L’histoire dans l’Histoire – 7 avril 30

L’histoire dans l’Histoire – 7 avril 30

7 avril 30 : Crucifixion de Jésus-Christ

Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem le vendredi 7 avril de l’an 30 de notre ère, à l’âge de 37 ans, d’après les calculs des historiens modernes, plus précis que le moine Denys le Petit qui, au VIe siècle, établit la naissance du Christ en l’an 753 de la fondation de Rome, soit cinq ans trop tard.

Les Évangiles nous disent en effet qu’il est mort une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la « préparation » de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l’an 30 de notre ère, le 7 avril.

Source :Hérodote

30 à nos jours

La foi chrétienne

On appelle christianisme l’ensemble des confessions religieuses fondées sur l’enseignement de Jésus-Christ.

Le Christ présente à Pierre les tables de la Loi (tombeau de Junius Bassus, 359, Rome)

Jésus et les premiers chrétiens

Connu sous le nom de Jésus – ou Iéshoua (Dieu sauve en araméen) -, l’inspirateur du christianisme serait né à Bethléem, en Judée (alors province romaine), aux alentours de l’an 6 d’avant notre ère. Il aurait ensuite vécu auprès de ses parents à Nazareth, en Galilée.

Il entame sa prédication vers l’âge de 30 ans. Prêchant de ville en ville, il suscite d’importants rassemblements de foules mais l’opposition des prêtres qui gardent le Temple de Jérusalem et assurent le culte israélite lui vaut d’être livré aux Romains, condamné à mort et crucifié. Ses disciples disent qu’il est ressuscité au bout de trois jours, à Pâques, avant de monter aux cieux.

Les disciples de Jésus appelaient volontiers celui-ci Christ. Ce mot signifie en grec : « oint ». C’est pour cela que plus tard, à Antioche puis dans le reste de l’empire romain, on a appelé chrétiens les adeptes de la nouvelle religion. Le mot Messie, transcription française de l’hébreu Mashiah, a la même signification…

L’existence de Jésus de Nazareth, sa naissance, sa prédication et sa mort sur la croix, reposent sur différents témoignages. Ces événements ainsi que sa résurrection ont donné lieu à de nombreux écrits de la part de ses disciples dès les années 50 de notre ère.

La foi chrétienne se fonde sur un ensemble de textes :

1- La Bible judaïque. Elle raconte l’alliance de Dieu avec le peuple hébreu. D’où l’autre appellation que lui donnent les chrétiens : l’Ancien Testament (testament, traduction latine de l’hébreu berîth, signifiant tout simplement alliance).

2- Les quatre Évangiles officiels et quelques autres textes comme les lettres ou épîtres de Paul, les Actes des Apôtres, écrits par Luc, l’Apocalypse de Jean. Ces textes écrits au Ier siècle de notre ère nous sont parvenus en grec (la langue la plus parlée autour de la Méditerranée à cette époque).

Ils racontent le parcours de Jésus-Christ, sa naissance, sa prédication, sa condamnation et sa mort sur la croix ainsi que sa résurrection supposée et son ascension au ciel. Ils constituent un ensemble de textes que l’on appelle Nouveau Testament pour le distinguer de l’Ancien Testament.

3- À ces textes, il faut ajouter les textes de la Tradition, élaborés au fil des siècles par les Pères de l’Église (Augustin, Jérôme, Léon, Basile…) et approuvés par la communauté des chrétiens. C’est à eux que la foi chrétienne doit sa cohérence… et ses subtilités théologiques, à l’origine d’une interminable exégèse (analyse des textes religieux).

Source : Herodote

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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