par Corine Dehaes.
Un an de politique sanitaire anti-covid nous a-t-il entraînés collectivement dans une dérive sectaire ?
Le tableau clinique global de notre situation de vie depuis un an n’est guère réjouissant : confinement sans fin, couvre-feu, arsenal de mesures liberticides et répressives, coma de l’État de droit, fermeture des frontières, bâillon sur la bouche, agonie de la liberté d’expression, censure, perte du lien social, avènement du tout-à-distance, mise à mort de la culture, pertes d’emplois, ruine matérielle et morale, mépris de la parole du citoyen, désinformation, propagande, etc. Ce tableau est celui d’une dérive qui va croissant. Mais de quelle nature est-elle ? Comment l’analyser ?
Plus qu’une dérive autoritaire ou totalitaire, il semble que notre situation ait toutes les caractéristiques d’une dérive sectaire. Une dérive sectaire dans laquelle nous nous serions, collectivement, laissé entraîner. Sa particularité ? En réalité, il n’y a pas de secte. C’est notre société tout entière qui s’intoxique, comme si elle était en passe de devenir une secte.
Clivages et polarisation de l’opinion
Le propos n’est pas de dénoncer une quelconque intention délibérée de manipuler le monde qui aurait surgi à la faveur de la crise covid, ni une quelconque forme de préméditation, même si nous savons que des effets d’aubaine ont pu apparaître et qu’ils sont exploités. Inutile de soupçonner nos ministres et autres virologues d’appartenir à une mouvance douteuse, façon Moon ou Raël, qui nous voudrait du mal. Il n’y a pas de secte à proprement parler. Mais il y a une dérive. Et au fil du temps, cette dérive présente de plus en plus les codes, les méthodes, les caractéristiques, d’un organisme sectaire. Dans cette spirale qui nous entraîne tous malgré nous, gouvernants et gouvernés, les rôles sont de plus en plus clivés : clivage structurel opposant dirigeants tout-puissants, autoritaires, dogmatiques et citoyens impuissants réduits à une forme de servitude ; clivage moral également, entre « bons » citoyens adaptés, obéissants et soumis, d’un côté, et, de l’autre, « mauvais » citoyens exprimant des critiques, des attitudes ou des opinions divergentes, voire des protestations. Ces clivages, qui vont se renforçant, portent en eux bien des dangers : perte de diversité, polarisation de l’opinion, conformisme, repli identitaire, uniformité, pensée unique, incitation à la délation. Ils constituent l’un des symptômes d’un sectarisme en bonne voie d’installation.
Enfermement physique, psychique et social
Depuis un an, nous sommes enfermés. Enfermés dans un univers mental quasi entièrement focalisé sur le covid, confinés par épisodes, avec sorties contrôlées et restreintes, soumises à couvre-feu. Nous sommes enfermés dans des masques, qui nous privent d’une prise d’air correcte et pleine, de sourires, d’élans affectifs, de communication, d’information émotionnelle, d’empathie et d’une partie de notre champ visuel. Nous sommes enfermés dans des « bulles » étanches, qui nous privent de nos amis, de nos parents, grands-parents, frères, sœurs, neveux, nièces et cousins, de nos collègues de travail et, bien entendu, de toute nouvelle rencontre. Nous sommes enfermés à l’intérieur des frontières de notre pays, sans pouvoir envisager le moindre voyage d’agrément. Nous sommes prisonniers. À tout cela, il faut bien le reconnaître, nous avons consenti : nous sommes entrés volontairement dans notre prison. Une situation qui renvoie à la définition même de la secte, dont la vocation, le but, le sens, est de se séparer, de vivre et faire vivre « à part », en proposant de « suivre ». Couper les liens existants, les références antérieures, rejeter le monde et en proposer un « meilleur ». Dans notre cas, haro sur le monde ancien, malpropre, déficitaire et indigent (en termes de sécurité sanitaire), place au nouveau, où nous allons « vaincre le virus ».
Pour « vaincre le virus », nous avons donc accepté de glisser progressivement dans un enfermement physique, psychique, affectif et social. Cet enfermement a généré un monde appauvri, ennuyeux, uniforme, prévisible. Nous voyons toujours les mêmes (rares) personnes. Nous sommes passés d’un univers ouvert, avec de multiples activités, une multitude de rencontres possibles, une multitude de projets possibles, à un univers verrouillé. La plupart des loisirs sont interdits, et même les simples réunions. Les gestes de chaleur humaine n’ont plus droit de cité. Une simple poignée de main est considérée comme dangereuse et passible d’amende. Ce sont les dirigeants qui disent qui vous pouvez fréquenter et à quel moment. Pour lutter contre un virus, nous avons accepté de stériliser nos vies et de les mettre sous tutelle.
« Nouvelle normalité »
Dans cet univers fragmenté, surveillé et contrôlé, règne la « nouvelle normalité ». Concept paradoxal (ce qui est « normal », donc usuel, installé, ne saurait être « nouveau »), jamais défini, jamais débattu, la « nouvelle normalité » est sortie du chapeau de quelques décideurs européens à l’été 2020. Récupéré immédiatement par nos ministres belges, le concept a atterri dans les « considérants » de l’Arrêté ministériel du 28 juillet 2020. Brandie au titre d’argument pour justifier la mise en place de nouvelles restrictions, la « nouvelle normalité » installe comme définitivement acquis les nouveaux codes, gestes-barrières, nouveau vocabulaire, nouveaux comportements et rituels covidiens. Elle nous est inculquée par la « nouvelle » rhétorique ertébéenne (dûment assortie du rituel incongru du port du masque en plateau) qui parle désormais du respect des « normes » sanitaires – c’est dire si la chose est bien intégrée. « Nouvelle normalité » semble signifier que l’obligation de porter un masque est devenue « normale » (donc non discutable), que rester à 1m50 des personnes dans tout espace public est devenu « normal », que le télétravail est devenu « normal », que le couvre-feu est devenu « normal », et ainsi de suite. Ce concept sorti de nulle part, cet oxymore bizarre, dicte désormais l’organisation de nos vies et semble voué à les régenter durablement, sans que le moindre début de débat parlementaire n’ait été amorcé pour en définir la portée et l’adéquation.
Là aussi, nous sommes au cœur de la mécanique sectaire. Imposer une rupture avec tous les codes antérieurs, les habitudes, les comportements usuels, en instillant l’idée qu’ils sont désormais nocifs, mauvais, et contraindre chacun à en adopter de nouveaux pour les remplacer, c’est déstabiliser profondément les individus. C’est renverser le système de valeurs des personnes, les désorienter.
Cela permet de prendre le contrôle des consciences, de faire tomber les garde-fous émotionnels, de rendre les gens malléables. Quand on subit cette perte de repères, il est très difficile de conserver son libre-arbitre. Et on se trouve alors en situation d’emprise. Une personne qui se sent fragilisée, perdue, est prête à s’accrocher au premier repère venu pour se réorienter. Il est alors facile aux dirigeants de proposer des « solutions » qui seront perçues comme des rations de survie.
Dans la secte covid, où un bisou n’est plus un geste de tendresse mais une « mise en danger de la vie d’autrui » et où une poignée de main est vue comme un « vecteur de contamination », on injecte des mantras. « Dans le strict respect des règles sanitaires » vous parasite le cerveau plus efficacement qu’une propagande chinoise de base. « Stay safe ». « Prenons soin de nos proches en gardant nos distances ». « Quand on aime ses proches, on ne s’approche pas trop ». Merci de parler couramment la novlangue covid et de maîtriser cas-contact, quarantaine-qui-n’est-pas-la-même-chose-que-isolement, cluster, présentiel-distanciel, hybridation, PCR, PLF, lockdown et autres vaccins à ARN ou recombinants. Oubliez tout ce qui a précédé. Bienvenue dans la vie-covid, une vie ultra-balisée, en coupe réglée, tracée, cernée, où les rituels du quotidien sentent le gel hydroalcoolique, où l’on écrit « je t’embrasse » à toutes ses amies en bas de ses mails sans jamais plus pouvoir les embrasser, où les règles changent tout le temps, quand elles ne sont pas incohérentes ou absurdes, où la peur de la contamination est sans cesse entretenue et relancée, où la culpabilité dévore.
Contrôle et auto-contrôle
Le lavage de cerveau fonctionne tellement bien que le contrôle s’est mué en auto-contrôle. Nous avons intégré les codes, les gestes-barrières, que nous nous infligeons maintenant docilement à nous-mêmes. Nous réprimons tous nos élans. Nous vérifions cent fois que le masque est bien placé sur notre visage. Nous veillons à nous tenir à bonne distance des gens, à ne surtout pas les toucher. Nous nous lavons les mains jusqu’au coude à la moindre occasion. Et cette auto-censure dévore, à chaque minute de notre journée, énergie, confiance en soi, confiance en autrui, confiance en la vie, joie de vivre. C’est cela, la véritable sujétion. Quand le discours dominant est intégré à l’intérieur du dominé. Quand on devient soi-même son propre surveillant, son propre oppresseur, son propre « Big Brother ». Quand l’individualité est terrassée, quand le sens critique est étouffé, quand le cœur et la pensée sont envahis, phagocytés, par des injonctions. Il y a alors risque d’altération de la personnalité, risque de perte de contact avec la réalité du monde, parce que c’est l’idéologie sectaire qui la remplace. Le contexte covid nous tient actuellement lieu de « monde ». Nous mangeons covid, nous respirons covid, nous travaillons covid, nous dormons covid. La coupure avec la famille, les amis, rend plus vulnérable, l’isolement renforce les angoisses : nous sommes comme immergés.
Dynamique sacrificielle
Caractéristique également du fonctionnement sectaire, une dynamique sacrificielle se met en place. Au début, ce sont de petits sacrifices, qui peuvent paraître anodins. Ne plus se serrer la main : soit… Ensuite viennent des sacrifices un peu plus importants. Porter un masque, ne plus sortir le soir, ne plus faire de sport, ne plus organiser de dîners entre amis, etc. Les sacrifices s’additionnant aux sacrifices, de nouvelles mesures venant régulièrement en exiger de nouveaux, c’est finalement toute notre vie qui se trouve sacrifiée. Au nom de la lutte biologique contre le virus – la seule qui semble désormais prévaloir –, l’essentiel de ce à quoi nous tenons a été sacrifié sur l’autel covid. Et nous persistons à croire que nous sommes sur la bonne voie, et que tout va finir par s’arranger, parce que nous croyons « agir pour la bonne cause » – un levier puissant utilisé dans les sectes pour neutraliser les doutes des adeptes et obtenir une transformation psychique durable. Nous sentons bien, pourtant, que « quelque chose ne va pas ». Mais nous repoussons toujours le moment de dire non. Nous voulons « tenir encore », « essayer encore ». On nous a prédit une telle apocalypse virale en cas de « relâchement » que nous sommes prêts à tout pour l’éviter. Une telle cause, pensons-nous, vaut bien des sacrifices et un effort de « civisme ». Nous voulons garder notre loyauté au groupe et aux dirigeants, soutenir les autres à toute force, les protéger ; surtout pas les trahir, surtout pas les mettre en danger. Nous voulons « prendre soin de nos proches ». Nous voulons être généreux et solidaires.
À cet égard, le slogan « une équipe de 11 millions » inventé par le gouvernement, est particulièrement retors. Pervers même. Un concentré de codes sectaires.
Comment dire qu’on ne veut pas « être dans l’équipe » ? Tout le monde veut être dans l’équipe. Tout le monde veut se rendre utile, participer, être reconnu, avoir une place dans le groupe. Qui aurait envie d’être le paria, le marginal, l’incivique ? Mais comment se sentir en adhésion avec une « équipe » si on ne peut pas la choisir ? Comment se sentir intégré si toutes les conditions d’adhésion sont imposées, forcées, sans que nous ayons voix au chapitre ? Une adhésion qui repose sur la peur et la contrainte ne peut être une réelle adhésion, pleine et constructive. Ce slogan est aussi une manière de suggérer sournoisement que nous n’en faisons pas assez. Jamais assez. Nous ne la jouons pas assez collectif. Nous devrions faire des efforts en ce sens. Toujours plus d’efforts. Et si ça ne marche pas, s’il y a un regain de l’épidémie, c’est que nos efforts n’auront pas été suffisants, évidemment. Que « l’équipe » aura manqué d’implication. Mais comment nos ministres osent-ils en appeler à notre « esprit d’équipe » alors que dans le même temps ils nous empêchent radicalement de faire équipe les uns avec les autres ? S’ils nous forcent à nous isoler dans des « bulles de un », en nous coupant de nos familles, de nos amis, de nos liens professionnels ? S’ils nous imposent un « tout sans-contact » qui représente un démaillage complet de notre vie sociale ? Comment cela serait-il possible ? Nous nous trouvons là dans une situation d’injonction paradoxale (soyez solidaires en vous écartant les uns des autres), une situation de « double lien » qui réduit chacun de nous à l’impuissance et dont le potentiel destructeur est bien documenté par les professionnels de la santé mentale.
Logique d’asservissement et de dépendance
Par ailleurs, faut-il rappeler encore que « vaincre le virus » ne saurait être un objectif atteignable ? C’est un leurre. Un mirage qu’on ne cesse d’agiter devant nos yeux affamés. Il ne faut pas être un grand scientifique pour se rendre compte qu’il est irréaliste de chercher à se rendre maître d’un virus qui n’en finit pas de muter. Et en imaginant même que le Sars-Cov2 et ses nombreux variants se fatiguent et se rendorment, on sait bien que d’autres virus surgiront, comme c’est le cas chaque année, depuis des lustres. Dès lors, annoncer comme objectif de « vaincre », c’est nous entraîner, selon les mots de François Gémenne et Olivier Servais, dans la « chimère destructrice » que représente « la tyrannie du risque zéro ». Persister dans cette voie, en continuant à affirmer que le vaccin « est la seule solution » et que ce vaccin nous permettra de « vaincre le virus », comme le répètent à l’envi nos ministres, c’est persister dans un mensonge qui nous garde prisonniers d’une logique d’asservissement et de dépendance.
Embrigadés dans la secte covid, nous avons tendance à nous résigner. Nous subissons une telle érosion de nos libertés que nous ne nous autorisons même plus à penser à ce qui est « essentiel » ou « non essentiel » pour nous et à le dire. Las, déprimés, dépassés, nous finissons par accepter qu’un autre le pense et le dise à notre place. Nous acceptons des dogmes, comme celui de la stratégie vaccinale « seule issue possible ». Et nous perdons notre liberté de pensée. Les médecins eux-mêmes reçoivent des consignes du Conseil de l’Ordre et sont menacés de sanctions s’ils expriment des doutes. Comme si leur liberté de conscience n’existait plus. Comme si leur art ne devait plus se nourrir de conscience mais de règlements. Hippocrate aurait à coup sûr des choses à en dire. Certains ont déjà été sanctionnés pour s’être exprimés de façon divergente. Alors que la gestion de l’épidémie pourrait faire l’objet de plusieurs autres pistes sérieuses, celles-ci sont retoquées a priori. Aucune autre option n’est plus audible, visible, questionnable – ni même pensable. Pour les dirigeants-gourous, il est facile, quand on a mis toute une population aux abois, de se présenter comme le « grand-vaccinateur-sauveur ». Facile d’éteindre d’un coup de manche culpabilisateur les braises d’esprit critique qui survivaient vaille que vaille. Avec quelles conséquences ? Dans ce monde devenu sectaire, nous ne pouvons plus donner au vaccin notre choix, sous la forme d’un consentement libre et éclairé. Le nom donné par le gouvernement au site « d’information » sur les vaccins parle de lui-même : « jemevaccine.be » ! Si « l’information » n’a plus rien d’objectif, si elle se mue en une « sensibilisation orientée », elle devient désinformation et endoctrinement.
Quant à l’éventualité de la mise en application d’un passeport vaccinal qui nous ouvrirait les portes des salles de spectacles et des restaurants, elle signifie non seulement la ruine de la liberté vaccinale mais aussi, pour nous et pour toutes les générations à venir, une liberté conditionnelle permanente. Voir notre vie sociale conditionnée à un QR code, comme en Chine, où « vacciné » (code vert) signifie « bon citoyen », avec vie sociale illimitée et accès autorisés et où « non vacciné » (code rouge) signifie « mauvais citoyen », avec vie sociale limitée et accès refusés, revient à faire vivre tout le monde (« bons » et « mauvais ») sous bracelet électronique. Sans liberté vaccinale réelle, sans ouverture à d’autres pistes de gestion de l’épidémie, sans débat citoyen, nous ne sortirons pas de la dépendance sectaire où la politique sanitaire anti-covid nous a maintenant installés.
« Manger avec ses collègues est dangereux »
Dans l’intégrisme covidien sans nuances, qui progresse, les messages se font de jour en jour plus radicaux. Toute vie culturelle est abolie. À Bruxelles, il est interdit de se promener seul dans une rue, même déserte, à visage découvert. « Manger avec ses collègues est dangereux » annoncent en grandes lettres les écrans informatifs d’un hôpital bruxellois. Faut-il y lire la condamnation péremptoire et définitive de toute vie sociale ? Certes, casser la croûte avec ses collègues sur le temps de midi peut, éventuellement, être source de contaminations diverses. Cela a toujours été le cas. Il n’y a là rien de nouveau. Et la vigilance et la prudence sont des vertus que personne ne songera à récuser. Mais manger avec ses collègues, n’est-ce pas d’abord et avant tout, du partage, de la détente, de la proximité, de l’échange, de la découverte de l’autre, du plaisir, de la convivialité, de l’enrichissement ? N’est-ce pas nécessaire et essentiel pour développer des relations professionnelles humaines, empathiques, agréables et gratifiantes ? N’est-ce pas une façon, justement, d’être civique et solidaire ? Hélas, force est de constater que dans l’idéologie covid, tout cela est simplement renversé et nié.
Reprendre la main
Signe inquiétant, comme le héros Winston de « 1984 », certains de nos concitoyens commencent à pratiquer la double-pensée. Extérieurement, ils paraissent lisses et adoptent le comportement du parfait citoyen covidien « dans le strict respect des règles sanitaires ». Intérieurement, c’est tout autre chose. Peut-être, comme Winston qui griffonne des « à bas Big Brother » rageurs dans son journal intime en se cachant des télécrans, peut-être éprouvent-ils le besoin, eux aussi, de dire ou d’écrire, dans le secret, tout le mal qu’ils pensent de cette politique sanitaire. Allons-nous continuer comme cela, jusqu’à nous exposer plus tard, comme Winston, à la répression menée par la Police de la Pensée ? Si nous voulons sortir de la mécanique sectaire, il est nécessaire que toutes nos réflexions sur ces questions, toutes nos critiques, soient exprimées à haute et claire voix. Il est nécessaire que tout doute soit pris en compte, manifesté et reconnu. Il est nécessaire que tout débat puisse avoir lieu au grand jour. Et que chacun puisse dire, sans peur, ce qu’il a à dire. Nous pouvons revendiquer cela, légitimement. Nous pouvons reprendre la main. Nous pouvons exiger d’être rétablis dans nos droits fondamentaux, dans notre dignité, dans notre puissance de citoyens libres et agissants, dans un pays libre.
Ne laissons pas notre démocratie chanceler davantage. Soutenons-la. Restaurons-la.
Sortons de la secte.
source : https://www.kairospresse.be
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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