Suite à la parution d’un article de Ouest France rapportant que le centre de pharmacovigilance de Tours a été débordé par les signalements d’effets secondaires dus aux vaccins, nous les avons contactés pour en savoir plus.
Tout récemment, Ouest France titrait « Covid-19. Le centre de pharmacovigilance de Tours assailli par des signalements sur les vaccins » et rapportait plus de 1 400 signalements d’effets secondaires en trois mois. Face à cet afflux de déclarations, « il a été demandé aux patients et aux médecins de ne pas tout déclarer afin de pouvoir prioriser les signalements les plus graves ».
Si la responsable du centre de pharmacovigilance déclare que « Patients et médecins ont tout déclaré : ce qui nous a beaucoup embolisés », il n’est pas possible de savoir dans quelle mesure les effets secondaires remontent auprès du centre plus que d’ordinaire. D’après cet article paru sur cairn.info, le taux habituel de déclaration des effets indésirables est « faible ». Est-ce que tout à coup, 100% des effets secondaires indésirables seraient déclarés, ou est-ce que leur nombre est tellement grand que même en n’en déclarant qu’une faible partie, cela suffirait à engorger un centre ?
Face à une situation pour le moins atypique, nous avons contacté par email ce centre afin d’obtenir plus de renseignements. Voici le message que nous lui avons envoyé :
« Bonjour,
nous venons de prendre connaissance de l’article de Ouest France qui dit que votre centre de pharmacovigilance a été assailli par un afflux de déclarations d’effets secondaires, plus de 1 400 en 3 mois. Vous auriez même dû demander « aux patients et aux médecins de ne pas tout déclarer afin de pouvoir prioriser les signalements les plus graves ».
Nous voudrions faire un article à ce sujet, mais auparavant, nous assurer que ces informations sont vraies. Est-ce que vous avez vraiment recommandé de ne pas déclarer tous les effets secondaires, ou seulement d’en retarder leur déclaration ? Si la réponse est oui, est-ce que ce phénomène vous est déjà arrivé auparavant ? Et est-ce que le fait de ne pas enregistrer tous les effets secondaires ne va-t-il pas fausser et amoindrir le taux d’incidence des effets secondaires attribués aux vaccins ?
Autre question : l’accent est mis dans cet article sur les effets secondaires du vaccin AstraZeneca, mais pourriez-vous nous dire si globalement, les autres vaccins sur le marché français sont « équitablement » concernés au niveau de leurs effets secondaires ? (Pour Pfifzer/BioNtech et Moderna ? Celui de Johnson & Johnson ne circulant qu’à partir du 19 avril en France.)
Vous pouvez répondre par écrit, mais accepteriez-vous également une interview en visio pour approfondir le sujet avec notre équipe de rédaction ?
Bien cordialement ».
source : https://www.nexus.fr
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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