L’OMS vient de repousser l’utilisation de l’Ivermectine dans la Covid. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), incapable de décider par elle-même, a repoussé sa propre décision, en attendant cette position pour nous répondre, sans doute aujourd’hui.
Il aura fallu un peu plus de 10 ans pour que l’ANSM soit condamnée à la peine maximum, 303 000 euros d’amende dans l’affaire du Médiator, pour avoir « gravement failli dans sa mission ».
Il aura fallu près de 3 ans à l’Agence (à l’époque AFSSAPS) pour accepter de voir ce qui se passait sur le terrain au lieu de suivre ce que disait le laboratoire. Voilà qu’elle va nous refaire le coup, mais à l’envers avec l’Ivermectine. A l’époque elle a tardé pour retirer le médicament, avec 2 000 morts dus à ce retard. Combien de morts faudra-t-il cette fois pour autoriser un médicament qui évite 4 morts sur 5, ce que disent toutes les études qui ont comme critère la mortalité ? Combien d’années ensuite pour la faire condamner ?
Irène Frachon à l’époque, en accusant les autorités de ne rien faire pour éviter des morts, était complotiste très mal vue, aujourd’hui elle est lanceur d’alerte nécessaire. Aujourd’hui en accusant les autorités de ne rien faire pour éviter des morts, nous sommes complotistes, que seront nous demain ? Va-t-on battre le record du Vioxx aux Etats-Unis avec 40 000 morts ? (Merck, encore lui, qui a œuvré contre l’Ivermectine, s’en est tiré avec 5 milliards de dollars de transaction). Je rappelle au passage qu’une directive européenne de protection des lanceurs d’alerte n’est pas appliquée en France, sans cesse repoussée par LaREM et le MoDem.
Sur quoi se base l’OMS ? Elle a commandé un rapport à Andrew Hill. Que dit ce rapport dans ses conclusions ?
« This meta-analysis of 18 RCTs in 2282 patients showed a 75% improvement in survival, faster time to clinical recovery and signs of a dose-dependent effect of viral clearance for patients given ivermectin versus control treatment. «
En français : Cette méta-analyse de 18 ECR portant sur 2282 patients a montré une amélioration de 75% de la survie, un délai de récupération clinique plus rapide et des signes d’un effet dose-dépendant de la clairance virale chez les patients recevant l’ivermectine par rapport au traitement témoin.
Les deux paragraphes suivants sont le prétexte repris par l’OMS pour repousser l’autorisation, l’auteur ayant reconnu avoir été influencé par une personne extérieure qui n’est pas mentionnée dans le rapport (pourquoi ?), plainte a été déposée pour fraude.
On peut aussi se demander quel a été le rôle de l’Inserm dans cette décision, qui fait allusion à l’étude australienne In vitro de Caly, étude régulièrement mise en avant par cet organisme et ses représentants depuis 1 an pour dénigrer l’Ivermectine et détourner des études chez l’homme, 50 fois plus nombreuses. « Ils utilisent la concentration d’ivermectine presque 1 000 fois plus élevée que ce qui est normalement utilisé chez l’homme ». Voilà comment on évite de parler de ce qui se passe dans la vraie vie, pas dans des boîtes de Pétri ! D’ailleurs savent-ils de quoi ils parlent ? Dans les premières critiques il y a un an, ils parlaient de 500 fois, c’est ensuite tombé à 300 et remonté à 1 000, au diable l’avarice quand on lance comme ça des chiffres en l’air. Satoshi Omura, prix Nobel de Médecine, leur a pourtant expliqué que cette étude avait été faite pour savoir si on pouvait essayer chez l’homme. On est passé aux études chez l’homme, cette étude in vitro n’a plus de raison d’être discutée maintenant, elle fait partie du passé, parlons du présent. Le Pr Jean Pierre Changeux en France a aussi transmis les résultats de ses travaux montrant que chez l’animal, l’Ivermectine éradique le virus inoculé, aux doses utilisées chez l’homme. Ça, on évite de citer !
Pas assez d’études nous dit-on ? Petit rappel de la mauvaise foi de ces comploteurs contre l’Ivermectine :
Pour approuver l’Ivermectine dans son indication contre la gale, l’OMS a utilisé 6 études portant sur 613 patients. Ici les dernières méta analyses portent sur 48 études et 15 580 patients. Vous avez dit pas assez d’études ? Mauvaise foi.
L’ensemble de ces études contre la gale montraient une efficacité de 35%, ici les 48 études montrent une efficacité moyenne de 72%. Vous avez dit manque d’efficacité ? Mauvaise foi.
Rappelons aussi que les mêmes autorités ont validé le Remdesivir et le Bamlanivimab avec deux ou trois études seulement, venant des laboratoires intéressés, et non d’indépendants comme pour l’Ivermectine. Ces études montraient notamment des risques importants pour le premier, sans grande efficacité, et pour les deux ainsi que pour les vaccins, aucune étude d’impact sur le long terme contrairement à l’Ivermectine qui a 30 ans d’expérience en ce qui concerne sa toxicité.
Le Professeur Lina disait en juin 2020 que le remdesivir bien que toxique avait été validé « pour éviter une perte de chance aux patients ». Ici, dans la mesure où c’est totalement inoffensif, qu’est-ce que cela coûte d’essayer ? A part une perte de « chance » pour les labos préconisant d’autres produits “innovants”, je ne vois pas.
Enfin la question qui tue : et si au lieu de préconiser le Doliprane, on le remplaçait par l’Ivermectine ? On sait qu’il ne fait rien contre le virus et que l’OMS a relevé en 30 ans 161 147 effets indésirables dont 3 695 décès, alors que pour l’Ivermectine, même si elle ne faisait rien, on recense 4 700 effets indésirables et 16 décès sur la même période. Qu’est-ce que cela coûterait ? A qui ?
Dr Gérard Maudrux
Source : Gérard Maudrux
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