Poursuivi depuis mars dernier pour des essais thérapeutiques illégaux menés dans une abbaye près de Poitiers, le pharmacien était également connu pour ses thèses complotistes sur l’origine du Covid-19.
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Ce professeur de pharmacie de 77 ans, figure de la sphère covid-sceptique et anti-vaccin, avait été interpellé jeudi dans un hôtel à Chaudes-Aigues (Cantal) en vertu d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris, selon le parquet d’Aurillac qui a confirmé une information de La Montagne.
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Jean-Bernard Fourtillan est mis en examen depuis mars 2020 pour avoir mené sans autorisation des essais avec des patchs contenant deux molécules, appelées valentonine et 6-méthoxy-harmalan, dans l’espoir de traiter plusieurs maladies neurologiques (Parkinson, Alzheimer, troubles du sommeil…). Les essais étaient organisés par le professeur dans une abbaye catholique près de Poitiers sur plus de 350 malades, dans le cadre de sa structure, le Fonds Josefa, vice-présidée par le Pr Henri Joyeux, lui aussi contesté par la communauté médicale notamment pour ses positions anti-vaccins.
Les deux hommes sont mis en examen dans cette enquête, ouverte après une dénonciation des faits en septembre 2019 par l’Agence du médicament (ANSM). « On est aux confins du charlatanisme », avait fustigé à l’époque le directeur de l’inspection à l’ANSM, Bernard Celli. Attaqué en diffamation par le professeur Fourtillan, il a été condamné en 2020 à Bordeaux à 1000 euros d’amende pour ces propos.
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