Une étude récente du professeur John Ioannidis, de l’université de Stanford, ramène le taux de létalité de l’infection (IFR) du COVID-19 de 0,23 % (estimation précédente) à 0,15 %. Ce taux est désormais pratiquement identique au taux de létalité de la grippe. Les données disponibles suggèrent un IFR mondial moyen d’env. 0,15 % et d’env. 1,5 à 2 milliards d’infections vers février 2021, avec des différences substantielles dans le taux et dans la propagation de l’infection selon les continents, les pays et les lieux.
Selon une estimation précédente du même John Ioannidis publiée par l’OMS, «le taux médian de létalité de l’infection COVID-19 était de 0,27 % (corrigé 0,23 %)» (octobre 2020).
John Ioannidis avait donc raison depuis le début: «Au niveau mondial, le taux de létalité par infection du COVID-19 cette saison pourrait être du même ordre que le taux de létalité par infection de la grippe (0,1 %, 0,2 % dans une mauvaise année)» (mai 2020).
- Note sur la source: «D’après Thomson Reuters, John Ioannidis est l’un des scientifiques les plus cités, particulièrement dans le domaine de la médecine clinique et des sciences sociales» (Wikipedia). On notera aussi, ce n’est sans doute pas un hasard, qu’«il est surtout connu pour son article Why Most Published Research Findings Are False (“Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux”) publié en 2005 qui a particulièrement suscité la réflexion et le débat scientifique lié à la reproductibilité des études scientifiques».
- A noter aussi: cette comparaison avec la grippe est opiniâtrement combattue au titre de «fake news» et «politisée» par les médias de grand chemin comme l’AFP.
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