par Pierre-Alain Depauw.
Une multitude de dirigeants mondiaux ont lancé un appel en faveur d’un traité pandémie mondiale, prétendument dans le but de prévenir de futures pandémies, de distribuer des vaccins et de mettre en œuvre une approche unilatérale de la gouvernance mondiale.
Le premier ministre britannique Boris Johnson, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, la chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que 20 autres dirigeants mondiaux, ont signé une lettre commune avec l’intention apparente de gagner le soutien populaire pour le plan mondialiste.
Dans le journal britannique The Telegraph, ainsi que dans d’autres publications telles que Le Monde en France, les dirigeants ont déclaré leur intention de « construire une architecture de santé internationale plus robuste qui protégera les générations futures ».
Qualifiant le COVID-19 de « plus grand défi pour la communauté mondiale depuis les années 1940 », les 24 dirigeants ont prédit qu’il « y aura d’autres pandémies et d’autres urgences sanitaires majeures ».
« Aucun gouvernement ou agence multilatérale ne peut à lui seul faire face à cette menace », ont-ils déclaré. « La question n’est pas de savoir si, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux préparés pour prévoir, prévenir, détecter, évaluer et réagir efficacement aux pandémies de manière hautement coordonnée. La pandémie de Covid-19 a été un rappel brutal et douloureux que personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité ».
Cette dernière phrase est dans la droite ligne des propos du dirigeant mondialiste du Forum économique mondial (WEF) Klaus Schwab. Il y a quelques semaines, Schwab a déclaré : « Tant que tout le monde n’est pas vacciné, personne ne sera en sécurité », une déclaration qui en soi pose une question intéressante à propos de la confiance que ces dirigeants accordent à leur vaccin.
Les dirigeants ont réaffirmé leur objectif commun de vaccination mondiale, la décrivant comme un « bien public mondial ».
Afin d’atteindre ce « bien public » et d’assurer un déploiement rapide des vaccins à travers le monde, les 24 dirigeants mondialistes ont lancé leur nouveau traité international : « [Nous] croyons que les nations devraient travailler ensemble à un nouveau traité international contre la pandémie ».
Ce traité serait basé sur les principes de l’OMS, s’inspirant de la constitution de l’OMS, et inviterait « d’autres organisations compétentes au cœur de cette entreprise ». Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, est l’un des signataires de la déclaration.
« Le principal objectif de ce traité serait de favoriser une approche de l’ensemble du gouvernement et de l’ensemble de la société, de renforcer les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience aux futures pandémies », ont déclaré les dirigeants.
« Nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier, et toutes les parties prenantes, y compris la société civile et le secteur privé ».
Déclarant que le coronavirus avait « exploité nos faiblesses et nos divisions », les dirigeants signataires ont déclaré qu’il était de leur « responsabilité » de « veiller à ce que le monde tire les leçons de la pandémie de Covid-19 », et saisisse « cette opportunité de se réunir en tant que communauté mondiale pour une coopération pacifique qui va au-delà de cette crise ».
La proposition devrait être discutée plus avant entre les dirigeants nationaux lors du sommet du G7 de juin à Cornwall au Royaume-Uni, où Boris Johnson rejoindra ses homologues du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, du Japon, des États-Unis et de l’UE. Les signataires ont averti que leur nouveau plan « prendra du temps et nécessitera un engagement politique, financier et sociétal soutenu pendant de nombreuses années ».
S’adressant à BBC Radio, l’envoyé spécial COVID de l’OMS, le Dr David Nabarro, a fait écho au langage employé par les 24 dirigeants, notant qu’il faudrait attendre 2022 avant que l’agenda mondialiste de la vaccination mondiale ne soit terminé, et a ainsi fait allusion à « toutes sortes de problèmes avec variantes », avant que cet objectif ne soit atteint.
« Tout ce que les dirigeants disent, c’est que ce problème est si énorme que nous devons travailler ensemble pour le résoudre », a ajouté Nabarro.
Le traité prévu s’aligne très étroitement sur les objectifs de grande réinitialisation de Klaus Schwab. Le Forum économique mondial parle des « dirigeants » qui « se trouvent à un carrefour historique ».
La liste complète des signataires se trouve ci-dessous :
JV Bainimarama, premier ministre des Fidji ; António Luís Santos da Costa, premier ministre du Portugal ; Klaus Iohannis, président de la Roumanie ; Boris Johnson, premier ministre du Royaume-Uni ; Paul Kagame, président du Rwanda ; Uhuru Kenyatta, président du Kenya ; Emmanuel Macron, président de la France ; Angela Merkel, chancelière de l’Allemagne ; Charles Michel, président du Conseil européen ; Kyriakos Mitsotakis, premier ministre de la Grèce ; Moon Jae-in, président de la République de Corée ; Sebastián Piñera, président du Chili ; Carlos Alvarado Quesada, président du Costa Rica ; Edi Rama, premier ministre de l’Albanie ; Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud ; Keith Rowley, premier ministre de Trinité-et-Tobago ; Mark Rutte, premier ministre des Pays-Bas ; Kais Saied, président de la Tunisie ; Macky Sall, président du Sénégal ; Pedro Sánchez, premier ministre espagnol ; Erna Solberg, premier ministre de Norvège ; Aleksandar Vučić, président de la Serbie ; Joko Widodo, président de l’Indonésie ; Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine ; Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.
source : https://www.medias-presse.info
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