Huit acquittements et cinq condamnations à des peines dérisoires ; tel est le verdict en appel après cinq longues années d’enquête et de batailles judiciaires.
Par cette décision, nos collègues sont immolés une seconde fois.
Devant un tel laxisme judiciaire, on peut légitimement s’interroger sur le poids que les cartels ont pu jouer dans cette décision de justice.
Les neuf jurés tirés au sort ont-ils subi des pressions de la part des gangs ? Car la question de la corruption des jurés n’est pas un fantasme.
Dans une note récente, Philippe Jean-Draeher, président de Cour d’assise, alertait sur « la difficulté de juger les criminels » en dénonçant « des acquittements totalement infondés et contraires aux certitudes ».
La puissance des gangs de narcotrafiquants soutenus indirectement par les mouvements indigénistes au nom de la lutte contre de prétendues violences policières est en train de dépasser la fiction.
Justice ne sera jamais rendue pour nos collègues brûlés vifs par de véritables sicarios (tueurs) à la solde du crime organisé sur fond de radicalisation religieuse.
Il s’agit ici d’un problème purement politique.
Aux Philippines, le président Duterte a donné les moyens aux services de police et de justice pour lutter efficacement contre les gangs avec un soutien politique sans faille.
Bilan ? Les résultats sont spectaculaires. Mais naturellement les associations droit-de-l’hommistes hurlent en prenant la défense des gentils dealers qui décapitent leurs rivaux et terrorisent la population locale.
En France, par contre, la défenseure des droits demande la création de zones sans contrôle d’identité pour garantir toujours plus d’impunité aux dealers pendant que les médias désinforment l’opinion publique en travestissant la vérité dans les affaires Théo et Zecler.
Dans ce contexte particulier, notre syndicat France Police – Policiers en colère appelle les collègues à participer dans le calme au rassemblement prévu ce mardi 20 avril à 12h30 devant le Tribunal de Paris au 10 boulevard du Palais.
Pas de genou à terre. Jamais.
Force et honneur.
Source : France Police
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