Reconfinés, sommes-nous résignés à la servitude ?

Reconfinés, sommes-nous résignés à la servitude ?

par Frédéric Mas.

On cède petit à petit sur les libertés individuelles dans l’espoir de reprendre un jour une vie normale. Aujourd’hui, de plus en plus de monde accepte l’idée dangereuse d’un passeport vaccinal comme porte de sortie de la crise.

Chaque jeudi, c’est la litanie des nouvelles restrictions gouvernementales qui reprend pour répondre à la crise sanitaire. Hier, c’est Olivier Véran, le ministre de la Santé, qui s’y est collé. Le Rhône, l’Aube et la Nièvre rejoignent le groupe de départements plus ou moins confinés, en régime de liberté surveillée à cause d’un virus qui re-circule, d’hôpitaux qui re-saturent et de vaccins qui continuent de ne pas arriver.

Chaque semaine, le gouvernement prend la parole pour annoncer de nouvelles mesures liberticides au nom de la nouvelle situation sanitaire. Hier, il s’agissait de répondre à une crise, après une année, c’est une nouvelle situation globale qui s’est installée et une nouvelle manière de gouverner et d’être gouverné. L’avalanche quotidienne de mesures portant atteinte aux libertés de circuler, d’informer, de se réunir finit par briser les volontés et éroder la vigilance des citoyens.

Extension du domaine de l’État

Pour la plupart de nos contemporains, l’extension du domaine de compétences de nos gouvernants est devenue légitime sous couvert de santé publique. La monotonie des mesures semble avoir eu raison de notre attachement aux principes libéraux.

Hier, c’était le respect du droit qui garantissait la liberté des citoyens. Aujourd’hui, des commerçant sont mis en garde à vue pour n’avoir pas fermé leur boutique assez rapidement, des patrouilles de vigilants sont créées pour vérifier que les gens respectent à la lettre le confinement. La guerre se fait contre les citoyens ordinaires qui cherchent à vivre de leur travail, pas contre le virus.

La lassitude des citoyens entretient la servitude. On cède petit à petit sur les libertés individuelles dans l’espoir de reprendre un jour une vie normale. Aujourd’hui, de plus en plus de monde accepte l’idée d’un passeport vaccinal comme porte de sortie de la crise.

Souvenez-vous pourtant qu’on nous promettait à peu près la même chose à l’issue du confinement, du port obligatoire des masques, puis de la campagne vaccinale. Seulement les données de santé touchent au cœur de la vie privée, et c’est l’Union européenne qui désormais pousse à l’adoption d’un passeport reprenant des éléments de langage qui n’auraient pas déplu aux caciques de la défunte Union soviétique. Pour ceux qui ne veulent pas du vaccin, l’UE permettra la récolte des données par tous les établissements privés qui le souhaitent.

La servitude nous vient de l’Union européenne

Dans une proposition de règlement en date du 17 mars 2021, la commission européenne invite à l’adoption d’un certificat vert comme condition de rétablissement de la liberté des personnes.

Les principes de l’UE semblent assez souples pour nous vendre la citoyenneté à deux vitesses sous couvert de respect de liberté de circulation :

« Les personnes qui ne sont pas vaccinées, par exemple pour des raisons médicales, parce qu’elles ne font pas partie du groupe cible pour lequel le vaccin est actuellement recommandé, comme les enfants, ou parce qu’elles n’ont pas encore eu la possibilité de se faire vacciner ou ne souhaitent pas se faire vacciner, doivent pouvoir continuer à exercer leur droit fondamental à la libre circulation, si nécessaire en se soumettant à des restrictions comme un test obligatoire et/ou une quarantaine/un autoconfinement ».

Comme l’observe Gaspard Koenig dans une remarquable tribune parue dans Les Échos, il s’agit là d’un magnifique syllogisme bureaucratique visant à accepter la servitude tout en se présentant comme la seule solution pour en atténuer le joug.

La politisation excessive du quotidien avec la crise sanitaire est en train de détruire nos mécanismes de défense naturelle contre la servitude et les tendances tyranniques de nos gouvernements. Ne nous laissons pas endormir par lassitude.

source : https://www.contrepoints.org

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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