par Marie-France de Meuron.
Alors que les religions chrétiennes mettent en évidence différentes phases de la vie de Jésus-Christ et particulièrement la période entre le dimanche des Rameaux et le jour de la Résurrection, il est peu relaté ce qu’il vit pendant son séjour parmi les morts.
Il s’agit d’une période de transition très intense puisque de l’homme crucifié elle permet de passer à celui qui sort de son tombeau et réapparaît dans le jardin avec un nouveau corps si différent du précédent qu’il fut pris pour un jardinier. Un tel processus de métamorphose nous est connu, toutes proportions gardées, avec la chenille dont le corps est très relié à la terre et qui va séjourner dans une chrysalide où se déroulent différents mécanismes, lesquels s’achèvent avec l’apparition d’un papillon porteur d’organes pour s’élancer dans les airs et aussi de couleurs qui le rapprochent de la lumière.
Que ce soit en ce qui concerne Jésus de Nazareth dont nous ne sommes pas des témoins directs ou la chenille que nous pouvons expérimenter de nos propres yeux, la vie nous offre une symbolique très forte de toutes les mutations auxquelles nous sommes appelés. En fait, les exemples sont innombrables de situations où le solide s’allège pour s’élever dans les airs. On le voit dans la transformation d’un chantier en l’élévation de bâtiments !
L’être humain consiste en différents corps de plus en plus subtils, passant du corps physique au corps énergétique, du corps mental au corps spirituel. Nos expériences de vie sont des instruments pour stimuler en nous l’éclosion de notre papillon intérieur. Il s’agit d’une œuvre que nous sommes invités à mettre en pratique, tout en ayant à chaque instant le libre-arbitre de jouer le jeu ou non, de rester figés dans des situations séduisantes mais stoppant notre évolution naturelle.
Si Jésus de Nazareth est l’exemple le plus connu dans notre monde occidental, d’autres êtres humains ont accepté de jouer le « jeu cosmique », comme le prince Gautama devenu Bouddha. Différents Saints ont témoigné du cheminement possible vers une libération de mécanismes terriens et ont atteint une luminosité reconnue autour d’eux.
Comme nous sommes invités perpétuellement à vivre l’instant présent, comment profiter de mettre en pratique ce travail dans le séjour des morts et le vivre non pas comme un plongeon en enfer mais comme une invitation à nous métamorphoser, à libérer en nous des forces potentiellement présentes mais encore non connues.
La situation covidémique que nous traversons est un chemin de croix très pénible selon ce que chacun est appelé à vivre dans son cadre de vie. Bien des éléments doivent être abandonnés afin que, selon le principe de métamorphose, ils laissent la place à d’autres éléments plus dynamiques, joyeux et créatifs.
Ainsi le Samedi de Pâques est une belle opportunité de grande réinitialisation (Great Reset !) de l’être humain !
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
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