Une belle histoire de revanche. Écartée par les États-Unis d’Amérique du projet de l’ISS ou Station Spatiale Internationale, la Chine a développé sa propre station permanente en orbite basse, dont le module central, long de 18 mètres et baptisé TianHe (Paix ou Harmonie des Cieux) vient d’être placé en orbite sans le moindre accroc par une fusée Longue Marche 5B.
Le premier module central sera complété par deux autres modules de 14.4 mètres, respectivement baptisés MengTian (Rêve des Cieux) et WenTian (Quête des Cieux). Au total, la Chine prévoit onze lancements en moins de deux années pour compléter sa station spatiale permanente. Trois taïkonautes chinois occuperont le module central dans le courant de cette année.
C’est l’administration Obama qui a écarté la Chine de toute participation à l’ISS au motif que les Chinois n’avaient aucune maîtrise technologique en la matière et surtout par crainte d’espionnage technologique. Ironie du sort, la station spatiale permanente chinoise sera la seule en orbite quand l’ISS sera retirée en 2024.
Sur un registre totalement différent mais lié au domaine spatial, la Chine a pour la premiere fois délibérément toléré des fuites- au compte-goutte il est vrai, sur un programme secret avancé centré autour de la propulsion antigravitationnelle qui fait un grand bruit au sein de la communauté du renseignement militaire US.
Cette belle performance est un simple rappel que les tentatives d’écarter la Chine de la course technologique comme ce fut le cas de manière flagrante avec le géant Huawei sont au mieux contre-productives et ne servent qu’à renforcer les capacités grandissantes de la Chine dans des domaines où elle était exclue.
Source: Lire l'article complet de Strategika 51