Theodore Kaczynski analyse ce qui est bien le système universel de la dépossession : « l’extinction de toute liberté dans la dépendance de chacun vis-à-vis d’une machinerie technique devenue nécessité vitale ».
Si vous le permettez, je crois que ce système ou ce projet est un pur matriarcat : les individus sont attirés par la nouveauté technologique qui permet bien des choses, celle-ci devenant objet mimétique que tout le monde souhaite posséder, par exemple tout le monde veut le dernier portable Apple.
Mimétisme de masse donc, où la technologie joue le rôle de catalyseur à la fois social, donc politique, et culturel (mode), et où tout le monde est finalement « emporté » par ce « progrès », dont la fuite en avant n’est jamais remise en question, mais devrait l’être – smart cities, 5G et suivantes, impact des ondes sur le neuronal (WiFi, Bluetooth etc.).
*Il faudrait en dissocier ce qui effectivement facilite la vie, de ce qui l’en éloigne, selon certaines valeurs ! Or la technologie comme le progrès sont considérés comme un tout où tout est bon à prendre, même quand il s’agit d’éoliennes, grâce à leur gigantisme fascinant…
C’est aussi un matriarcat sacrificiel : celui qui n’est pas « en marche » est tendanciellement l’élu rejeté par le groupe car il ne fait pas comme tout le monde, il devient son bouc émissaire et canalise en plus les jalousies entre les membres – car du mimétisme il est avant tout question du désir – de la tentation…
Ceux qui décident de ce projet de société, de moins en moins civilisé, sont ceux qui possèdent le pouvoir économique, la main qui donne au-dessus de celle qui reçoit.
Donc l’usage de l’argent doit absolument lui aussi, à commencer par là, répondre à des principes moraux !…
Dans ces hyper techno-structures à venir, impersonnelles et déshumanisées, exactement comme dans les films de Luc Besson (ou « Blade Runner » etc.), il faut une déesse pour faire tenir le tout, une déesse gaïatique régnant sur Terre à la place de Dieu-le Père au Ciel, qui monopolisera sur elle toutes les questions relatives au climat, à l’hygiénisme, au mode d’alimentation etc., et dont les décisions indiscutables (sous peine de devenir bouc-émissaire) devront être suivies par tous !
On retombe là sur le noachisme, cette nouvelle religion universelle, synthèse de toutes les autres, dont le culte sera intrinsèquement lié au « progrès » technologique !
Entre cette déesse et cette humanité déchue : un certain peuple-prêtre..
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