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Si vous êtes intéressé à connaître les sources de données qui ont servi à l’élaboration de cet article, ou que vous souhaitez procéder à vos propres vérifications, tout figure dans cet article.
Tout comme moi sans doute, vous aurez remarqué que désormais on ne parle plus trop de la surmortalité spécifique due au covid sur l’année 2020. La raison à ça est toute simple, elle n’a pas tué à hauteur des espérances des Cassandre de pacotille. On parle d’une différence brute de 55.000 personnes par rapport à 2019 qui était une année exceptionnellement clémente en termes de mortalité des personnes âgées.
Et ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’on parle bien de personnes très âgées, la moyenne d’âge des décès covid se situant autour de 84 ans.
Ainsi, regardons l’impact covid sur la mortalité des moins de 70 ans en comparaison des années précédentes. Les données utilisées ne portent que sur la France métropolitaine, et les années sont ramenées à 365 jours pour être comparables :
On constate qu’à part 2019, la mortalité jusqu’à cet âge a été supérieure sur toutes les autres années considérées. On parle en 2020 d’une population de 55.528.921 personnes de moins de 70 ans à comparer au total de 65.182.326, soit 85,19%. Pour faire clair, on a incarcéré à domicile l’ensemble de la population et on a ruiné l’économie pour une maladie qui n’a eu pratiquement aucun impact pour 85,19% de la population totale. Inutile de prétendre que les mesures de confinement auraient changé quoi que ce soit, on voit bien que la Suède a eu un nombre de morts parfaitement comparable sans avoir jamais confiné à aucun moment.
Comparons ce qui est comparable
C’est à dessein qu’au point précédent j’ai utilisé comme méthode de comptage celle qui nous est servie chaque jour par les médias dominants pour faire peur. Mais en pratique, on ne peut pas simplement comparer des cumuls de décès d’une année sur l’autre, parce que la population est bien différente dans chaque tranche d’âge chaque année. Cela revient à additionner des fractions sans les mettre préalablement au même dénominateur. On mélange les pommes et les bananes. Pour la suite, nous allons procéder à des projections des taux de mortalité des différentes années sur différentes populations de 2020, par tranches d’âge.
En pratique cela revient à examiner ce qui se serait passé pour ces tranches d’âge en 2020, si l’on avait connu la mortalité spécifique à chacune de ces années.
Mortalité de 70 à 85 ans en France métropolitaine
Nous observons une très légère surmortalité 2020 dans cette tranche d’âge en comparaison de la projection 2015, à hauteur de 867 unités. On observe aussi une brutale hausse de la mortalité immédiatement après l’instauration de chacun des confinements, et aucun rebond après la fin du premier, au contraire, on observe l’habituel infléchissement en cette période. Fichier Excel.
Mortalité des plus de 85 ans en France métropolitaine
Dans cette tranche, c’est 2015 qui repasse largement devant 2020 avec une surmortalité de 4.938 unités. Et on est juste au dessus de 2017. Fichier Excel.
Décès en France métropolitaine, tous âges confondus
Encore une fois, 2015 reste largement en tête en termes de mortalité tous âges confondus. Cela signifie, en clair, qu’avec une mortalité parfaitement ordinaire (celle de 2015), et en l’absence du covid, on aurait eu à déplorer encore 1,40% de mortalité en plus sur 2020, soit environ 9.165 décès supplémentaires pour la seule France métropolitaine. Fichier Excel.
À ce train-là, on peut garder la population confinée durant les 35 prochaines années puisque c’est seulement à ce moment-là qu’on atteindra la fin de l’effet du baby boom sur la démographie : pour le dire autrement, les boomers seront tous morts ou presque.
Il est grand temps d’en finir avec cette comédie qui n’a que trop duré. Oui les anciens vont continuer à mourir, oui il y en aura considérablement plus dans les années qui viennent, c’est une simple conséquence de la démographie des années d’après-guerre, et non, on ne peut rien y faire. Ce qui se passe aujourd’hui, sous le faux prétexte d’une épidémie qui n’a vraiment rien de particulier, c’est l’instauration d’une dictature sanitaire qui se transformera bientôt en dictature tout court.
Chaque jour les droits constitutionnels des citoyens sont bafoués, n’a-t-on pas été, en France, jusqu’à achever au Rivotril les malades dans les ehpad? Depuis quand pareille action n’est plus constitutive d’un meurtre? Un décret n’y change rien, sinon qu’il engage lourdement la responsabilité de son signataire pour complicité et incitation au crime. De même pour l’entrave à la liberté de mouvement, la liberté de respirer, la liberté de manifester, de travailler, de voyager. Où sont passés nos droits, et où sont passés ceux qui étaient chargés de faire respecter nos constitutions?
Ah, on me souffle dans l’oreillette qu’en dernier ressort, l’ultime garant de la constitution c’est le peuple. Peut-être temps de vous en souvenir?
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec