par Georges Gourdin.
Tous les chroniqueurs politiques se focalisent sur les nouvelles mesures de restrictions de mouvement imposées par Emmanuel Macron, notamment les écoles et ils ergotent sur l’opportunité ou les modalités de celles-ci.
Sur un ton éploré, quasi-larmoyant, le président déroule une pièce de comédie qu’il maîtrise bien :
« Aussi pour continuer à protéger la vie au présent, c’est-à-dire les malades, et la vie au futur c’est-à-dire nos enfants, nous devons, pour les mois à venir, fournir chacun un effort supplémentaire. C’est cela que je nous demande collectivement ce soir. […]
Je veux ce soir saluer à nouveau en notre nom à tous l’action remarquable de nos soignants et en particulier des équipes de réanimation et de soins critiques. […]
Et je veux ici remercier les étudiants en médecine, les retraités, le service de santé des armées, tous les volontaires de la réserve sanitaire. […]
Je veux ce soir, en votre nom, remercier et saluer tous nos enseignants. […]
L’engagement exemplaire de nos maires que je veux ici remercier, une fois encore ».
Tout le monde passe à la brosse à reluire !
Si le Président remercie méthodiquement tous les Français, c’est pour leur demander de prolonger leurs efforts :
« Je vous l’avais dit dès le début : nous allons vivre avec le virus. C’est bien cela. […]
Si je m’adresse à vous, c’est pour appeler à la mobilisation de chacun pour ce mois d’avril où beaucoup se joue. […]
Fournir chacun un effort supplémentaire, c’est cela que je nous demande collectivement ce soir. […]
Je sais aussi pouvoir compter sur vous afin d’éviter, comme vous avez su le faire à Noël. […]
Je sais combien les efforts que je vous demande sont difficiles. Je mesure ce qu’ils emportent de conséquences pour notre pays et pour vos vies. […]
Je sais qu’il y a beaucoup de lassitude, de fatigue. Je sais qu’il y a aussi parfois de l’énervement, de l’emportement, et c’est bien normal ».
Quel président attentif et empathique ! Les Français pleurent devant leur poste de télévision. Et s’il fallait voter demain, ils voteraient tous pour Macron.
Mais notre Président ne s’est pas adressé qu’aux Français : il s’est adressé en filigrane à ses sponsors.
Pendant qu’il nous passe la main dans le dos par devant il nous donne un coup de poignard par derrière.
Macron s’est voulu rassurant pour les forces financières qui l’ont mis en place et les a rassurées tout au long de son intervention.
Macron poursuit l’objectif que ses mentors lui ont assigné : la fin de la liberté de circulation par la mise en place d’un passeport sanitaire. Et il nous l’annonce en trois étapes :
1- D’abord il faut se faire tester alors qu’il est démontré que les tests PCR ne sont absolument pas fiables :
Troisième principe, c’est la responsabilité : c’est-à-dire faire confiance. Préférer, aux contraintes pour tous, le civisme de chacun pour avoir les bons comportements face au virus, limiter ses contacts, se faire tester au premier symptôme et s’isoler lorsqu’on est positif.
2- Et puis surtout il faut se faire vacciner. Vacciner !
« Ensuite, c’est vacciner le plus vite possible tous ceux qui en ont le plus besoin. […]
À partir de là, nous mettons tous les moyens pour vacciner, vacciner, vacciner. Sans répit, sans jour férié. Le samedi et le dimanche comme la semaine. […]
Les vaccinations sont en cours et elles accélèrent partout ».
Emmanuel Macron nous présente même des graphiques qui nous montrent que plus on vaccine plus le virus se propage :
Notre président se fait le VRP des laboratoires AstraZeneca, Pfizer et Moderna :
« Votre pharmacien qui vous vaccinera directement avec le vaccin Astra Zeneca. […]
Les 1 700 centres ouverts sont à disposition pour, eux, vacciner avec les vaccins Pfizer et Moderna ».
Toutes les personnes vaccinées sont autant de cobayes puisque ces « vaccins » sont toujours en phase expérimentale.
3- Et enfin nous serons tous libérés par le passeport sanitaire. Ici Macron s’adresse aux Français qu’il a habilement enjôlés et, en même temps, aux comploteurs de Bruxelles qui nous concoctent en catimini le « pass vert numérique », qui est le véritable objectif de toute cette opération d’ingénierie sociale. Macron rassure ses amis en leur disant qu’il tient leur calendrier tout en évitant soigneusement les mots qui pourraient nous alerter :
Dès la mi-mai, nous recommencerons à ouvrir avec des règles strictes certains lieux de culture, nous autoriserons sous conditions l’ouverture des terrasses. Et nous allons bâtir entre la mi-mai et le début de l’été un calendrier de réouverture progressive pour la culture, de sport, le loisir, l’événementiel, nos cafés et restaurants.
Nous y voilà : Macron a bien joué la partie.
Et il y a fort à parier que les Français se précipiteront pour obtenir ce passeport liberticide, comme ils se précipitent pour se faire vacciner. Les témoins racontent que les personnes raflées pendant la Seconde Guerre mondiale se précipitaient aux portes des wagons qui les emmenaient dans les camps de concentration…
source : https://www.nice-provence.info
Source: Lire l'article complet de Réseau International