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On aurait pu croire (ou espérer) qu’après la scabreuse affaire du vaccin AstraZeneca [graves soupçons de complications thromboemboliques et doutes sur son efficacité en l’absence d’étude solide] les experts, les académiciens et autres universitaires, et les gouvernants auraient fait preuve de quelque prudence.
C’est curieux : ils prétendent que chaque jour de vaccination suspendue serait à l’origine de milliers de décès alors qu’aucune étude sérieuse n’a jamais montré que ces vaccins antiCOVID sauvaient des vies…
Je résume.
Étape 1 : des gens sérieux (pas des antiVax de bas étage) alertent sur des complications postvaccinales notamment thromboemboliques. Je donne ci-dessous un exemple.
Étape 2 : à juste raison, des gouvernants Européens suspendent les campagnes de vaccination avec ce produit. On n’est jamais trop prudent avec des peuples anxieux et exaspérés.
Étape 3 : le vaccin est réhabilité en 3 jours (d’abord par les médias – ci-dessous – puis par des agences sanitaires (d’abord mises hors-jeu) ravies de retrouver un rôle dans la politique vaccinale ; et les campagnes de vaccination reprennent derechef.
Étape 4 : des scientifiques, ou supposés tels, confirment le bien-fondé de cette reprise de la vaccination avec le vaccin AstraZeneca.
Oserais-je dire que l’argumentaire développé par le rédacteur de la revue britannique NATURE, une des plus anciennes et plus prestigieuses revues scientifiques, me laisse songeur ? Finalement NATURE ce n’est pas mieux que la BBC…
C’est l’image quasi parfaite de la situation !
Après avoir résumé ce lamentable épisode de défaillance intellectuelle généralisée, il faut en venir aux analyses circonstanciées.
Je m’y risque, qu’on me pardonne mon outrecuidance :
1) dans la crise de la COVID-19, il n’y a plus de science [et les vrais scientifiques sont totalement absents ou subjugués…] ; il y a la BBC et LE FIGARO (parmi d’autres…)
2) dans cette crise, les gouvernants/décideurs se moquent en fait des données scientifiques solides. Ils s’en foutent ! Ils estiment que ça ne sert à rien de comprendre le passé récent ou le présent.
La science (ou ce qui sert de science à la BBC et au FIGARO) ne sert qu’à justifier des décisions autoritaires qu’ils prennent… ou ne prennent pas.
3) les gouvernants ne savent plus où ils sont ; leur obsession pour les plus malins d’entre eux est d’anticiper l’évolution de la pandémie afin de donner à voir qu’ils sont (ont été) capables de prendre les bonnes décisions au bon moment.
Plusieurs se sont déjà cassés les dents et je crains que d’autre suivent sur l’échafaud des réalités…
Si j’avais des solutions à la crise actuelle, je plaisanterais moins sans doute.
Et comme certains, sûrs d’eux, j’irais sur quelques tréteaux prêcher la bonne parole, comme Jésus à Tibériade.
Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir proche et moins proche ; mais, faute de ciné et autres réjouissances, j’avoue que je me délecte du spectacle que nous donnent, outre les gouvernants (c’est une maladie contagieuse dans ces milieux) les universitaires chaque jour dans les médias.
A mon humble avis, les uns et les autres feraient mieux de moins communiquer (pour communiquer) et de faire leur travail car il y a des victimes, contrairement à ce que prétendent certains décervelés…
Beaucoup de victimes ! Hélas ! Et personne ne peut dire qu’au tour suivant [ou avec le variant suivant] ce ne sera pas lui ou elle…
source:https://michel.delorgeril.info/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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