces armées sont le dernier rempart pour éviter que notre belle France se retrouve dans la plus noire des gabegies. Ainsi, nous vous apportons notre soutient, qui certes n’est pour le moment que moral, mais qui peut aller plus loin dans le cas de vos interventions. Il est grand temps que des hommes, des personnages, ayant vos connaissances, vos vécus, se manifestent pour faire prendre conscience à ces élus que trop c’est trop et qu’il doivent réagir face à toutes ces menaces. Merci encore pour cette prise de position (remercier également l’ensemble du staff, les personnes qui sont en accord avec vous). Très respectueusement. Mme, Mr. Bal…..
De ??? pas de code postal :
Monsieur
Merci à vous et à tous vos collègues. Mais nos politiques vont ils comprendre ? Leurs réactions montrent que non.
Votre cri d’alerte est pour nous un bol d’oxygène, nous nous sentons moins seuls.
Nous sommes effectivement très inquiets. Il faudrait changer tant de choses et appliquer aussi simplement les lois existantes mais pour cela il faut du courage, qualité absente depuis des décennies chez nos politiques successifs.
Si sanctions il y a pour certains j’espère qu elles ne seront pas trop sévères. Vous pourrez toujours invoquer que vous avez pris de la drogue et sous l’emprise de celle ci, vous avez eu « une bouffée délirante ». Ça marche pas mal en ce moment, ce genre de défense. Vous aurez compris mon humeur noir. Très respectueusement. Mme Ros…
De??? pas de code postal :
Bonjour je suis une simple citoyenne et je suis en total conformité au constat fait par les généraux chaque jour je rêve que tous ces jeunes minoritaires qui ne respectent pas, la, France de les mettre sur le larzac avec un bardat de 40kg et les faire crapahuter 50km par jour. Ça sert à rien de les amener devant des juges et de la mettre en prison.
Mme Guil… Milt….
Voici, avant de conclure, un témoignage, un article et une interview que j’ai trouvé intéressants :
Le premier est celui d’un ancien militant communiste qui nous parle de l’évolution des banlieues. Il date du 4 mars 2017.
L’article est celui de Mr Régis Desmarais
L’ interview est celle du général de Richoufftz surnommé « Le général des banlieues » pour son action passée.
Son interview sur LCI, où l’on voit la déconnexion totale des réalités pourtant vécues par une majorité de français, des journalistes et des intervenants présents sur le plateau.
Une autre très courte (1 minute) :
Conclusions : Les politiques et les médias qui les soutiennent vont probablement et progressivement éteindre une polémique qui tourne à leur désavantage. La crainte des conséquences électorales pour les politiques et des conséquences sur leur audience et sur leur crédibilité pour certains journalistes et les médias qu’ils servent vont les conduire à réviser leur stratégie de communication… Le futur électeur est roi, il ne leur a pas donné raison !
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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