En Syrie, la Russie passe à la vitesse supérieure et cela surprend agréablement l’Axe de la Résistance.
Après avoir repoussé à coup de guerre électronique l’aviation israélienne aussi bien du ciel du Liban que du ciel du sud du Liban, fait de Hmeimim une base à accueillir les vols militaires iraniens, y déployer des Su-34, ces bombardiers à longue portée propres à pulvériser les positions terroristes, puis activer les unités d’Iskandar et de Tochka contre les sites de contrebande du pétrole US/Turquie, puis de retirer ses forces de T4, pour que l’Iran en fasse une base de drone, située à quelques kilomètres de la base illégale US à al-Tanf, tout près sur la frontière avec l’Irak, et qu’elle y exerce l’armée syrienne à des attaques au drone simultanées et pas n’importe quel drone mais par exemple le drone Arash furtif et anti guerre électronique avec une endurance de 24 heures et une portée de 1 400 kilomètres, et bien après avoir fait tout ceci, la Russie de Poutine, « le tueur » serait même prête à partager ses expériences de retro ingénierie « balistique » avec la Résistance. Et comment ?
Selon The National Interest, la Russie, ayant déjà capturé les missiles de croisière tactique Tomahawk tirés entre 2018 et 2019 contre la Syrie, en est désormais à en avoir totalement percé l’énigme et à la faire partager parmi alliés et partenaires. Selon Avia.pro qui rapporte l’information, « il s’agit de missiles de croisière Tomahawk Block IV ayant été tirés en Syrie, sans qu’ils n’explosent : « Moscou a visiblement eu un grand succès en démontant tout le mécanisme et en découvrant comment le neutraliser. L’inspection des deux Tomahawks non explosés, et interceptés par les Syriens comme butin puis ramenés à Moscou a permis à la Russie de développer de nouveaux équipements de brouillage.
D’où cette bulle de suppression particulièrement efficace qui vise depuis quelques temps la totalité des avions et des hélicoptères US et OTAN dans le ciel de la Syrie et même au-delà en Méditerranée et dans le sud du Liban. Les États-Unis ont fini par comprendre les tares et se sont mis à livrer une nouvelle version de Tomahawk à l’armée US mais les choses sont loin d’être entrées dans l’ordre vu que les liens GPS des avions continuent à être interrompus quand la Russie le souhaite à la fois en Syrie, au Liban mais encore dans le ciel d’Israël et que ce fait provient non seulement des complexes de guerre électroniques russes fixes et implantés au sol mais encore des systèmes embarqués à bord des avions russes ».
Et Avia.pro de souligner : « D’ailleurs cette expérience a bien servi à Abou Kamal que les USA ont bombardé le 25 février, Abou Kamal où deux F-15 US ont bombardé les postions des alliés irakiens de l’armée syrienne mais où ils ont tout raté puisque sur 7 missiles tirés, 5 ont été brouillés et déviés de leur trajectoire tandis que deux n’ont frappé que des armes et une cabine métallique vide. Cette même expérience de brouillage a d’ailleurs servi encore l’armée syrienne face à Israël dont les deux dernières frappes au missile de Dlilah ont aussi été un échec retentissant.
Mais puisque le divorce est désormais consommé entre la Russie d’une part et les États-Unis de l’autre et ce, sur fond d’un rappel de l’ambassadeur russe à Washington, Poutine n’en est pas resté là en Syrie. Selon SouthFront un camp d’entrainement des terroristes tenu par les « formateurs occidentaux » a été violemment bombardé par l’aviation russe ce dimanche.
« L’armée russe a réussi à localiser une base de mercenaires occidentale dans le nord-ouest de la Syrie, impliqué dans la formation des terroristes pro Ankara. Après avoir identifié la base, de puissantes frappes aériennes aux bombes FAB-500 ont eu lieu et le camp a été réduit en cendres. C’est le village du Bénin qui aurait été visé. Un formateur et un groupe de chefs terroristes ont été éliminés. On parle principalement de mercenaires turcs, cependant, plus tôt dans les mêmes régions de Syrie, des représentants de sociétés militaires privées d’un certain nombre d’États européens y ont été remarqués. Pour le moment, le commandement des forces aérospatiales russes en Syrie n’a fait aucun commentaire à ce sujet ».
Bref, la Russie a mis le paquet. Quelques heures plutôt, l’armée syrienne avait lancé une série de frappes puissantes sur le territoire turc. Malgré les systèmes de défense aérienne turcs déployés dans la zone de la frontière turque, la DCA turque n’a pas pu intercepter un seul missile lancé.
source : https://parstoday.com/fr/news
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International