Crise du logement
AstraZeneca et le doute légitime
Le premier ministre François Legault s’est vu servir la même médecine qu’il avait lui-même servie à Philippe Couillard il y a de cela quelques années quand l’ex-premier ministre libéral avait déclaré qu’une famille pouvait se nourrir convenablement avec un panier d’épicerie de 75 $ par semaine. M. Legault avait alors traité M. Couillard de déconnecté de la réalité.
Eh bien, lors d’une question de la députée de Québec solidaire Manon Massé qui demandait au premier ministre quel était selon, le prix médian des logements à Montréal, notre premier ministre répondit 500 $ à 600 $, ce à quoi la chef du Parti libéral Dominique Anglade n’allait surement pas manquer l’occasion de répliquer que François Legault était déconnecté.
Piqué au vif et bien résolu à dissiper l’ « imbroglio » que son intervention avait soulevé, M. Legault, lors d’un point de presse le lendemain, s’est empressé de rectifier qu’il ne parlait pas d’un logement pour une famille mais pour des étudiants qui se partageraient le coût du loyer.
À mes yeux, sans être dans la tête du premier ministre, je le soupçonne d’avoir utilisé une entourloupette digne d’un politicien aguerri pour se sortir habilement du guêpier dans lequel il s’était malencontreusement placé…
AstraZeneca et le doute légitime
Le décès de la Québécoise Francine Boyer, 54 ans, lié au vaccin AstraZeneca vient ajouter aux spéculations eu égard à ses effets collatéraux. François Legault et Christian Dubé allèguent que le risque zéro n’existe, et que les avantages à être vacciné surpasse de loin les inconvénients liés aux effets secondaires du vaccin. Soit!
Or même si la proportion de décès liés au vaccin AstraZeneca demeure minime, aux yeux de certains Québécois, elle existe bel et bien et, de facto, elle sème le doute à tel point que plusieurs hésitent à se faire vacciner par ce vaccin. Et, à mon point de vue, cette hésitation est tout à fait légitime et les autorités gouvernementales et de la santé publique se doivent de faire preuve de compréhension à leur égard.
Madame Boyer, une femme en excellente condition physique, est décédée à la suite de complications liées à AstraZeneca. C’est un fait dramatique pour ses proches. Sa mort, même si elle ne représente qu’un cas rarissime, revêt une importance capitale à laquelle on ne peut se soustraire.
Qu’on le veuille ou non, Francine Boyer est décédée et chaque décès entraine de vives émotions dans la famille et auprès des proches. Conséquemment, il faut respecter le choix de certaines personnes de refuser d’être vaccinées par le vaccin AstraZeneca…C’est une question de respect des libertés de chaque Québécois!
.Henri Marineau, Québec
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