BananiaGate : Rokhaya Diallo, jalouse de Rachel Khan, se fait allumer par la LICRA

« Votre antiracisme, une escroquerie qui sert à salir »
(La LICRA à Rokhaya Diallo)

C’est avec une délectation sans nom que nous avons assisté, dans notre fauteuil de velours rouge, à la joute entre Rokhaya, qu’on ne présente plus, et la LICRA, flanquée de l’UEJF et du charmant Raphaël Enthoven. Entre Rokha et Rapha, c’est le grand amour vache. Mais le débat est sérieux, car il illustre le changement de paradigme du socialo-sionisme au national sionisme. C’est pourquoi nous relayons l’article de RT.

Tout est parti des louanges de l’animateur de Cnews Pascal Praud à l’égard de Rachel Khan, une artiste et essayiste qui prend régulièrement position pour défendre l’universalisme républicain et la laïcité. Des éloges qui n’ont visiblement pas été du goût de la journaliste et militante Rokhaya Diallo, qui a réagi par le biais d’un tweet : « Tant qu’on les caresse dans le sens du poil et qu’on chante les louanges de la France, ils nous adorent », écrit-elle. Le message de Rokhaya Diallo est associé à l’image d’une célèbre publicité de la marque Banania représentant un tirailleur sénégalais issu de l’époque coloniale.

Rokhaya, pure créature de SOS Racisme – fille du CRIF et de la LICRA –, n’a toujours pas compris, dans son entêtement antiraciste 1.0, que la société civile est en train de passer en force à l’antiracisme 2.0, ce qui implique un retournement qui la place dans le camp des mauvais. Seulement voilà, toute une partie des médias est encore bloquée à l’antiracisme 1.0, comme le montre cette interview complaisante de Rokhaya sur France 24, la chaîne de propagande française à l’international :

Après avoir monté les immigrés contre les Français dans les années 80, le lobby monte les Français contre les immigrés. On appelle ça une ingénierie sociale et si Rokha avait lu Lucien Cerise, elle se serait évité une admonestation de la LICRA, qui vaut punition sociale et médiatique de second ordre (le premier ordre, c’est l’admonestation du CRIF).

Elle se prend donc le lobby dans la face, qui lui a déjà intégré – par définition – la nouvelle donne. Voici le tweet qui montre que Rokha, qui auparavant était protégée par les Mêmes, n’a rien compris à la nouvelle ligne (et pourtant, toute l’explication claire est sur E&R) :

Réaction de SuperMario (de la) Stasi :

Après cet échange à fleurets pas très mouchetés, tout est parti en cacahuète, pour reprendre l’expression préférée du richissime Cyril Hanouna. Il faut dire que la très jolie Rachel Khan fait partie de l’équipe de la LICRA… Message à Rokha : on ne touche pas aux intouchables ! Même s’ils ont tort ! Surtout s’ils ont tort, d’ailleurs… Le pire, c’est qu’après la réaction de la LICRA, la Rokha ne s’est pas démontée : elle a osé répondre à la LICRA ! Ah les femmes de caractère…

Dernière chose : dans l’article qui suit, on a beaucoup aimé le qualificatif d’« intellectuel » pour Raphaël Enthoven… Vraiment, tout est savoureux dans cet échange ! Au fait, voici la fameuse publicité qui est devenue le symbole du racisme de la société française. Elle date de 1930…

– La Rédaction d’E&R –

D’aucuns n’ont pas manqué de critiquer l’approche de la militante. Le président de la Licra Mario Stasi a jugé ce tweet « immonde » et estimé qu’il montrait que le « prétendu antiracisme » de Rokhaya Diallo était « une escroquerie qui sert à salir ».

« Je suis fier de compter Rachel Khan dans mon équipe à la Licra, ce Banania jeté à la figure de Rachel, c’est la banane jetée à la face de Christiane Taubira », poursuit-il, en faisant référence aux attaques racistes contre l’ancienne ministre de la Justice, comparée à plusieurs reprises à un singe.

Rokhaya Diallo n’a pas manqué de répondre au tweet du président de la Licra en dénonçant « le royaume de l’hypocrisie ». « Le racisme s’exprime toute l’année sans qu’on ne les entende jamais mais quand je décris le fait que le plateau de Pascal Praud refuse d’accueillir une parole dénonçant le racisme, c’est moi le problème ? », a-t-elle ajouté.

[…]

La présidente de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Noémie Madar, y a vu quant à elle du « racisme à visage découvert ».

L’adjoint à la mairie de Paris Arnaud Ngatcha a décrit le tweet comme « choquant », apportant son soutien à Rachel Khan. « Non madame Diallo vous n’avez pas le monopole de la question noire, nous avons tous notre histoire et notre vécu et nous nous passons de vos insultes », a-t-il ajouté.

L’intellectuel Raphaël Enthoven a lui aussi critiqué la posture de Rokhaya Diallo :

« Piquée au vif, jalouse comme une vieille diva, violente comme une enfant dépossédée, Rokhaya Diallo vient, publiquement, de s’autodétruire en basculant aux dépens de Rachel Khan dans le gros racisme colonial qui pue. »

[…]

En réponse à Raphaël Enthoven, Rokhaya Diallo a réagi virulemment avec ce message : « Il ne va jamais me lâcher. Quel vieux bouffon. »

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation