Laurent Toubiana, épidémiologiste, et une équipe du CNRS, de l’Insee et de l’AP-HP — donc pas des guignolos médiatiques — mettent les choses au point sur l’épidémie de Covid. Impossible d’évaluer la létalité en partant de chiffres de décès — « avec » et « à cause » du Covid – et de « cas » — au lieu de malades. Ils ont donc contourné le problème en partant de ce principe : pour évaluer la gravité d’un fléau, la référence absolue est la mortalité toutes causes confondues.
En 2020, 80 % de la population ont été épargnés par le Covid
L’épidémie qui touché la France en 2020, n’a pas causé de surmortalité pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très peu pour les plus de 65 ans (+ 3,6 %), pourtant de plus en plus nombreux (babyboomers). Soit 23 000 morts de plus que les 629 000 attendus normalement en 2020.
Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 000 morts annoncées par le président de la République française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement.
Pas de surmortalité en 2020 par rapport à 2017, 2018 et 2019
L’année 2019 avait montré un « défaut » [NDR : vocabulaire de statisticiens, faut faire avec] de mortalité de 2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017.
La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 ne serait qu’un « rattrapage » [NDR : on s’excuse, mais c’est le terme] du défaut de mortalité de 2019.
Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020, comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée.
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