par Dominique Delawarde
Rapport de situation planétaire Covid du 24 Avril 2021 0h00 GMT
Résumé: La contamination planétaire poursuit sa hausse (+10% sur 7 jours), toujours suivie, à quelques semaines d’intervalle, par une hausse de la mortalité (+7% sur 7 jours). Cette évolution est cependant très contrastée d’un pays à l’autre. L’Asie de l’Ouest (Inde, Iran, Turquie) et l’Amérique latine (Mexique, Colombie, Pérou, Équateur, Chili) sont clairement à l’origine de la détérioration et deviennent les nouveaux épicentres de l’épidémie. La situation de l’Afrique, non ou peu vaccinée, reste bonne et stable. Les pertes de l’Amérique septentrionale et de l’Europe, qui ont déjà payé les plus lourds tributs à l’épidémie, restent plus sévères mais stables.
Présentation des courbes de contamination et de décès planétaires,
Courbe de contamination planétaire au 24 avril 2021 (en bleu, moyenne quotidienne sur 7 jours)
S’agissant de la mortalité, un rebond est observée depuis le 19 février. Il concerne principalement l’Amérique du Sud qui marche vers l’hiver austral et qui est clairement redevenu l’épicentre de l’épidémie et, à un moindre degré, quelques rares pays asiatiques (Inde, Iran, Turquie) ou européens ( Pologne, Russie, Ukraine)
A noter que l’arrivée de la vaccination n’a pas changé grand-chose, à ce jour. Aujourd’hui, moins de 5 % seulement des habitants de la planète seraient vaccinés. Nous y reviendrons plus loin.
Aujourd’hui 3 sujets d’intérêt général sont à l’ordre du jour:
1 – Le manque de fiabilité des nombres déclarés par les États.
Ces nombres, nous n’avions cessé de le dire et de le répéter dès les premiers bulletins, sont loin d’être fiables. Certains pays peuvent surévaluer ou sous évaluer leurs pertes pour diverses raisons pouvant aller de l’insuffisance des moyens de collection des données à des motifs moins avouables de politique intérieure ou étrangère. Ce qui est vrai pour les nombres concernant le suivi de l’épidémie, est également vrai pour le suivi de la vaccination et de ses effets secondaires, nous le verrons plus loin.
Un exemple éclatant est venu illustrer cette vérité récemment. La France, la Belgique et les Pays Bas ne déclaraient pas les guérisons à domicile et restaient les trois seuls pays au monde à ne pas le faire, ce qui donnait un cumul aberrant de cas actifs pour ces trois pays. Une décision semble avoir été prise, en 2ème semaine d’avril 2021, pour donner enfin une estimation crédible du nombre de guérisons et donc, des cas actifs pour ces trois pays. En un seul jour, le nombre cumulé de guérisons inscrits dans les bilans pour ces trois pays a bondi de 5,6 millions.
Pour la France le nombre est passé de 303 639 guérisons hospitalières (les seules déclarées jusqu’au 11 avril 2021 à ….. 4 008 331 le 14 avril, en comptant, pour la première fois, les guérisons à domicile. Le taux de guérison pour la France (Nb de guérisons/nb de cas testés positifs) est donc passé, en un seul jour, de 6 % à plus de 77%….. Il en a été de même pour la Belgique qui est passé de 59 000 à 786 000 guérisons et pour les Pays Bas, qui ne déclaraient même pas les guérisons hospitalières et qui sont donc passé de 0 à 1 150 716 . Un total de 5,583 millions de guérisons est donc apparu brutalement dans les bilans en un seul jour (en estimant le nombre de guérisons à domicile qui avaient été «oubliées»).
Cette rectification très importante a considérablement impacté, dans le bon sens, les taux de guérison européens et mondiaux.
Inutile de s’étendre sur les raisons de la non déclaration des guérisons à domicile, mais le seul constat effectué montre le manque de rigueur et de sérieux du suivi de l’épidémie par certains pays et jette un doute considérable sur l’ensemble des déclarations faites par les États concernés mais aussi, par extension, par l’ensemble des États de la planète.
2 – Le consentement à la vaccination peut-il être vraiment éclairé aujourd’hui ? La balance «bénéfice-risque» est-elle la même pour tous ?
L’intérêt recherché par les vaccins Covid, aujourd’hui est, selon leurs concepteurs, d’éviter les formes graves de la maladie et les décès qui pourraient s’ensuivre.
Or, l’une des rares données observationnelles qui fassent consensus aujourd’hui est que les jeunes ont «infiniment moins» de chances de décéder de la Covid-19 que les personnes âgées. Le bénéfice présumé du vaccin n’est donc pas le même pour un jeune que pour une personne âgée, dite «à risque» ……
En cas d’effets secondaires graves liés au vaccin, qui touchent aussi bien les jeunes que les plus âgés, le jeune perd plusieurs décennies de vie, ou de qualité de vie. La personne âgée, elle, ne perd que moins de cinq ans, et parfois quelques mois seulement d’espérance de vie. Le risque de se faire vacciner n’est donc pas du tout le même pour un jeune et pour un senior.
A la lecture des deux paragraphes qui précèdent, chacun peut comprendre que la balance bénéfice-risque n’est pas la même pour un jeune et pour une personne âgée.
Entrons dans le détail des données chiffrées connues pour préciser ces différences.
L’exemple de la Suède, pays plus contaminé que la France (9,3% de la population testés positifs contre 8,5%) et dont le sérieux et la fiabilité nordiques rendent les données plus complètes, plus précises et moins contestables que chez nous, va nous aider à comparer avec précision les risques de décès des jeunes et des plus âgés. (source officielle suédoise)
En clair, 1 363 «jeunes» de moins de 70 ans sur 867 057 testés positifs soit 1,57 sur 1 000 contaminés, sont décédés de la Covid.
Et si l’on cible mieux dans la tranche des moins de 70 ans,
Entre 50 et 70 ans, le risque de décès passe à 1199 / 231 733 = 5,17 sur 1000 individus contaminés
A moins de 50 ans, le risque de décès passe à 164 / 635 324 = 0,26 sur 1000 individus contaminés
En revanche, 12 560 Suédois de plus de 70 ans, dont beaucoup ne sont jamais passés par les soins intensifs, sur 71 286 testés positifs sont décédés de la Covid , soit 176,2 sur 1000 individus contaminés.
Il faut être journaliste à BFMTV pour ne pas comprendre que le risque de décès par Covid d’un «jeune» de moins de 50 ans qui serait contaminé est de 678 fois inférieur à celui d’un individu âgé de plus de 70 ans. Tenter de faire croire aux populations que la balance «bénéfice-risque», seul argument avancé pour suggérer la vaccination, est la même pour tous, en oubliant délibérément d’évoquer, le rôle de l’âge (Zéro décédé de moins de 30 ans déclaré en Suède sur près de 14 000 décès) relève de la manipulation et du mensonge par «omission».
Car s’il y a bien zéro décès Covid de moins de 30 ans en Suède, le nombre de décédés de moins de 30 ans des suites de la vaccination, lui, n’est pas nul…..
Passons donc aux effets secondaires recensés par la pharmacovigilance française et publiés par l’ANSM.(Agence Nationale de Sécurité du Médicament).
En remarque préalable, il faut garder à l’esprit que ces effets secondaires déclarés sont loin d’être exhaustifs. C’est du moins ce que nous dit le Professeur Joëlle Micallef-Roll, l’une des responsables de la pharmacovigilance en France. Par exemple, dit elle, «s’il y a 100 cas, 20 peut être seront signalés, et peut être 10 ….». Ces deux nombres ne sont pas évoqués par hasard en conférence le 27 mars dernier. En clair, de 80 à 90% des cas d’effets secondaires ne seraient donc pas signalés. La partie connue, sur laquelle les médias se font d’ailleurs très discrets, représenteraient donc la partie émergée de l’iceberg….
Mais quels sont donc les nombres d’effets secondaires connus et publiés par l’ANSM ?
Le 9 avril, l’ANSM reconnaissait, dans son rapport, connaître 1 effet secondaire grave pour 2 127 vaccinés et 438 décès, soit 1 pour 27 000 vaccinés. Ces effets concernaient toutes les classes d’âge. Ces nombres connus n’étaient pas exhaustifs et ils étaient donc inférieurs, voire très inférieur aux nombres réels, comme énoncé précédemment. Ils ne concernaient que 10 millions de vaccinés.
Si on les rapporte à l’ensemble de la population française, il faut multiplier par 7 pour connaître le coût minimum de la vaccination en terme d’effets secondaires. Ce qui donnerait au minimum, car les données connues ne sont pas exhaustives, 31 000 effets secondaires graves et plus de 3 000 décès post-vaccinaux pour la France si toute la population devait être vaccinée. Ça n’est pas rien, même si le silence médiatique sur le sujet font que ces données n’existent pas dans l’esprit des gens puisque les médias n’en parlent pas …Les TV ne filment pas les jeunes qui décèdent de thrombose ou qui resteront handicapés des suites du vaccin. Le jeune étudiant en médecine de Nantes décédé à 24 ans, n’a pas perdu quelques mois d’espérance de vie, mais plusieurs décennies….
C’est avec les données évoquées ci dessus qu’il faut évaluer la balance bénéfice risque par tranche d’âge, sans d’ailleurs connaître l’intégralité des effets secondaires à moyen et long termes, faute de recul (les vaccins proposés étant toujours expérimentaux jusqu’à 2023).
Si l’on peut comprendre que les plus fragiles et/ou les plus craintifs des seniors, sous la pression permanente et anxiogène des politiques et des médias, puissent estimer que «leur» balance bénéfice-risque penche en faveur du vaccin, il devient stupide, voir criminel, de vacciner les moins de 30 ans et de risquer des effets secondaires, alors que pas un seul décès de moins de 30 ans n’a été déploré en plus d’un an d’épidémie en Suède sur près de 14 000 décès de la Covid.
Il reste d’ailleurs très discutable de vacciner les moins de 50 ans dont les taux de mortalité sont extrêmement faibles et inférieur aux taux de mortalité connus (non exhaustifs) liés à la vaccination.
164 personnes de moins de 50 ans sont décédés de la Covid-19 en Suède en 16 mois d’épidémie pour 5,7 millions de suédois de moins de 50 ans. En appliquant le taux de décès lié au vaccin, actuellement connus par la pharmacovigilance française, de 1 sur 27 000 (non exhaustif), à la tranche de population suédoise de moins de 50 ans (5,7 millions d’h), on obtient au minimum 211 décès du vaccin, … et peut être davantage….., et plus de 2 000 effets secondaires graves…..
On me rétorquera que la vaccination d’une part aussi large que possible de la population vise principalement à protéger les plus fragiles, donc les seniors, que la vaccination n’est efficace que si elle touche 60% de la population et que la solidarité intergénérationnelle doit jouer en faveur des plus âgés. Cet argument n’est pas recevable pour deux raisons:
1 – Le vaccin n’empêche, en aucun cas, d’être contaminé ou contaminant. Il est sensé empêcher les formes graves de la maladie. En clair, vacciner les plus fragiles devrait suffire, avec, bien sûr, le traitement précoce pour tous, en cas de contamination.
2 – Quel senior (j’en suis un) digne de ce nom accepterait de voir ses enfants de moins de 30 ans prendre des risques pour leur santé ou pour leur vie en se faisant vacciner alors qu’ils ne risquent rien, ou quasiment, s’ils sont contaminés par la Covid, dans le seul espoir de gagner quelques mois d’espérance de vie pour la sienne. La solidarité intergénérationnelle doit jouer en faveur de nos enfants. Il me paraît personnellement inenvisageable de leur pourrir la vie pour préserver une toute petite partie de la mienne.
Sur la balance bénéfice-risque du vaccin selon l’âge des individus, le lecteurs visionnera avec intérêt le début (quelques minutes) de l’interview de l’ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, le britannique Mike Yeadon. (version française)
Il visionnera également la dernière interview du Professeur Raoult qui aborde le même sujet à partir de la 7ème minute.
Il est en phase avec Mike Yeadon sur l’inutilité de vacciner les jeunes.
Pour éclairer son jugement le lecteur pourra prendre connaissance des documents suivants qui présentent des informations alternatives qu’on ne trouve jamais dans nos médias mainstream.
Une vidéo solidement argumentée:
Un article de Nicole et Gérard Delépine publié le 16 avril
Un sondage en ligne de l’hebdomadaire Le Point qui devrait réjouir les vaccino-prudents. Sur près de 66 000 personnes ayant répondu à ce sondage, 86,8% se prononcent contre la vaccination obligatoire contre la Covid-19
Le sondage anglo-saxon YouGov réactualisé au 20 avril 2021 et portant sur les tranches de population non encore vaccinées pour tenter de connaître ceux qui se feraient vacciner la semaine prochaine si un vaccin était disponible pour eux (sans commentaire)
3 – Où en est la vaccination dans le monde et pour quel résultat ?
A ce jour, la proportion de personnes vaccinées sur la planète augmente très lentement.
800 millions de doses auraient été injectées en 4 mois. A deux doses pour être vacciné, moins de 400 millions d’individus, sur une population mondiale de 7,9 milliards d’habitants, auraient donc reçu les deux doses. Cela ne représente que 5% de la population mondiale, ce qui est très peu, avec de très fortes disparités d’un pays à l’autre entre 65 pays qui n’ont toujours pas commencé leur campagne et Israël qui aurait déjà donné une première injection à près de 62 % de sa population et une deuxième injection à 57,8% de ses habitants.
Notons que l’apparition de nouveaux variants est susceptible de remettre en cause, dans les semaines et les mois à venir, l’efficacité présumée des vaccins qui ont d’ailleurs toujours un statut expérimental jusqu’à 2023.
Dans les pays les plus «vaccinés» au monde, l’épidémie est loin d’être éradiquée .
En Israël, avec encore 31 décès hebdomadaires, le taux de mortalité sur 7 jours reste aujourd’hui bien supérieur à ce qu’il était l’été dernier, sans vaccin, après le premier épisode épidémique. (Pour mémoire, du 7 au 14 juin 2020 par exemple, il n’y avait pas eu un seul décès en Israël).
La campagne éclair de vaccination qui a démarré le 19 décembre piétine depuis quinze jours en raison d’un nombre de vaccino-prudents plus élevé (plus de 35%) que ce que disaient les sondages (25%). Elle a été accompagnée, contre toute attente, par une explosion de la contamination et du nombre de décès qui a duré 4 mois. Le recul actuel de l’épidémie, qui n’est toujours pas une éradication, peut être attribué à plusieurs facteurs. Le confinement dur de deux mois, le réchauffement des températures à l’approche de l’été, et peut être le vaccin, sans qu’on puisse en être sûr, car plusieurs centaines de vaccinés ont été contaminés et sont décédés de la Covid en Israël ….
Aux Émirats Arabes Unis, au Chili et au Royaume Uni un scénario identique au scénario israélien a pu être observé: explosion de la contamination et des décès accompagnant les campagnes vaccinales. Si la situation s’améliore aujourd’hui au Royaume Uni, et, à un moindre degré, aux Émirats où la contamination est désormais beaucoup plus élevée (+ 70%) qu’avant le début de la vaccination, la situation du Chili, qui marche vers l’hiver austral, devient préoccupante.
Le bilan actuel du Chili peut se résumer en une phrase: «plus on confine, plus on vaccine, plus la contamination et le nombre de décès augmentent.»
4 – Enfin deux vidéos à ne pas manquer pour ceux qui veulent aller au fond des choses.
Une vidéo de 4 minutes de Peter McCullough, un professeur de médecine américain, qui explique et dénonce la manipulation médiatique visant à occulter les traitements précoces, efficaces, et peu onéreux au profit du développement d’une politique d’exclusivité vaccinale. Ce témoignage n’est pas unique en son genre, loin s’en faut. A chacun de se faire une idée sur ce qu’aurait été la mortalité dans les grands pays occidentaux si la prise en charge et le traitement précoce avaient été appliqués dès le début ….. comme cela a pu être le cas dans de nombreux pays en voie de développement qui ont obtenu de bons résultats.
La deuxième vidéo est une courte conférence de presse de Boris Johnson qui, après l’expérience vaccinale conduite dans son pays, et en liaison avec ses «conseillers scientifiques», considère et déclare déjà:
1 – Que la vaccination ne réglera probablement pas le problème de la Covid.
2 – Que le virus et ses variants continueront de circuler «comme celui de la grippe» et qu’ «il nous faudra apprendre à vivre avec».
3 – Qu’il faut préparer la phase suivante et qu’il a décidé pour cela la création d’une task force de chercheurs visant à trouver, avant Septembre 2021, non pas de nouveaux vaccins, mais des médicaments visant à traiter précocement les premiers symptômes, à domicile, pour éviter l’aggravation de l’état des malades et l’engorgement des structures hospitalières.
On croirait entendre, en avril 2021, dans la bouche de Boris Johnson, les solutions proposées par l’IHU de Marseille dès mars 2020, . Manifestement, le premier ministre britannique et son entourage ne croient déjà plus en l’efficacité du vaccin. Grâce au Brexit, Johnson a retrouvé sa liberté d’expression et il en fait usage. Il n’a pas besoin de passer par les instances européennes et par ses ukases et par sa corruption pour faire évoluer, dans le bon sens, la politique sanitaire pour son pays.
Cette vidéo vient à point nommé après la précédente…..
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Point de situation du Samedi 24 avril 2021 0h00 GMT
Si l’on s’en tient à l’évolution des quatre indicateurs (contamination, cas actifs, cas critiques et décès déclarées), la situation se détériore encore dans le monde, et surtout en Asie de l’Ouest et en Amérique latine qui marche vers l’hiver austral. Elle s’améliore très légèrement en Europe, et reste stable en Amérique septentrionale.
A la lecture du tableau qui suit, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie et en Afrique, plus élevée en Amérique septentrionale et en Europe; et à quel point elle flambe en Amérique latine (Brésil, Mexique, Colombie) et en Asie (Inde, Turquie, Iran).
Depuis le début de l’épidémie:
219 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 146,22 millions de cas déclarés (+ 5,72) 3,1millions de décès; 124,3 millions de guérisons; 18,8 millions de cas «actifs» dont 110 000 en état critique
35 pays ont déclaré plus de 11 500 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès: dans l’ordre des pertes: (USA, Brésil, Mexique, Inde, Royaume Uni, Italie, Russie, France, Allemagne, Espagne, Colombie, Iran, Pologne, Argentine, Pérou, Afrique du Sud, Indonésie, Ukraine, Turquie, République Tchèque, Roumanie, Hongrie, Chili, Belgique, Canada, Équateur, Pays Bas, Portugal, Pakistan, Philippines, Bulgarie, Irak, Suède, Égypte, Bolivie,.
A l’échelle de la planète, la mortalité liée à la « pandémie » atteint désormais une moyenne quotidienne sur les derniers 7 jours de 12 433 décès/jour (en hausse de 7%)
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux du Brésil, de l’Inde, des USA, et de l’Argentine. Ces quatre pays ont déclaré, à eux seuls 48,1% des nouveaux décès de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent une part des pertes mondiales de 19,6% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent plus de 80% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. La part de l’Amérique latine et de l’Asie vont augmenter, celles de l’Amérique septentrionale, de l’Europe, de l’Afrique, et de l’Océanie vont donc se réduire.
Pour relativiser encore et toujours cette crise sanitaire, voici la comparaison avec les épidémies du siècle dernier:
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Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés:
1 – L’Amérique latine :
Avec près de 890 000 décès déclarés, l’Amérique latine est toujours très largement devancée par l’Europe pour le nombre total de décès, mais elle se trouve au même niveau pour le taux de mortalité par millier d’habitants (1,35).
En Amérique latine, les pertes humaines hebdomadaires plafonnent aujourd’hui à plus de 30 000 , principalement en raison du lourd bilan brésilien. Les décès se concentrent dans douze états qui déclarent plus de 98 % des décès «latinos» et plus de 3 500 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
Le nombre des décès hebdomadaire reste élevé, particulièrement au Brésil, mais il s’inscrit désormais en baisse à 2500 décès/jour (moyenne des 7 derniers jours).
Au Mexique, le nombre de décès journaliers reste élevé et même en légère hausse. Il reste au dessus de la barre des 400 décès/J sur les 7 derniers jours.
2 – L’Europe.
La situation s’améliore en Europe: moins de de contamination (-12%), de décès (-7%) et de cas critiques que la semaine dernière.
17 364 des 23 476 décès européens déclarés cette semaine le sont dans huit pays avec, dans l’ordre: 3 499 Pologne, 2 706 Russie, 2 604 Ukraine, 2 333 Italie, 2 121 France, 1 479 Allemagne, 1 446 Hongrie, 1 176 Roumanie. Pour les 41 autres pays ou territoires européens, le nombre des décès est bien moindre. Ces nombres restent plus faibles que ceux du pic épidémique d’avril dernier pour une majorité de pays à l’exception notable de la Russie, de l’Ukraine, de l’Allemagne, des 4 pays du pacte de Visegrad et des pays du Sud Est de l’Europe.
La situation du Royaume Uni s’améliorerait considérablement si l’on en croit les données officielles. La récente déclaration de Boris Johnson disant que le virus et ses variants ne disparaîtraient probablement pas avec la vaccination et qu’il fallait se préparer à «vivre avec», comme on vit avec la grippe, en recherchant notamment des traitement précoces pour l’automne prochain, est révélatrice du peu de confiance que lui même et les scientifiques britanniques accordent encore au vaccin pour résoudre la crise sanitaire.
Le bilan total des pertes Covid du Royaume Uni devrait tout de même rester le plus élevé d’Europe devant celui de l’Italie. Il a passé le cap des 127 000 décès. La vaccination de masse a débuté au début de décembre et 49% de la population aurait reçu une première injection en quatre mois; 16,5% seulement auraient reçu la 2ème.
La situation de l’Italie s’améliore: Baisse du nombre de nouveaux cas de 11% et des décès de 16% sur 7 jours
La situation de la France est stable. Le nombre de contamination s’inscrit en baisse depuis le 6 avril. Le nombre de cas critiques plafonne sous la barre des 6000. Le nombre de décès hebdomadaire est stable
A ce jour, 7,5% des Français auraient reçu leurs deux doses de vaccin (en 4 mois de campagne …)
Pour le nombre des décès, la France devrait franchir le cap des 110 000 avant fin mai.
Le taux de mortalité Covid français reste, à ce jour, de 4 fois supérieur à la moyenne mondiale avec 1,57 décès pour mille habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 0,4 pour mille. Pour le nombre des décès, la France reste à la quatrième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière le Royaume Uni, l’Italie et la Russie (pays de très loin le plus peuplé d’Europe).
S’agissant de la «létalité» Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France affiche un taux de 1,88%, grâce aux campagnes massives de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains. (Pour mémoire: létalité Covid européenne: 2,28% et mondiale: 2,12%)
A l’IHU de Marseille, la létalité observée sur plus de 10 000 patients traités précocement à la chloroquine est de 0,55%
La France teste toujours plus, ce qui explique que la contamination déclarée y reste plus élevée qu’ailleurs. Elle est à la 31 ème place mondiale pour le nombre de tests réalisés pour 1000 habitants depuis le début de l’épidémie (1 129 tests déclarés pour mille habitants)
La situation de l’Espagne, pays latin non confiné, est stable. La contamination s’inscrit désormais en très légère hausse, le nombre des cas critiques est stable, mais celui des décès est en baisse à 87 décès/jour sur 7 jours)
La situation de l’Allemagne est stable: La contamination reste élevée, le nombre des cas critiques et des décès sont en légère baisse. L’Allemagne n’a vacciné d’une première dose, à ce jour, que 22,1% de sa population, 6,2% ont reçu les deux doses
Avec un taux de mortalité de 2,06 décès par millier d’habitant, la Belgique est désormais précédée par la Hongrie (2,72 décès/1000h), la République Tchèque qui a atteint les 2,69 décès par millier d’habitants, suivie de la Bulgarie (2,29 décès/1000 habitants). La Belgique, siège des institutions européennes, pays de brassage et de passage, restera toutefois un pays «cluster».
En Russie, la contamination a été divisée par trois depuis le pic du 26 décembre. Le nombre des décès hebdomadaire est stable.
3 – Asie de l’Ouest (Inde, Turquie, Iran)
La situation sanitaire se détériore nettement en Asie de l’Ouest (Inde, Turquie, Iran)
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) reste toujours très peu touchée par la pandémie. La Chine continue de bien se porter. Avec 90 cas déclarés en 1 semaine, 306 patients sous traitement dont cinq cas sérieux, elle a désormais appris à vivre avec un nouveau virus sur son sol.
Depuis le début de l’épidémie, l’Indonésie, pays le plus touché d’Asie de l’Est enregistre un taux de mortalité dérisoire de 0,161 décès pour mille habitants. Taïwan, pays le moins touché et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,4 par million d’h (10 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 9 800 décès pour 126 millions d’h soit 0,078 décès /mille h.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui a enregistré l’essentiel des pertes en Asie. Malgré un rebond très net de la contamination et du nombre de décès en Inde, ces pertes restent très limitées si on les rapporte au nombre d’habitants. Malgré les délires d’exagération médiatique sur la situation en Inde, la situation y reste beaucoup moins sérieuse qu’en Europe en taux de mortalité par million d’habitants. S’agissant de l’Iran, ce pays est toujours un pays sous sanctions économiques «maximales» de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 5ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie (0,810 décès/millier d’h), derrière l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid, le Liban, la Géorgie et la Jordanie et juste devant…. Israël (0,690 décès/mh). Ces taux de mortalité asiatiques, y compris celui de l’Inde aujourd’hui, restent très inférieurs aux taux des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
4 – L’Amérique septentrionale:
La contamination est en très légère baisse aux USA qui enregistrent aussi une baisse continue et sensible des cas critiques (division par deux) et des décès (division par quatre) depuis le 11 janvier. 40 % des citoyens US ont reçu une première dose de vaccin, 25% de la population ont reçu les deux. 64% des non vaccinés seraient encore «vaccino-sceptiques» selon le suivi sondagier «You-Gov».
L’épidémie restera agressive aux USA pour quelques semaines encore. Ils garderont la première place mondiale pour le nombre des décès. Celui ci devrait passer le cap des 600 000 vers la mi-mai (130 fois les pertes déclarées par la Chine).
Au Canada, le nombre de nouveaux cas déclarés a doublé depuis un mois. Pour autant le nombre des décès n’est encore qu’en légère hausse (moyenne de 49 décès par jour). Le taux de mortalité Covid déclaré par les canadiens (0,63/1000h) reste inférieur de moitié à celui de l’Europe (1,35/1000h) et des deux tiers à celui des USA (1,76/1000 h).
5 – L’Afrique se porte toujours bien:
La mortalité liée au Covid y reste dérisoire et poursuit très lentement sa baisse. Tous les voyants restent au vert. Le variant Sud Africain y est en voie de disparition. L’Afrique redevient, avec l’Océanie, le continent le moins touché par l’épidémie. La situation en Afrique du Sud est stable. Avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Éthiopie et la Libye, seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 2 600 décès déclarés, elle regroupe 80 % des décès africains de la Covid.
6 – L’Océanie:
L’épidémie y est quasiment terminée. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 61 971 cas dont 41 404 ont déjà été guéris et 1 184 sont décédés. Il reste 19 383 cas «actifs» (dont 14 131 en territoires français d’outre mer ….qui ne déclarent toujours pas les guérisons à domicile, et 8 cas sérieux ou critiques (tous en territoire Français d’outre mer). Le continent océanien a déclaré 18 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid de 0,028 décès pour mille habitants depuis le début de l’épidémie reste dérisoire (France: 1,57), et très inférieur au nombre de décès liés à la circulation routière sur le continent océanien.
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Nombre de décès pour 1000 habitants des 34 pays de la planète qui ont enregistré plus de 12 800 décès.
La moyenne mondiale étant de 0,4 décès pour 1000 habitants, 999,6 personnes sur 1 000 ont donc survécu à la Covid-19
Commentaires sur le tableau ci dessus :
1 – Douze pays de l’OTAN, dont les puissances majeures, se situent dans les quinze premières places de ce triste classement, les autres membres de l’OTAN ne sont d’ailleurs pas très loin: Grande fragilité des populations âgées et en surpoids? Faillite des systèmes de santé ? Ou incompétence des gouvernances ? Quelles que soient les réponses à ces questions, elles n’augurent rien de bon en cas de conflit majeur impliquant tout ou partie de l’OTAN … contre un adversaire potentiel eurasiatique (Chine, Russie, Iran) ….
2 – Les donneurs de leçons anglo-saxons (USA, UK) et, à un moindre degré, l’Allemagne et la France, pays qui tiennent encore le haut du pavé dans les institutions internationales (OMS, ONU, FMI, Banque mondiale, UE, OTAN), sont désormais assez mal placés pour prodiguer leurs conseils, avec condescendance, au reste du monde, et pour ramener leur «science» à tout propos. Les pays du tiers monde ont observé avec intérêt la gestion «à l’occidental» de la crise sanitaire. Ils sauront, au fil du temps, se rallier aux partenaires les plus fiables …. accélérant ainsi le déclin en cours de ceux qui ont failli.
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Un tableau présente ci après les bilans du 24 avril 2021 0h00 GMT des 68 pays ayant déclaré plus de 3 150 décès (97,5% des pertes)
Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 24 Avril 2021 0h00 GMT
Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 0,397 décès /mille h et européen: 1,35 décès/mille h
Nombre de décès Covid déclarés par millier d’habitants et depuis février 2020, des 33 pays européens de plus de 1,5 million d’habitants affectés par l’épidémie (au 10 avril 2021 0h00 GMT)
Commentaires sur les deux tableaux ci dessus :
1 – Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe (pacte de Visegrad excepté) ont beaucoup mieux géré cette épidémie que les pays de l’UE de l’Ouest et du Sud.
2 – Sans confinements ni mesures répressives, la Suède a fait mieux que de nombreux grands (et moins grands) pays européens, alors même que sa population, non confinée et plus âgée que la notre, a été l’une des plus «contaminée» au monde: 9,25% de la population suédoise ont été testés positifs contre 8,3% en France, 6,5% en Italie, 6,4% au Royaume Uni ….. Il y a eu manifestement, en Suède, une prise en charge et des traitements précoces des patients, meilleurs que dans d’autres pays ….. Les faits ont montré que les «experts» qui prévoyaient 96 000 décès en Suède pour la fin d’avril 2020 se trompaient très lourdement; et que les médias et les politiques qui relayaient bêtement les délires des «experts» jusqu’à prophétiser, pour certains, 400 000 décès pour la France à l’automne 2020 se trompaient aussi… Aucun d’entre eux n’a jamais reconnu ses erreurs……
3 – Le classement de la Suède pour le nombre de décès par million d’habitants s’améliore avec le temps. La Moldavie et la Roumanie par exemple, viennent de la dépasser, d’autres pourraient le faire bientôt. Si l’on en croit sa courbe de décès, la Suède se sort d’affaire progressivement et surtout, avant beaucoup d’autres pays européens …. et avec beaucoup moins de casse …..
Courbe des décès déclarés Covid en Suède
4 – Quant à la Biélorussie, qui recevait des exhortations de l’OMS, des pressions du FMI, des conseils de confinement du président français, grand spécialiste de la chose, et des torrents de critiques des politiques et des médias mainstream occidentaux qui voulaient «ramener leur science» et voir ce pays singer les décisions débiles de leurs gouvernances dans la gestion de la crise sanitaire, il s’en sort avec un taux de mortalité de 5 à 7 fois inférieur à celui des donneurs de leçons: l’un des meilleurs d’Europe. Il est vrai que ce pays n’a pas été une destination touristique très prisée des occidentaux, principaux porteurs et vecteurs d’infection et de chaos sur la planète ….
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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