J’ai bien connu Bruno Marchand à la fin des années ’80 en tant qu’étudiant au Collège Saint-Charles-Garnier à Québec où j’occupais le poste d’enseignant de français en troisième secondaire. Toujours de bonne humeur, Bruno m’accostait régulièrement entre les cours pour aborder un sujet d’actualité qui aiguisait son intérêt.
Puis, les années nous ont séparés jusqu’à ce que j’apprenne qu’il avait été à la tête de l’Association québécoise de prévention du suicide pendant plusieurs années, et par la suite qu’il était devenu président de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, Aujourd’hui âgé de 48 ans, Bruno Marchand fait le saut en politique municipale et se présente à la mairie de la Capitale nationale sous la bannière du parti Québec forte et fière. ÀNul doute que son dynamisme et sa capacité de rassembleur font de lui un candidat qui apporterait un vent de fraîcheur à l’Hôtel de Ville de Québec et qu’il réussira à s’adjoindre une équipe à son image qui s’engage à adopter un ton conciliateur. « Le temps de la chicane est terminé… Se diviser, faire des joutes personnelles, je pense que c’est mal servir les citoyens »,a-t-il déclaré lors de sa première conférence de presse.
Nonobstant le fait que Bruno Marchand se présente comme un novice sur la scène politique municipale, je suis d’avis que ses grandes qualités de rassembleur qu’il a su exploiter dans ses emplois antérieurs sauront rallier autour de lui des candidates et des candidats désireux de faire de Québec une ville forte et fière!
Origines modestes
«Le Patro Roc Amadour à Québec est significatif pour moi. Mes premiers modèles de vie avec qui j’entretiens encore des liens, c’est au Patro que je les ai rencontrés. On n’était pas riche, mais on n’a jamais manqué de rien. Des amis qui dînaient au Jos Louis, il y en avait plusieurs. C’est ici qu’on a découvert le courage de rêver grand. C’est ce courage que je veux amener avec moi à la mairie», a-t-il raconté en substance.
Henri Marineau
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