Guerre contre la Syrie – Dix ans de douleur

Guerre contre la Syrie – Dix ans de douleur

par Janice Kortkamp.

J’observe ce conflit depuis plus de huit ans, virtuellement chaque jour, tous les jours et j’ai effectué sept voyages de recherches de longue durée à travers le pays le plus souvent seule avec des amis syriens comme guides. Je n’ai aucune tendance politique d’aucune sorte, je m’auto-finance par le crowfunding pour m’aider à couvrir le coût des voyages et je n’accepte pas d’argent ni aucun type de paiement ou de salaire. Je suis devenue obsédée par la découverte de la vérité sur cette guerre en 2012 et je le suis encore.

Tout en observant la guerre de l’intérieur comme de l’extérieur de la Syrie, j’ai aussi vu les médias d’actualité agissant complètement comme un troupeau, tous atteints de la maladie de la vache folle, se précipitant tous ensemble par dessus la falaise de la vérité. Il n y a que dans de rares cas que quelque chose d’honnête a été partagé, et ensuite seulement comme des brefs aperçus. Puis, les interstices se referment rapidement pour maintenir le solide mur de pierre de fausses narrations.

Mars 2021 marque le tragique anniversaire du début de la violence en Syrie. Dix années de douleur. Mais la guerre de tentative de changement de régime fabriquée de toute pièce par les USA, le Royaume Uni, la France, Israël, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar n’a pas commencé à ce moment-là – elle avait commencé des années auparavant…

Cet article va mettre en lumière seulement quelques unes des preuves étendues disponibles d’une alliance hostile de longue date et d’une stratégie menée par les États-Unis contre une nation souveraine ; une nation souveraine qui n’a été à aucun moment, une menace contre les États-Unis.

Si vous pensez que ce que l’on vous a raconté sur le conflit par les officiels du gouvernement et par les grands médias et qu’ils ne sont pas, après ces dix longues années, sujet à caution, alors vous fonctionnez de façon crédule et puérile comme un quadragénaire assis sur les genoux d’un père Noël de grand magasin payé 20$ de l’heure avec une barbe en plastique, et qui va réaliser tous vos rêves pour Noël.

Cela fait dix années d’un pays tabassé, torturé, violé, et pillé alors que ceux qui sont tabassés, torturés, violés et pillés sont appelés « les méchants » et ceux qui tabassent, torturent, violent et pillent sont appelés « les gentils. » Penser que ce conflit, c’est « les méchants contre les gentils, » c’est aussi tout simplement être naïf. Cette guerre, ce n’est pas celle « d’un dictateur brutal qui assassine son propre peuple ».

Les divers gouvernements, avec les grands médias, de tendance de droite comme de gauche, n’ont pas de problèmes avec les dictateurs ou la brutalité en général. Prenez les Saoudiens par exemple. Les rois et princes saoudiens sont des dictateurs absolus à vie – leur pouvoir est protégé depuis des décennies par les États-Unis et le Royaume Uni. Ils sont appelés « réformateurs » dans les médias alors qu’ils écrasent la dissidence par des décapitations, des emprisonnements et des bastonnades. Ils sont engagés dans un massacre et une famine en cours au Yémen, le pays le plus pauvre de la région. Leur système judiciaire de la Charia fondamentaliste, intolérant, sévère et religieux est similaire à ce qu’a fait le califat de DAECH à son apogée. Leur prince héritier peut tailler les journalistes en pièce (ce crime a suscité un peu d’indignation de la part de la presse). Lorsqu’on compare les libertés individuelles, les droits humains et les structures démocratiques entre l’Arabie Saoudite et la Syrie, les Saoudiens sont facilement cent ans ou plus derrière la Syrie ; en fait, c’est similaire à la différence entre la période médiévale et la Renaissance dans l’histoire européenne.

Lorsque les néoconservateurs sont arrivés au pouvoir avec le gouvernement de George W. Bush, ils sont arrivés avec des plans, des plans au sujet desquels ils avaient été assez francs de la fin des années 1990 et dans les années 2000. Leurs plans avaient plusieurs objectifs :

1) Souder les intérêts américains et israéliens de façon permanente comme étant un seul et même intérêt et ainsi complice des ambitions israéliennes pour devenir, non seulement indépendant d’un point de vue énergétique mais aussi un exportateur – tout en brisant la résistance régionale à l’expansionnisme israélien en Palestine et dans les pays voisins ;

2) Placer les États-Unis sur une base d’une totale construction d’empire avec ce qu’ils appelaient la « guerre préventive » ;

3) Obtenir le contrôle total sur le Moyen Orient avec ses vastes ressources de pétrole et de gaz naturel, le profit et le pouvoir en découlant, l’appelant leur « nouveau Moyen Orient » ;

4) Fermer la région à la Chine et la Russie en limitant leurs accès aux négociations concernant les ressources naturelles autant que possible.

Le pouvoir quasi absolu des néoconservateurs sur la politique étrangère américaine a continué avec la même vigueur depuis 2000 sous trois gouvernements. Alors qu’Obama a fait de faibles efforts en opposition à lui, il a néanmoins agi pour leur compte. Trump a prétendu s’opposer aux guerres de changement de régime américaines et aux interventions dans la région à ses soutiens – alors que ses conseillers néoconservateurs en politique étrangère et les officiels du gouvernement lui ont fait continuer leurs efforts pour déstabiliser la région et de créer leur « Nouveau Moyen Orient ».

Voici une liste de ressources, seulement un échantillon, de quelques unes des traces laissées dans vingt ans d’effort pour saper et renverser le gouvernement légitime de la nation souveraine de Syrie qui va jusqu’à 2015, lorsque les Russes sont intervenus à la demande du gouvernement syrien. Cela inclus d’autres éléments essentiels pour comprendre le contexte syrien :

2001 : L’attentat du 11 septembre se produit. Le président syrien Assad envoie ses profondes condoléances et travaille avec le Pentagone pour leur fournir des renseignements précieux sur les agents de Al Qaïda.

2001 : Alors qu’on a rapporté que presque tous les attaquants étaient des saoudiens, les États-Unis ont immédiatement mis en place les « sept pays dans un plan de cinq ans » comme l’a révélé le général américain Wesley Clark, ancien commandant suprême des forces de l’OTAN en Europe. Les États-Unis décident de « s’emparer de l’Irak, de la Libye, du Liban, de la Syrie, de la Somalie, du Soudan et de l’Iran ».

2003 : Le leader israélien Benjamin Netanyahou se présente devant le Congrès pour exhorter l’Amérique d’envahir l’Irak et de « virer Saddam », expliquant « je garantis que si vous virez Saddam, il y aura des retombées positives dans la région ». Il avait tort.

2003 : Rapport de Charles Glass sur le désir israélien que les États-Unis affaiblissent la Syrie et et évince Bachar El-Assad du pouvoir. Il fait référence au document de Douglas Feith et Richard Perle (des néoconservateurs) nommé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm ». (une rupture propre : une nouvelle stratégie pour sécuriser le domaine.)

2003 : les États-Unis envahissent l’Irak en persuadant les Américains et une grande partie du monde que Saddam à un programme d’armes nucléaires. Cette accusation sera plus tard reconnue comme fausse. Dick Cheney et d’autres néoconservateurs affirment que la guerre ne durera que quelques mois. Cela fait maintenant 17 ans et on compte plus d’un million de morts dont des milliers d’Américains et des centaines de milliards de dollars dépensés. L’Irak est dans un état chaotique.

2003 : le premier ministre Ariel Sharon a expliqué hier que l’Iran, la Libye et la Syrie seraient à leur tour dépouillés de leurs armes de destruction massive après l’Irak.

2004 : Colin Powell se rend à Damas avec une liste d’ordres implicites que Assad doit accepter ; Assad refuse. Les ordres, pour être considéré comme un « ami » de l’Amérique, sont de nous aider en Irak en arrêtant le flow de combattants et d’armes en Irak allant vers les forces combattant les États-Unis (Assad l’a fait), d’arrêter l’envoi d’armes au Hezbollah au Liban, de fermer les bureaux des groupes de résistance (contre Israël) en Syrie, parmi d’autres demandes. Assad, faisant allusion aux pressions américaines pour se soumettre aux ordres, explique qu’il va accepter ces conseils mais ne donne pas d’ordre dans son discours à l’Opéra de Damas en 2013.

2004 : George W. Bush est en plein dans le mode de pensée « Vous êtes soit avec nous soit contre nous. » À cause de son manque de coopération, Assad est étiqueté comme faisant partie de l’Axe du Mal. Des plans pour saper son leadership commencent sérieusement.

2004 : les États-Unis imposent des sanctions contre la Syrie.

2005 : Hariri est assassiné au Liban. L’Occident accuse Assad bien qu’un tribunal spécial mis en place pour l’enquête ne peut lier la Syrie à l’assassinat et les « témoins » soutenus par les États-Unis retirent leurs accusations (contre la Syrie).

2005 : Assad retire ses troupes du Liban

2005 : Dans une interview avec Assad, Christiane Amanpour lui explique que les États-Unis planifient un changement de régime contre lui.

2006 : Israël envahit le Liban – espérant réaliser un but soutenu depuis 1948 : celui de contrôler ce pays comme l’avait affirmé son fondateur, David Ben Gourion. Le Hezbollah, armé et soutenu par la Syrie, met les troupes israéliennes en déroute dans une défaite humiliante.

2006 : le chargé d’affaires américain à Damas envoie un câble affirmant le plan pour saper le gouvernement Assad. Le câble a été récemment communiqué par Wikileaks. Plusieurs étapes sont présentées dans les grandes lignes dont la fomentation de défiance et de haine sectaire avec l’aide de l’Arabie Saoudite et d’autres alliés. Wikileaks révèle que les plans proviennent du gouvernement israélien.

2006 – 2010 : Plus de 6,3 millions de $ ont été acheminés au Mouvement pour la Justice et le Développement (Movement for Justice and Development), une organisation dissidente basée à Londres et qui dirige la chaîne par satellite Barada T, qui programme des informations anti-gouvernementales en direction de la Syrie. 6 millions de $ supplémentaires ont été amenés pour soutenir un éventail d’initiatives, incluant de l’entraînement pour des journalistes et des activistes, entre 2006 et 2010.

2007 : George W Bush et Elliot Abram se sont rencontrés avec des leaders des Frères Musulmans pour discuter de la façon de renverser Assad. Cette rencontre est rapportée dans le Wall Street Journal par Jay Solomon. Bush et son gouvernement travaille étroitement avec son ami proche Bandar bin Sultan, le ministre du Renseignement saoudien.

2007 : le lauréat du Prix Pulitzer et journaliste d’investigation Seymour Hersh décrit le changement de toute la politique étrangère américaine au Moyen Orient pour isoler l’Iran et renforcer Israël, l’Arabie Saoudite et d’autres états du Golfe dans l’article « The Redirection dans le London Review of Books ».

2007 : Diane Sawyer de ABC passe une semaine en Syrie et rapporte avec enthousiasme sur sa société laïque, le respect et la protection de toutes les religions, la liberté et les droits des femmes.

2008 et 2009 : le président syrien Assad est élu leader arabe le plus populaire selon des sondages faits dans la région.

2009 : le Qatar et l’Iran partagent l’un des champs gaziers les plus étendus au monde et les deux nations ont planifié la construction d’un pipeline passant par la Syrie vers les marchés européens. Toutes les deux proposent des négociations sur le pipeline gazier à Assad. Il a accepté le deal iranien plutôt que le qatari. Les Qatari ont ensuite travaillé avec les Frères musulmans et les États-Unis pour affaiblir Assad. Utilisant leur organe de presse sponsorisé par l’état Al Jazeera, ils inondent les ondes avec de la propagande anti Assad. Google et Al Jazeera travaillaient ensemble pour aider les États-Unis à amener une « fin au régime de Assad ».

Le journaliste américain Charlie Rose fait une interview du président Assad. Rose partage le fait que Assad a soutenu l’économie syrienne et affirme que quiconque veut faire des affaires dans le monde arabe se dirige vers Damas.

2010 : un sondage de Gallup classe la Syrie comme le « 5ème pays le plus sûr » du monde.

2010 : l’émission britannique Top Gear fait un tournage en Syrie et son animateur acclame Damas comme étant parmi les 5 meilleurs villes du monde.

2010 : Le « Printemps arabe » commence pour « amener la liberté et la démocratie » au Moyen Orient selon certaines sources.

2011 : Les États-Unis soutiennent le renversement de Moubarak et le candidat des Frères musulmans Morsi.

2011 : Les États-Unis créent une coalition pour « abattre » Khadafi de Libye qui est torturé de façon brutale et sadique par les « rebelles modérés de la liberté et de la démocratie » que nous soutenons. L’ami « rebelle » de John McCain, Belhadj, est plus lié à Al-Qaïda et DAESH en Libye. Les chefs d’état major américains sont si méfiants envers le renseignement du Département d’État qu’ils ont tenté de négocier directement avec Khadafi.

2011 : des manifestations appelant à des réformes gouvernementales – et non de renverser le gouvernement – sont infiltrées par des Saoudiens et d’autres moudjahidines, et des Syriens radicalisés, font feu sur les manifestants et les forces de sécurités syriennes (la police et l’armée) pour créer la panique et le chaos. Les forces de sécurités syriennes ne sont pas autorisées initialement à porter des armes, seulement des matraques.

2011 : L’ambassadeur américain Robert Ford soutient publiquement les « rebelles » de l’Armée syrienne libre et discute de les armer pour le compte des États-Unis. Le fondateur de l’Armée libre syrienne, Riad Al-Asaad, le commandant général de l’Armée libre syrienne Salim Idris et le commandant des opérations Okaidi sont filmés en train d’exprimer leur appréciation et partageaient des buts mutuels avec Al-Qaïda (appelé Al Nosra en Syrie) et les combattants de DAESH en 2012.

2012 : La Russie et la Chine oppose un veto à une résolution soutenue par les États-Unis à L’ONU pour créer une nouvelle guerre similaire à celle de la Libye contre le président Assad. En représailles, la France initie le groupe des « Amis de la Syrie » dominé par les États-Unis, le Royaume Uni, la France, l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar pour soutenir les soulèvements de « l’Armée libre syrienne » en Syrie et le groupe d’opposition politique extérieur, le « Conseil national syrien » avec les Amis de la Syrie, proclame être la seule voix légitime du peuple syrien. En fait, aucun membre du Conseil national syrien ne vit en Syrie. Le Conseil national syrien est dominé par des membres des Frères musulmans et bon nombre de ses membres sont payés par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

2012 : les États-Unis commencent à armer les forces syriennes militantes avec des armes venues de Libye distribuées via la Turquie.

2012 : Une grande parti de Homs est prise par les rebelles du Front du Levant et Al Nosra (Al Qaïda). Le père Frans van der Lugt écrivant d’Homs en 2012, affirme que « les protestataires ont tiré en premier ».

2012 : Les États-Unis et l’Union européenne utilisent des entrepreneurs de la défense pour entraîner les « rebelles » en Jordanie pour la sécurisation des armes chimiques à l’intérieur de la Syrie.

2012 : 89% des votants en Syrie ratifient la nouvelle constitution avec une participation de 57% des votants.

2013 : le président Assad et l’ambassadeur syrien auprès des Nations unies Bachar Al-Jaafari demandent à ce qu’une équipe impartiale des Nations unies fasse une enquête sur l’utilisation des armes chimiques en Syrie.

2013 : Les rebelles soutenus par l’Occident obtiennent du gaz sarin via la Turquie comme Seymour Hersh l’a expliqué dans son article « Whose Sarin ? » et « The Red Line and the Rat Line ». Alors que l’équipe de l’ONU chargée de l’enquête demandée par le gouvernement syrien défaisaient leurs valises à Damas, les rebelles ont perpétré une attaque à l’arme chimique pour faire porter les soupçons sur le gouvernement Assad et l’armée pour l’utilisation d’armes chimiques. C’était supposé amener complètement l’armée américaine en Syrie pour le compte des rebelles. Tous les médias occidentaux et les gouvernements ont appelé à un bombardement immédiat des forces syriennes dans un prétendu franchissement de la « ligne rouge ». Par chance, le bombardement a été annulé.

2013 : L’administration américaine est avertie de l’essor de DAECH par le chef du renseignement de la défense américaine, le général Michael Flynn. Plus tard, il a affirmé que le gouvernement traitait délibérément DAECH comme un atout dans le coup d’état de changement de régime contre Assad.

2013 : Les États-Unis et l’Union européenne avaient depuis longtemps des sanctions contre la Syrie. L’Union européenne a levé l’embargo contre les importations du pétrole syrien dans les zones de la Syrie « tenues par les rebelles. » À l’époque, les riches champs pétrolifères syriens étaient tenus par Al Nosra.

2014 : DAECH s’est déplacé en Syrie à partir de l’Irak, s’emparant des riches champs pétrolifères de Raqqa et Deir Ezzor. La Turquie se comporte comme le centre de distribution pour vendre le pétrole de DAECH qui est aussi vendu aux groupes rebelles dans le nord de la Syrie.

2014 : La Syrie organise des élections présidentielles avec le président Assad qui reçoit presque 90% des votes. Les élections avaient été observées par plusieurs groupes observateurs internationaux.

2015 : La Russie rentre dans le conflit syrien à la demande du gouvernement syrien.

source : https://ahtribune.ca

via : https://moiraforest04.blogspot.com/

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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