Par Mike Withney – Le 25 mars 2021 – Source Unz Review
Supposons un instant que la campagne de vaccination soit menée par des personnes qui souhaitent sincèrement mettre fin à la crise actuelle et ramener le pays à la « normale ». Supposons également qu’ils pensent que la vaccination de masse est le meilleur moyen d’atteindre cet objectif perce que cela empêche la propagation du virus et, du coup, réduit le nombre de décès. Est-ce une justification suffisante pour faire taire les détracteurs de la vaccination et mener une opération de lavage de cerveau à l’échelle nationale visant à contrôler l’opinion publique ?
Non, ce ne devrait pas être le cas. Les gens ont besoin d’entendre les deux versions de l’histoire ; en fait, c’est la seule façon pour eux de prendre une décision éclairée sur la façon dont ils souhaitent procéder. Les médias n’ont pas le droit de réquisitionner les ondes et de contrôler ce que les gens entendent et voient. Ils n’ont pas non plus le droit d’exclure délibérément les professionnels de la santé et autres experts dont les opinions sont en contradiction avec le discours officiel. La seule façon pour les gens de donner leur consentement éclairé à la vaccination est d’être capables de peser eux-mêmes les risques et les avantages. Mais cela n’est possible que s’ils ont accès à de nombreuses sources d’information diverses, ce qui n’est pas le cas actuellement. De plus en plus, le seul message que la plupart des gens entendent est celui qui est fourni par le gouvernement en collaboration avec les patrons de l’industrie et autres élites. Traditionnellement, ce type de médias d’État est appelé « propagande », un terme qui s’applique certainement ici.
Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre comment cela a affecté le débat sur les vaccins, surtout qu’il n’y en a pas. Les sceptiques sont rejetés comme des cinglés membres d’un gang anti-vaxx alors qu’un tout nouveau type de vaccins, encore au stade expérimental, est loué comme un « médicament miracle ». Dans le même temps, le gouvernement – qui s’est aligné sur l’industrie alors qu’il est censé la réglementer – fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire pression sur les gens afin qu’ils se fassent vacciner. Nous assistons au plus extravagant « lancement de produit » de Madison Avenue en 245 ans d’histoire de l’Amérique, et il nous arrive dessus à toute vitesse, de tous les côtés. Il est pratiquement impossible d’allumer la télévision ou la radio sans être submergé par une annonce émotive après l’autre, toutes visant à promouvoir la vaccination. En quoi cela respecte-t-il le droit de l’individu à prendre sa propre décision en connaissance de cause, sans contrainte gouvernementale ?
En rien. Il s’agit d’un endoctrinement flagrant et pourtant personne n’en parle. C’est choquant. Avez-vous remarqué comment les détracteurs des vaccins à ARNm ont été empêchés d’exprimer leur opinion dans les médias ? Avez-vous remarqué que les médecins, les scientifiques, les virologues, les épidémiologistes et les experts en santé publique ont tous été empêchés d’apparaître sur les chaînes d’information câblées ou exclus des principaux journaux nationaux ? Avez-vous remarqué comment ces critiques ont été attaqués sur les médias sociaux, censurés sur Facebook et retirés de Twitter ? Avez-vous remarqué les efforts déployés par les médias pour éliminer toute contestation du « récit officiel » et pour dénoncer, ridiculiser ou mettre sur liste noire toute personne qui ose offrir une opinion contradictoire ?
Pourquoi ? Pourquoi les médias empêchent-ils ces experts d’exprimer directement leurs réserves au peuple américain ?
C’est évident, n’est-ce pas ? C’est parce que les personnes qui gèrent cette campagne ne veulent rien qui s’écarte du « récit officiel ». Ils ne veulent pas que les gens pensent par eux-mêmes, ils ne veulent pas que les gens recherchent des sites Internet alternatifs qui remettent en question la nouvelle doctrine dominante sur les vaccins, ils ne veulent pas que les gens lisent les détails des essais, les journaux médicaux ou les documents de recherche. Ils ne veulent pas que vous vous interrogiez sur leurs motivations, ou que vous pesiez les risques et les avantages de la vaccination. Ils ne veulent pas que vous remarquiez que leur vaccin n’a jamais terminé les essais à long terme ni satisfait aux normes normales de sécurité des produits. Ils ne veulent pas que vous considériez le fait que l’ARNm est une technologie relativement nouvelle avec un passé mouvementé qui inclut des essais sur animaux très inquiétants dans lesquels tous les animaux sont morts. Ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à tout cela. Ils veulent que vous vous taisiez, que vous fassiez la queue, que vous éteigniez votre cerveau et que vous releviez votre manche. Et quiconque n’est pas d’accord avec ce sentiment est censuré.
Suis-je injuste ?
Ce n’est pas mon intention. Et – croyez-le ou non – mon intention n’est pas de critiquer les vaccins eux-mêmes, mais la manière dont on nous les fait avaler. Je m’y oppose fermement car cela viole le droit des gens à un consentement éclairé. Un blitz de relations publiques à l’échelle nationale qui glorifie sans relâche les vaccins tout en excluant délibérément la moindre critique de la part de professionnels respectés, ne respecte pas les droits des personnes. C’est un lavage de cerveau, pur et simple.
Et pourquoi des psychologues comportementaux ont-ils été employés par le gouvernement pour promouvoir cette campagne de vaccination ? Pourquoi ont-ils concocté une stratégie visant à « modifier les croyances et les sentiments des gens à l’égard de la vaccination », à informer « les gens des avantages prosociaux de la vaccination » et à « intervenir directement sur le comportement », ce qui signifie qu’on vous donne un rendez-vous et qu’on vous dit que vous serez vacciné à la fin de la séance. Les psychologues appellent cela une « recommandation présomptive » qui élimine effectivement l’élément de choix personnel en créant un scénario dans lequel se faire vacciner est un fait accompli. En quoi cela n’est-il pas de la coercition ?
C’est de la coercition, une coercition subconsciente. Le médecin force le patient à se faire vacciner en faisant croire que c’est une procédure standard. Cela met la pression sur le patient pour qu’il suive la voie de moindre résistance, celui de la conformité. C’est une tactique intelligente, mais c’est aussi une manipulation évidente.
Les psychologues comportementaux qui ont contribué à façonner la politique du gouvernement estiment que l’accent doit être mis sur la « sécurité et l’efficacité » des vaccins. C’est la pierre angulaire pour obtenir le soutien du public. Dans le même temps, ils ne montrent aucun intérêt à fournir des preuves pour étayer leurs affirmations, ce qui suggère que « sûr et efficace » n’est rien d’autre qu’un slogan sans signification invoqué pour duper les moutons et les inciter à se faire vacciner.
Vous avez peut-être aussi entendu le terme « hésitation vaccinale » utilisé pour décrire les personnes qui ont décidé de ne pas se faire vacciner. Ce surnom vise clairement à dénigrer les sceptiques de la vaccination en suggérant qu’ils souffrent d’une maladie mentale, comme la schizophrénie paranoïde. C’est un moyen efficace de discréditer ses ennemis, mais cela montre aussi la faiblesse flagrante de la position des pro-vaccins. Si les partisans de la vaccination avaient quelque chose de concret à offrir, ils s’appuieraient sur des faits et des données plutôt que sur des attaques ad hominen. En l’occurrence, les faits ne soutiennent pas leur position. Car « l’hésitation à se faire vacciner » n’est pas un défaut de caractère ou un trouble mental, c’est le signe de quelqu’un qui a pris la responsabilité de sa propre santé et de son bien-être. Posez-vous la question suivante : Pourquoi une personne normale et rationnelle serait-elle désireuse de se faire injecter un cocktail expérimental dans le sang, risquant de déclencher toutes sortes d’affections à long terme ou la mort ? Est-ce là le choix qu’une personne normale ferait ?
Pour autant que je sache, les psychologues comportementaux jouent un rôle essentiel dans cette campagne de vaccination de masse. Selon un rapport publié par les Instituts nationaux de la santé, il semble qu’une équipe de réponse rapide ait été formée pour attaquer les opinions des personnes qui remettent en cause le « récit officiel ». Regardez ce passage du rapport intitulé « Vaccination COVID-19 : Communication : Application des sciences comportementales et sociales pour lutter contre l’hésitation vaccinale et favoriser la confiance dans les vaccins : »
contre-balancer l’impact de la désinformation liée à la COVID-19…
La diffusion de fausses informations liées à la santé était un problème de santé publique important bien avant la pandémie de la COVID-19. Au cours de la dernière décennie, le discours en ligne sur les vaccins et dans les médias a été marqué par la désinformation. Les groupes anti-vaccins ont exploité les divisions politiques et sociales pour diminuer la confiance dans les vaccins, ont fait passer de faux récits mettant en doute la sécurité et l’efficacité des vaccins, ont diffusé de fausses allégations sur les effets indésirables et ont minimisé les risques de la maladie contre laquelle les vaccins protègent……
Les efforts de communication sur les vaccins pour la COVID-19 ne peuvent ignorer la désinformation et doivent prendre des mesures, fondées sur la recherche en comportement et en communication, pour identifier les rumeurs émergentes et y répondre d’une manière qui s’appuie sur les sciences du comportement. Une surveillance en temps réel, agile et évolutive du discours concernant la vaccination COVID-19 – y compris les théories du complot, les rumeurs et les mythes – peut permettre de développer et de mettre en œuvre une réponse rapide. Les efforts de « surveillance de la désinformation » devraient permettre d’identifier les sources les plus importantes de désinformation, les tactiques utilisées et les groupes les plus susceptibles d’être exposés aux rumeurs et influencés par elles. Ces informations, ainsi que les données relatives à la dynamique et aux modèles de diffusion de la désinformation, pourraient contribuer à définir la réponse appropriée et les meilleures cibles pour les efforts d’intervention…
Corriger les fausses affirmations contenue dans le message, exposer les tactiques utilisées par les agents de désinformation et susciter le scepticisme en mettant en évidence les arrière-pensées de ces acteurs sont autant de stratégies potentiellement efficaces pour atténuer l’impact de la désinformation… »
Je répète : « surveillance de la désinformation »… « agents de désinformation »… « les arrière-pensées de ces acteurs » ? ?
Vraiment ? Maintenant, qui a l’air paranoïaque ?
C’est un truc très effrayant. Les agents de l’État identifient maintenant les critiques du vaccin Covid comme des ennemis mortels. Comment en est-on arrivé là ? Et comment en est-on arrivé au point où le gouvernement cible les gens qui ne sont pas d’accord avec lui ? C’est bien au-delà d’Orwell. Nous sommes entrés dans un univers alternatif effrayant.
Voici plus d’informations sur le sujet, extraites d’une déclaration d’Arthur C. Evans Jr, PhD, PDG de l’American Psychological Association, en réponse à l’approbation par un panel consultatif de la Food and Drug Administration d’un vaccin contre le COVID-19 :
« Nous reconnaissons qu’il existe des poches de résistance aux vaccins, de méfiance à l’égard du corps médical et de désinformation sur les vaccins en général…Certaines populations sont naturellement moins susceptibles d’accepter les vaccinations en raison d’un héritage de méfiance enraciné dans des pratiques de santé publique non éthiques.
« Il est essentiel que les dirigeants de tout l’éventail politique s’unissent derrière les messages de sécurité et de transparence des vaccins. »…Engagez des portes-parole crédibles qui peuvent se connecter avec diverses communautés, en particulier celles où la méfiance et le scepticisme sont élevés. Lorsque les dirigeants considèrent les vaccins comme des pratiques standard, et non comme des options, les gens sont plus susceptibles de les accepter. Les recherches montrent que l’instauration de la confiance et la fourniture d’informations claires sur les vaccins peuvent améliorer les taux d’acceptation de la vaccination. Il est essentiel que les dirigeants de tout l’éventail politique s’unissent pour soutenir la sécurité et la transparence des vaccins, en expliquant clairement ce que contient le vaccin et ce qu’il fait et ne fait pas dans le corps.
Tenez compte de la grande variété de facteurs qui motivent le comportement humain. La science du comportement indique que les gens sont plus susceptibles d’adhérer aux recommandations relatives aux vaccins lorsqu’ils pensent être susceptibles de contracter la maladie, lorsqu’ils veulent protéger les autres, lorsqu’ils pensent que le vaccin est sûr ou du moins plus sûr que la maladie, et lorsque leurs préoccupations et leurs questions sont traitées avec respect par les médecins et les experts. » (« APA Welcomes Step Toward First U.S. Vaccine Approval », American Psychological Association)
Est-il vraiment éthique pour l’APA d’être impliqué dans une campagne de vaccination de masse ? Est-ce le rôle qu’une organisation comme celle-ci devrait jouer dans une société démocratique ? L’APA devrait-elle utiliser sa compréhension unique du comportement humain pour persuader les gens au nom du gouvernement et des grandes entreprises pharmaceutiques ? Et, plus important encore, si les psychologues comportementaux ont contribué à façonner la stratégie du gouvernement en matière de vaccination de masse, alors dans quelles autres politiques ont-ils été impliqués ? Étaient-ils les « professionnels » qui ont imaginé les restrictions liées à la pandémie ? Les masques, la distanciation sociale et les confinements étaient-ils tous promus par des « experts » comme moyen de saper les relations humaines normales et d’infliger une douleur psychologique maximale au peuple américain ? L’intention était-elle de créer une population faible et soumise qui accepterait volontiers le démantèlement des institutions démocratiques, la restructuration spectaculaire de l’économie et l’imposition d’un nouvel ordre politique ?
Il faut répondre à ces questions.
Étonnamment, la résistance à la vaccination est presque aussi forte aujourd’hui qu’il y a un an. Selon le PEW Research :
(seulement) « 69% du public a l’intention de se faire vacciner – ou l’a déjà fait…..
Ceux qui n’ont pas l’intention de se faire vacciner (30 % du public) invoquent toute une série de raisons. La majorité citent les préoccupations concernant les effets secondaires (72%), le sentiment que les vaccins ont été développés et testés trop rapidement (67%) et le désir d’en savoir plus sur leur efficacité (61%) comme principales raisons pour lesquelles ils n’ont pas l’intention de se faire vacciner.
Une plus faible proportion de ceux qui n’ont pas l’intention de se faire vacciner déclarent que les erreurs passées du système de soins médicaux (46 %) ou le sentiment de ne pas en avoir besoin (42 %) sont les principales raisons pour lesquelles ils n’ont pas l’intention de se faire vacciner ; 36 % de ce groupe (11 % de tous les adultes américains) déclarent que l’une des principales raisons pour lesquelles ils ne recevraient pas le vaccin contre le coronavirus est qu’ils ne se font en général pas vacciner.
Cette nouvelle enquête nationale du Pew Research Center a été menée du 16 au 21 février auprès de 10 121 adultes américains.
Ainsi, malgré la campagne de propagande ininterrompu, une partie importante de la population n’est pas convaincue, n’est pas impressionnée et reste inébranlable. Vous comprenez ? Bien sûr, ce n’est que le premier round. Bientôt, la persuasion se transformera en coercition, et la coercition en force pure et simple. Il est d’ores et déjà évident que les voyages aériens nécessiteront des passeports vaccinaux, et que les transports en commun, les concerts, les bibliothèques, les restaurants et, peut-être même, les épiceries pourraient suivre. La vaccination semble être la question déterminante des prochaines années au moins. Et ceux qui résistent aux édits de l’État se retrouveront de plus en plus rejetés, considérés comme des parias dans leur propre pays.
Mike Withney
Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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