Suite à l’arrêt de la cour de cassation dans l’affaire Sarah Halimi, les représentants les plus agressifs de la communauté juive organisée ont lancé une offensive dans les médias mainstream et sur les réseaux sociaux pour obtenir un procès, c’est-à-dire changer la loi. En effet, ils considèrent que le meurtrier de Sarah Halimi, s’il a eu une bouffée délirante le soir du meurtre, doit être jugé pour crime antisémite. Tous les agents sionistes de la médiasphère sont donc intervenus, dans un chœur magistral, pour réclamer la négation et la révision du procès, qui a pourtant été définitivement jugé, après appel et cassation.
Mais ce que Lobby veut, Président veut !
Ainsi, dans sa longue interview accordée au Figaro, le président de la pseudo-république a réclamé un changement du droit français, ce qui ne s’était jamais vu.
Le chef de l’État a-t-il obéi à l’injonction du représentant d’une minorité religieuse, violant de la sorte la loi de séparation de l’Église – ce qui inclut la synagogue – et de l’État ? Heureusement pour Macron, les lois sont violées chaque jour en France à l’Élysée et Matignon, qui ont uni leurs talents pour réduire la plupart des libertés des Français : liberté de mouvement, liberté d’exercer leur travail, liberté d’enseigner, jusqu’à la liberté de soigner.
L’ensemble de ces « restrictions » pour des raisons prétendument sanitaires est si grave que les décisions les plus étranges, les plus iniques, peuvent être prises dans un tel contexte. Et celle de changer la loi de tous pour le profit de quelques uns en est l’illustration la plus délirante.
Quand cette parodie de gouvernance va-t-elle s’arrêter ?
Mais avec un président faible, veule et velléitaire, tout est possible pour qui sait faire pression. Et la pression fut, et reste, énorme. Jugez-en par ces tweets :
#SarahHalimi Suivant les réquisitions du parquet général la cour de cassation rejette la possibilité que se tienne en France le procès de l’antisémitisme islamiste qui tue. Désormais on peut dans notre pays torturer et tuer des Juifs en toute impunité @EmmanuelMacron @E_DupondM
— Francis Kalifat (@FrancisKalifat) April 14, 2021
Si le droit français conduit a déclarer irresponsable l’auteur d’un meurtre antisemite, reconnu comme prémédité, et si la consommation de drogue devient une circonstance atténuante, alors il faut changer la loi ! D’urgence ! #SarahHalimi
— Jacques Attali (@jattali) April 17, 2021
Au nom d’Esther , sœur de Sarah #Halimi que j’ai l’honneur d’assister , je veux dire ma tristesse et mon écœurement .J’en arrive à penser qu’en certaines matières , le monde est saisi d’une bouffée délirante. https://t.co/RTJkpkjMT5
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) April 14, 2021
Eric #Zemmour sur @CNEWS à propos de Sarah #Halimi : « Quand on jette un chien par la fenêtre, on prend un an de prison. Quand on jette une femme par la fenêtre on ne fait pas de prison et on est excusé par des raisons psychiatriques » #FAI
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) April 16, 2021
Par bien des aspects, l’affaire de cette sexagénaire juive assassinée a été révélatrice de graves maux français. Au fond, appelons cela un scandale.
La mort solitaire de Sarah Halimi
Repost ⬇️ https://t.co/Z1aWVvT74S
— Anne Rosencher (@ARosencher) April 14, 2021
Pétition : « Je demande officiellement à Anne Hidalgo que la rue de Paris où Sarah #Halimi a été assassinée parce qu’elle était juive porte son nom. A défaut d’avoir eu un procès, ayons la mémoire de son martyr. Afin que nul n’ignore ce crime antisémite. » https://t.co/6MIXI4lZL2
— Licra (@_LICRA_) April 15, 2021
L’assassin de #SarahHalimi ne sera donc pas jugé. Tout, dans cette affaire, brise le cœur : le destin de cette femme ; le crime ; cette palinodie veule autour de l’antisémitisme ou non ; et puis ce verdict honteux.Restaurer la confiance dans la justice, dit #DupondMoretti ? Mal parti
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) April 14, 2021
On remarque que le lobby sioniste de gauche (LSG) et le lobby sioniste de droite (LSD) se sont donné la main pour exprimer une même haine contre la décision de justice, qui fait pourtant honneur à la cour.
Du côté des petits employés extérieurs du lobby aussi, on a participé à la campagne. C’est ça ou le chômage.
Y a un truc que je pige pas
La justice nous dit que #KobiliTraore, assassin de #SarahHalimi, avait son discernement altéré au moment du meurtre.
Bien
Dans ce cas pourquoi cette même justice a reconnu le caractère antisémite de ce crime ?
Pour être antisémite, faut discerner non ?— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) April 14, 2021
Siona lex, sed lex
Tout le monde aura remarqué le retour en force (ou le retour forcé) de l’homme qui a fui la France après sa claque aux primaires de gauche de janvier 2017, le Premier ministre des années de sang (2015-2016), reçu chez Haziza, l’homme qui n’a pas été condamné pour ses agressions sexuelles sur la chaîne LCP :
Il s’agit bien sûr de pourfendre l’islamo-gauchisme, le sparring partner idéal du national-sionisme ou du sionisme de droite. C’est aujourd’hui la faiblesse du Président, ou de la République, trouée de toutes parts par les réseaux de pouvoir occultes, qui permet de tels reculs du droit, qui a pourtant résisté dans le procès du meurtrier de Sarah Halimi.
Mais avec la paire Dupond-Macron aux commandes de la justice, on sent qu’après le recul des libertés, ça va être au tour du droit. Le géographe Christophe Guilluy a eu un mot très juste sur Macron :
« On surjoue l’intelligence de cet homme pour masquer que les élites sont de moins en moins cultivées. Cet homme n’a rien vécu, ne manie que le packaging habituel du communicant absolu. En cela, il incarne le vide des élites » (Christophe Guilluy) pic.twitter.com/qYHVrJ16L0
— Perle (@veritebeaute) April 16, 2021
Un vide que la nature s’empresse de remplir.
Bonus : toujours plus loin dans la soumission
Cette chronique, tirée du quotidien L’Opinion en date du 18 avril 2021, reste un modèle du genre. L’introduction restera dans les annales du journalisme de cour.
Depuis le 14 avril et l’arrêt de la Cour de cassation qui a dit que Kobili Traoré, étant dans un état de troubles psychiques, ne serait pas jugé pour avoir frappé, défenestré et tué Sarah Halimi, une femme juive de 75 ans, la colère circule de téléphones en réseaux sociaux. Le message inclut généralement un rapprochement avec la condamnation en février, à un an de prison ferme, d’un homme qui, ivre et drogué à la cocaïne, avait jeté par la fenêtre le chien de sa voisine. La conclusion est rude : en France, on est condamné quand on tue un chien, mais pas lorsqu’on tue un Juif.
La suite est payante, mais le devoir d’information nous enjoint à en publier deux morceaux.
Pour finir, nous citerons le rabbin – ou la rabbine – Delphine Horvilleur :
L’antisémitisme est « un prélude à une haine qui frappera tout le monde ».
Pour l’instant, on a surtout l’impression que c’est tout le monde qui est frappé.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation