Élisabeth Lévy dérape sur la «tête d'Arabe» de Sonia Mabrouk

Élisabeth Lévy dérape sur la «tête d'Arabe» de Sonia Mabrouk
Élisabeth Lévy dérape sur la «tête d'Arabe» de Sonia Mabrouk

C’est peut-être les confinements successifs, l’explosion de la saleté à Paris, une santé fragile ou les effets du Grand Reset, mais la pasionaria sioniste Élisabeth Lévy a basculé du côté obscur de la raison. Elle vient d’en apporter la preuve en plateau à plusieurs reprises. Le gouvernement doit tout faire pour revenir à une situation normale et rendre sa santé mentale à Mère Sionarde.

On la savait passionnée, mais au moins, elle ne cachait pas son jeu : adepte d’un sionisme dur, anti-musulmane au possible, pro-force brute contre les racailles et les Palestiniens (notez l’amalgame), son discours va bien au-delà de celui de Zemmour, finalement plus mesuré, plus prudent, même si les racines sont identiques.

La folle (folle dans le sens d’amoureuse) du national-sionisme a lâché ses chiens pendant une émission de CNews, devant la journaliste Sonia Mabrouk, qui vient pourtant d’écrire un livre relativement siono-compatible. Mais plutôt de tendance Marianne que de tendance Causeur, l’ancien titre de Jean-François Kahn développant un sionisme français (on dira républicain) et Causeur un sionisme israélien, 100 % netanyahiste.

Commençons par la séquence à l’origine de la polémique :

 

Devant la levée de boucliers de la planète antiraciste mais aussi des vrais républicains, pour qui il n’y a pas les juifs d’un côté, les Arabes de l’autre et les Français au milieu, la Lévy s’est expliquée chez Hanouna, qui est devenu le juge de paix de la télévision… et de la politique. Le Monde a sorti un gros dossier – pas vraiment à charge – sur lui et sa nouvelle puissance, nous y reviendrons.

 

La défense de la Lévy est habile : si la socioculture parle de « minorités visibles », c’est donc qu’elles le sont et qu’on peut les reconnaître à leur faciès, en substance. Du coup, en parlant de têtes d’Arabes, la Lévy serait dans la ligne antiraciste. Hélas, venant de la figure féminine (mais pas féministe) du hard sionisme, tête d’Arabe ressemble plus à une cible dans la lunette d’un soldat israélien qu’à un visage d’enfant frisé.

Le sionisme rend-il fou ?

Comme Alain (Finkielkraut), qui est son grand ami, Élisabeth ne supporte visiblement plus la contradiction. Et pourtant, que ce soit sur le plateau de CNews ou chez Hanouna (en duplex), elle n’est pas chez l’ennemi de classe, ou de race, si l’on ose dire. Elle n’écoute plus personne, elle ne parle plus, elle hurle, une autre vidéo en apporte la preuve.
C’est ça aussi le problème de la télé : quand on s’expose autant, eh bien, on s’expose.

 

On voit que l’entendement, au sens littéral du terme, d’Élisabeth est atteint. Mais en étudiant un peu son discours (on lit ses éditos dans Causeur), on comprend que cette femme qui raisonne plutôt bien et qui s’exprime avec énergie et précision, part d’un postulat dangereux : le sionisme. Dangereux parce que comme toute idéologie, le sionisme est totalitaire, et veut la mort des autres idéologies, ou de ses ennemis supposés. À partir de là, incarner le sionisme en France mène inévitablement à des situations intenables, des prises de position (contre Mabrouk, pour Duhamel) qui heurtent les Français.

Quoi qu’on pense de son positionnement politique (elle a été lancée par Elkabbach sur Europe 1), quand on voit Sonia Mabrouk, on voit d’abord une jolie femme, et quand on l’écoute, on entend une femme intelligente. La belle Arabe cultivée ferait-elle peur à Mère Sionarde ?

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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