Plus d’une année après les premiers grands confinements ou mises en quarantaine mis en place dans un nombre impressionnant de pays pour lutter contre la propagation de ce qui a été présenté comme une pandémie, les choses commencent à se clarifier.
Le nouveau coronavirus apparu à Wuhan en Chine a servi de prétexte à un changement de paradigme universel dans lequel les géants de l’Internet sont partis à l’assaut du pouvoir réel. Ce que l’on vit depuis l’affaire Epstein-Maxwell, dont les tenants sont une menace extrême pour toute l’architecture des arcanes du pouvoir non-apparent en Occident et sa périphérie alliée, est une lutte d’influence entre ce que l’on pourrait designer temporairement, faute d’une précision sémantique adéquate, d’État profond transcendant les notions de souveraineté ou de frontières, d’un côté, face au pouvoir technoceatique grandissant des géants du Net, asservi au pouvoir réel mais ayant acquis le statut de démiurge grâce à la manipulation de réseaux sociaux regroupant plus de trois milliards d’individus.
Le monde est devenu une sorte d’arène d’un amphithéâtre antique où les pouces levés ou baissés représentaient l’ultime sentence fatidique. On sait aujourd’hui que la fraude électorale existait aussi bien dans la Grèce antique, y compris au temps de Périclès qu’à Rome et l’achat et la manipulation des pouces levés ou baissés dans les jeux de gladiateurs étaient des pratiques courantes sur toute l’étendue de l’Empire romain.
Aujourd’hui, les géants du Net manipulent et orientent l’opinion sur toutes les plates-formes numériques. Cette intervention normative est devenue un fait flagrant.
Selon une analyse du cabinet McKinsey, se basant sur un sondage spécialisé, 74% des sociétés ayant adopté le télé-travail ne comptent pas revenir au mode présentiel après la levée de toutes les restrictions liées au Coronavirus. Le travail à domicile est désormais non seulement une tendance lourde mais un choix imposé. On savait, au moins depuis 2015, que notre génération était la dernière à avoir connu le modèle traditionnel du travail, du salariat, des heures de travail fixes et d’une certaine contrainte. Le modèle britannique, basé sur la mobilité et l’incertitude et dans lequel la ressource humaine est un élément jetable et interchangeable a fini par s’imposer et servira de base au modèle à venir. Le monde de l’après COVID-19 sera celui d’une masse humaine plongée dans un mélange hybride d’addiction aux réseaux sociaux et à Internet, l’assistanat grâce à la production instantanée des monnaies Fiat et virtuelles (le triomphe des pères fondateurs des théories la Réserve fédérale et des banques centrales privées), l’oisiveté et l’aliénation physique, intellectuelle et psychologique. Dans ce monde, un milliardaire pourra mobiliser des armées de trolls issus du prolétariat oisif pour défendre leur asservissement face à toute forme de remise en cause du système. C’est ce qui ce passe actuellement avec Amazon ou des syndicalistes font face à des légions de trolls discréditant systématiquement toute remise en cause des méthodes de travail et la gestion de ce géant.
Dans les temps anciens, Carthage prospéra et devint l’un des empires maritimes les plus puissants de l’Antiquité grâce à la levée de mercenaires issus de l’ensemble du monde ancien. La révolte des mercenaire sonna le glas de cet empire. Or, nous revoici dans une configuration fort étrange dans un monde sortant de la mondialisation pour entrer dans l’ère de l’oisiveté de masse. Les gouvernements actuels, à de très rares exceptions près, ne sont plus que des sous-gestionnaires chez des actionnaires qu’ils ne connaissent même pas. Ils font de la figuration et tentent de lutter à la fois contre les puissants lobbies internes, quasiment autonomes comme c’est le cas en France ou aux Etats-Unis à titre d’exemple et le conseil d’administration transnational (les termes nation, national, international, transnational sont en passe de tomber en désuétude). D’où des contradictions insolubles et des politiques erratiques dignes du mouvement chaotique d’un coq décapité encore en vie.
Le Coronavirus n’est qu’un outil mineur. On a oublié que la Grippe tue. Qu’elle mute sans cesse et que des recherches sur les coronaviridae (la famille des virus à laquelle appartient la grippe et d’autres virus apparentés) sont menés dans beaucoup de laboratoires à travers le monde depuis les années 70. Ces recherches variaient du domaine médical au potentiel militaire. Ce que l’on a observé est que certaines populations ont acquis une immunité collective au Coronavirus sans aucune intervention humaine. Que partout, les taux de mortalité ne sont pas plus élevés qu’en temps normal même si les chiffres avancées, tous faux, offrent des similitudes avec la manipulation et les opérations frauduleuses derrière un hypothétique “génocide” au Soudan, disparu en une journée dès que Khartoum a tout cédé, les chiffres frauduleux de la guerre en Syrie, les faux bilans militaires des guerres d’Irak et d’Afghanistan, un certain chiffre avancé, depuis 1933 jusqu’à 1985, le bilan revu à la baisse de la Première guerre mondiale, etc.
Dans ce monde où les fausses converties au Djihad, vraies espionnes, s’adonnent au mariage blanc avec consommation et même plus (naissances d’enfants) pour les intérêts de l’État profond belliciste, vont se retrouver au chômage suite à l’abandon du terrorisme islamiste en tant que principal outil de l’hégémonie mondiale (même si l’épouvantail sert encore à s’accaparer des parts de marchés au Mozambique et en République Démocratique du Congo, la grosse supercherie de l’État dit Islamique au Congo, c’est de la science-fiction devenue réalité grâce à des émoluments et une Master Card virtuelle), une nouvelle guerre froide est menée tambour battant avec pour objectif de la gagner en mode “extrême” d’ici 2039. L’outil militaire de l’Empire qui s’est usé dans la contre-guérilla et les attaques sous faux drapeaux vient de se rendre compte que pendant ce temps-là, mort, de 1990 à 2015, la Russie et la Chine ont profité des errements psychotiques de l’Empire pour s’affirmer. Planter des bases militaires US en Ukraine ne servira donc à rien sauf à attiser une peur ancestrale des Russes venant des fins fonds de leur histoire fort mouvementée. Plus à l’est , les chinois ne font plus dans la porcelaine et affirment désormais une attitude sûre et déterminée que l’on a jamais observé auparavant dans ce pays. Les temps changent. Le bétail humain applaudira à celui qui lui lancera le plus de deniers, virtuels si possible car le Bitcoin va devenir plus cher qu’un lingot d’or, avec la magie du vent et du voltage.
Le grand jeu est devenu le grand cirque avec des clowns hideux et ricanants…Et on veut encore nous persuader de l’utilité de la muselière humaine!
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