Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un débat de fond, pas toujours très élégant, oppose aujourd’hui des catholiques — y compris traditionnels — favorables à la vaccination anti-COVID, y compris par des vaccins développés au moyen de lignées de cellules fœtales obtenues à partir de bébés avortés, et ceux qui, à l’instar de Mgr Athanasius Schneider, estiment que ces vaccins « souillés par l’avortement », doivent ou devraient être refusés en conscience pour cette raison, rejetant par là même l’argument de la « coopération éloignée au mal » ou du « volontaire indirect ».
Dans un récent article paru sous la signature d’Emmanuele Barbieri dans Corrispondenza Romana, une charge violente a été menée contre Pamela Acker, l’une des porte-parole du mouvement d’opposition à l’utilisation de vaccins produits ou testés (voire les deux) au moyen de cellules de fœtus avortés. Ses capacités scientifiques, sa bonne foi, ses motivations et même ses capacités de raisonnement ordinaires sont attaquées. Je dois dire que l’ensemble est déplaisant, dans un contexte où l’on parle tout de même de choses graves.
Je vous avoue ne pas avoir la patience, du fait de sa tonalité, de traduire ce texte de Barbieri, qui reflète de toute façon la vision aujourd’hui majoritaire. Je vous propose plutôt, grâce à l’aide du CEP (Centre d’études et de prospective sur la science) qui m’a transmis une traduction par Roberto Bonato de la réponse de Pamela Acker à Barbieri dans LifeSite en m’autorisant aimablement à la diffuser.
C’est cette traduction, légèrement retouchée, que je vous propose de découvrir ci-dessous. Le texte m’a particulièrement intéressée par la qualité de ses sources. Vous noterez qu’il émane d’une femme qui a mis sa peau au bout de ses idées, puisqu’elle a mis fin à une prometteuse carrière universitaire pour ne pas collaborer à une étude dont elle a appris qu’elle aboutirait, en cas de réussite, à la production d’un vaccin réalisé au moyen d’une lignée de cellules souches fœtales. — J.S.
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Vérités scientifiques, sophismes logiques et consentement
au mal :
une réponse à Emmanuele Barbieri
par Pamela Acker
On m’a demandé à plusieurs reprises de répondre à un récent article d’Emmanuele Barbieri, « Vaccins COVID-19 : Vérités scientifiques et Fake News ». Je trouve décevant qu’un tel article gagne en audience auprès de personnes raisonnables, car il commence par un sophisme ad hominem, se termine par un empoisonnement du débat, et il est truffé d’arguments épouvantail et d’erreurs pures et simples. Le ton fait appel à la fois à l’émotion et à l’autorité, car tout au long de son argumentation, l’auteur suggère — voire affirme carrément — que ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont soit ineptes, soit fourbes. En tout cela, il ignore la réalité du lien entre l’avortement et la science biomédicale – pourtant clairement documenté par les chercheurs eux-mêmes et contribue à la confusion croissante qui entoure la question du vaccin actuel contre le coronavirus, une technologie expérimentale contraire à l’éthique, imposée à la population à une échelle qui aurait été inconcevable il y a seulement un an.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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