17 mars 2021: Il y a 10 ans, l’OTAN, sous la direction des États-Unis sous Obama et Biden, a mis à feu et à sang la Libye, en assassinant son président. En même temps, ils ont lancé une guerre similaires, par djihadistes interposés, contre la Syrie. Cette deuxième guerre a été un échec cuisant pour les États-Unis.
Samir Saul, professeur d’histoire à l’Université de Montréal, fait le bilan de ces deux guerres, explique la différence entre celle de la Libye dont on ne parle pas, et celle de la Syrie dont on parle, décrit la situation actuelle.
Dans son livre, Barack Obama a dit de la Libye: « Le mois de mars s’est terminé sans un seul mort américain en Libye, et pour un coût approximatif de 550 millions $ (…) nous avons accompli notre objectif de sauver Benghazi et les villes voisines et peut-être des dizaines de milliers de vies. Selon Samantha [Power] c’était l’intervention militaire la plus rapide visant à empêcher une atrocité de masse dans l’histoire moderne. » Leur victoire: la destruction de l’État libyen et l’essaimage des djihadistes dans d’autres pays visés.
L’échec en Syrie, selon Samir Saul, s’explique par l’histoire de la Syrie, de l’appui de ses alliés et voisins, et d’un changement fondamental dans la géopolitique: les deux puissances en mesure de défier la volonté d’imposer la hégémonie des États-Unis, la Russie et la Chine, ont décidé de s’opposer à cette tentative de détruire les États comme la Syrie et la Libye.
Il rappelle la présence de djihadistes Ouïghours à Idlib en Syrie, qui essaient aussi de semer la destruction dans le Xinjiang en Chine.
Avec Biden, on peut s’attendre à une poursuite de la politique de Trump, soit l’étranglement économique de pays ciblés, notamment par des sanctions.
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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