par Brigitte Bouzonnie.
Selon le Courrier des Stratèges, l’article rédigé par Éric Verhaeghe, du 7 avril 2021, Biden (ou plutôt selon moi, son clone téléguidé par l’armée) relance l’économie américaine. Celle-ci est durement touchée par la « pandémie » et le confinement de l’année 2020.
Selon BFM-Business de mai 2020, on compte 328,2 millions d’américains, et 150 millions d’actifs sans compter les agriculteurs.
- 12,6 millions de chômeurs américains : chiffre officiel du chômage.
- 25 millions de chômeurs américains touchent une allocation chômage.
- 41 millions de chômeurs américains pointent à l’équivalent de Pôle emploi, soit un taux de chômage réel de 27,3%.
Trump a créé 5 millions d’emplois de façon volontariste entre 2016 et 2020, mais l’arrêt brutal de l’économie nationale dû à la pandémie a tout interrompu. Les banques alimentaires ne désemplissent pas. Des centaines de milliers d’américains vivent dans leur voiture, avec moins de deux dollars par jour.
De façon intelligente, la folle somme de 4 000 milliards de dollars a été mise sur la table, afin de créer de l’activité et de l’emploi de masse.
Naturellement, le plan de relance présenté par Biden au mois d’avril 2021 est la poursuite logique du plan de relance de Trump du mois de décembre 2020, sachant que c’est l’armée américaine qui prend les grandes décisions.
Du jour au lendemain, cette politique keynésienne est donc sortie des poubelles de l’Histoire, où elle croupissait depuis 1983. Certainement l’information politique la plus importante du moment. Car, tôt ou tard, il ne fait aucun doute que les pays européens vont copier le modèle keynésien américain. Créer à leur tour des centaines de milliers d’emplois rien que pour la France hexagonale, comme le murmure Bruno Le Maire dans le JDD) du 28 mars 2021.
Ce retour au keynésianisme, multiplicateur de l’économie, où 100 dollars supplémentaires investis permettent de faire marcher les commerces à plein régime, rentrer des recette fiscales supplémentaires dans le budget de l’État est un virage politico-économique majeure, énorme, qui ne va pas de soi.
Contrairement à l’analyse de Eric Verhaegue, nous ne pensons pas que le Forum de Davos, qui voulait détruire les économies nationales, ait joué un rôle important dans cette mise au rancart de la politique libérale, et du fameux respect du déficit de 3%.
Pour ceux qui l’auraient oublié, c’est Donald Trump qui a popularisé l’an passé (avril 2020) l’idée d’un « hélicoptère monnaie », permettant de relancer la consommation des ménages états-uniens.
Car Bravo : Trump lutte véritablement contre le chômage et la pauvreté ! On assiste à un véritable plan keynésien de relance de l’économie. Que proposait Trump au mois de décembre 2020 ?
- Une aide pérenne de 300 dollars par semaine allouée aux chômeurs.
- Un chèque exceptionnel de 600 dollars versé aux Américains les plus pauvres.
- Un Plan de 900 milliards de dollars a été voté en faveur des chômeurs et des commerces en difficulté (cf Le Figaro du 21 décembre 2020).
Le vote des deux chambres du Congrès, l’accord trouvé entre républicains et démocrates ont permis de débloquer la somme énorme de 900 milliards de dollars :
On assiste à un véritable plan keynésien de relance de l’économie étatsuniennes.
• Le mécanisme du multiplicateur de Keynes :
On rappelle le mécanisme du multiplicateur de Keynes : la relance par la consommation des ménages entraîne une hausse de la production et du niveau de l’emploi. Qui entraîne une hausse des rentrées fiscales. Qui entraîne une baisse de la dette du budget américain vis à vis des banques privées. Et le retour à la prospérité économique et sociale et au plein emploi.
Cette petite leçon d’économie est à destination des nuls, mais aussi de Thomas Piketty. Lors du débat présidentiel de 2017 entre les trois économistes, Jean Pisani-Ferry, Thomas Piketty, Jacques Généreux, Piketty a qualifié avec dédain notre programme « L’avenir en commun » de « bla bla keynésien » (sic).
• La politique keynésienne du Président Roosevelt :
En 1933, aux États-Unis et suite à la crise de 1929, il y a 15 millions de chômeurs. On voit ces pauvres chômeurs marcher sans but sur les grandes routes étatsuniennes. À la recherche d’un emploi. Dans le célèbre film « On n’achève bien les chevaux » avec Jane Fonda et Michael Caine, l’histoire raconte un concours de danse jusqu’à épuisement total : le dernier couple restant sur la piste gagnant seul un peu d’argent. Ce film a capté l’air du temps de cette sinistre période.
Le président Roosevelt est élu en 1933, suite à sa promesse très vague : « je vais faire quelque chose pour l’emploi » (sic). On se réfère à l’excellente biographie de Roosevelt, rédigée par Andre Kaspi aux éditions Fayard. Roosevelt consulte beaucoup et rencontre Keynes. L’entretien se passe très mal à cause de Roosevelt, qui ne comprend rien au raisonnement keynésien.
Ensuite Keynes écrit des articles pédagogiques dans les journaux : mais Roosevelt ne les lit pas.
Roosevelt tente beaucoup de choses qui ne marchent pas. Des lois et décrets sortent tous les lundis. Inapplicables. De véritables usines à gaz. De guerre lasse, il entreprend de faire de grands travaux et des contrats aidés. Le multiplicateur de Keynes se met en marche : hausse de la consommation populaire entraîne hausse de la production et du nombre d’emplois, qui entraîne baisse du chômage. Les 15 millions de chômeurs étatsuniens retrouvent un emploi. Il faut attendre 1936 pour que le chômage étatsunien commence à baisser, autrement dit, deux ans pour Roosevelt à galérer sans résultat. En 1945, les États-Unis retrouvent leur prospérité d’avant la crise de 1929 (cf ouvrage d’André Kaspi).
Car la guerre en 1941 fonctionne aussi comme un plan keynésien La construction du célèbre char T 34, utilisé par les russes contre la Wermacht, notamment à Stalingrad, relance l’industrie de l’armement et le nombre d’emplois qu’elle occupe.
Pour l’éternité, la politique du New Deal entre dans la grande Histoire. Mais son examen, année après année, montre que cette politique est tout, sauf la success story facile – comme on appuie sur un bouton – que l’on apprend au lycée…
Que propose Trump ?
En 2020, la pauvreté de masse du Peuple étatsuniens est sciemment voulue, entretenue, par la Bourgeoisie mondialiste, à qui il en faut toujours plus : toujours plus de profit. Toujours plus de grandiose. Toujours plus de part de marché internationale.
Trump voulait même aller plus loin, proposer un chèque de 4 000 dollars par couple au chômage. Mais les démocrates s’y sont opposés. À ce jour, le président des États-Unis a ratifié le plan de 900 milliards de dollars.
On ne peut que se réjouir de ce véritable plan de lutte contre la pauvreté : rien à voir avec les tristes mesurettes promises par casse bête/Castex : quelques places supplémentaires d’accompagnement dans le dispositif « Insertion par l’activité économique ». Et c’est tout.
Rien à voir aussi avec le refus de la hausse du RSA par Macron. Des aides apportées uniquement à ses entreprises du CAC40 bien aimées. RIEN pour les chômeurs et pauvres français, qui crèvent la dalle !
Lorsqu’on est pauvre, il vaut mieux vivre aux États-Unis qu’en France : il existe un consensus des parlementaires démocrates et républicains pour donner un coup de pouce aux plus démunis. Alors qu’en France, la question de la pauvreté a disparu catégoriquement des agendas politiques. Et surtout des sujets traités par les médias aux ordres. Y compris par la fausse gôche !
Conclusion
Un facebookien me dit : « Trump : ce type n’est pas un mec » (sic). Je lui réponds : tu trouves que nos hommes politiques français, pourris jusqu’à la moelle, banquetant en secret au Palais Vivienne, sont encore des êtres humains ?
Pour ma part, et vu son rôle dans la création de millions d’emplois et de lutte contre la pauvreté – ce qui lui vaut le surnom « d’Abbé Pierre des américains » – je pense que c’est un homme, avec une conscience morale, celle dont parlait Emmanuel Kant : il n’y en a pas beaucoup par les temps qui courent, surtout dans le champ politique.
À quoi reconnait-on les libéraux ? En 20 ans d’observation concrète de ses patients – des libéraux de choc dépravés moralement – le grand psychanalyste Eugène Enriquez a conclu : « les êtres conquérants, les gagnants du libéralisme, n’ont aucun surmoi » (sic). Trump, avec sa politique de création de millions d’emplois et de lutte contre la pauvreté, visant à tirer vers le haut les plus démunis, symbolise l’avènement d’une nouvelle figure de la Politique : « propre », ayant une conscience morale.
La sincérité, on le sait, c’est comme un moteur de Deux-chevaux : on n’a jamais fait aussi simple, on n’a jamais fait aussi solide. Mais avec, on va au bout du monde… !
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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