Alors qu’on a l’impression d’un revirement dans la presse main stream, qui au lieu d’agresser les traitements précoces commence à poser des questions au lieu d’affirmer (Capital, Marianne,..), le Quotidien du Médecin suit le chemin inverse. Il y a quatre jours, il sortait un article pour dénigrer les traitements précoces dans la Covid. On constate un revirement de la ligne éditoriale et on comprend mieux le besoin de sortir mon blog de ses colonnes.
Cet article met en avant les risques encourus par les médecins avec la position de l’Ordre, à l’affut, afin de dissuader les médecins de prescrire. C’est de l’intimidation qui marche.
On omet de signaler, à propos des prescriptions hors AMM, que ces prescriptions représenteraient 20% de toutes les prescriptions, cela a été mon cas dans mon exercice, l’intérêt des patients ayant toujours été mon premier objectif et celui de mes confrères. Ces risques sont pris tous les jours, chaque fois qu’un diagnostic, une ordonnance sont faits. Le médecin a l’habitude, c’est son métier.
Il y est écrit que l’Hydroxychloroquine voit sa délivrance interdite, en ville comme à l’hôpital. Erreur volontaire ou méconnaissance totale du sujet par l’auteur ? Cela n’a jamais été interdit en milieu hospitalier et les textes concernant l’ambulatoire ont été abrogés… il y a 9 mois ! ( Décret 2020-545 du 11 mai (Art 26), et Arrêté du 10 juillet (Art 36).)
Pour terminer le QDM enfonce le clou : « En cas de plainte, le médecin mis en cause devra démontrer que sa prescription n’est pas en contradiction avec ces données établies par les scientifiques », après avoir mis en avant des « risques de toxicité » de l’Ivermectine, pourtant 230 fois moins mortelle que le Doliprane sur 30 ans de recueil de pharmacovigilance de l’OMS !
Pourtant les données scientifiques sont bien établies avec plus de 50 articles, une dizaine de méta-analyses qui vont toutes dans le même sens. Si on peut discuter du niveau d’efficacité en fonction de la qualité des études, la présomption d’efficacité elle, n’est pas discutable, même en étant de mauvaise foi. Que ce soit pour cette efficacité ou le risque, entre Doliprane et Ivermectine, il n’y a pas photo dans les deux cas.
Le QDM ne s’arrête pas là dans son attitude. En effet, un des commentaires me met en cause, de la part d’un certain Pierre Hervé le 18/04 : « Calcul de CMI (in vitro) puis calcul du nombre de comprimés nécessaire pour atteindre cette CMI in vivo et du temps qu’il faut compte tenu de demi vie et coef de distribution pour être efficace ce calcul laisse rêveur quant à des résultats en quelques jours ! Cette question posée sur blog Maudrux fut retirée en moins d’une heure ! on peut se demander pourquoi ? ». Vous êtes tous témoins que la censure et le retrait de commentaires est quelque chose que je ne connais pas, bien au contraire. Je poste donc une réponse, disant que c’est un menteur, que je n’ai jamais retiré un seul commentaire de quiconque, d’autant plus que je pouvais facilement le contredire.
Ma réponse n’a pas été publiée, mais l’attaque elle est restée. Le QDM bafoue le droit à la défense. Il était pourtant bien placé pour vérifier dans ses archives qui avait tort et qui avait raison. En même temps, le journal a supprimé le blog qui était gelé depuis 1 mois, mais encore accessible. Maintenant il n’y a plus qu’une information très filtrée, qui rappelle celle de journaux comme la Pravda.
Pour terminer, vous vous rappelez également la lettre que m’a envoyé le directeur du journal, prétextant une refonte du site avec fermeture de tous les blogs. Vous constaterez que le blog de Liscia est toujours là, avec sa moyenne de 1 à 2 commentaires par billet.
Une presse libre en France ? Le problème c’est que certains luttent contre cette liberté et défendent la pensée unique.
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