Pour rebondir sur ces événements, j’ai quitté l’ile de France il y a 10 ans pour venir m’installer à Blois : la ZUP de Blois n’est plus du tout le ghetto architectural qu’on pourrait soupçonner si l’on évoque « la 3ème ZUP de France construite dans les années 60 et la plus peuplée ».
Jugez par vous même (en haut 1969, en bas 2013) : http://archives.blois.fr/_depot_ima…
Des bâtiments de 4 étages, 1/3 de la population de la ville (15000 habitants, cad moins que n’importe quelle commune de la petite couronne parisienne), autant dire tout de suite pour moi ça ressemblait plus à un disney village version HLM qu’à la cité du « chaperon vert » ou « victor hugo » à Gentilly… Non, vraiment rien à voir avec la banlieue parisienne dans laquelle j’ai grandi (et Dieu sait que ce n’était certainement pas la pire).
Concentrez des gens au même endroits, de préférence trouvez-y des points communs communautaires (faites des « sous quartiers » algérien, portugais, turque) et divisez le marché en deux partie (français/immigré), puis en 20 ans détruisez les tours pour effacer l’image dortoir, mais surtout n’oubliez pas d’appâter les populations immigrées alors que vous n’avez aucun horizon professionnel à leur offrir.
La France, quel beau projet de merde dans les mains de la corruption économique et morale.
La France, tiraillée entre son modèle assimilationniste et le modèle communautariste anglo-saxon. Le cul entre deux chaises et donc les couilles à l’air.
Triste, la France des idéologues qui piétine les qualités et défauts du principe même d’immigration. De l’apport indiscutable et silencieux de l’immigration à toute civilisation, jusqu’aux « chances pour la France » via le pathétique maintient de l’accroissement démographique à tout prix, par un solde migratoire positif. Sans compter la paupérisation qui en découle et qui fait la joie de la frange haute du patronat.
Sans m’avancer, je pense c’est le but d’E&R de réconcilier les gens de divers horizons, en montrant la supercherie d’un vivre ensemble diablement miné à la source.
Dites-moi si je me trompe.
Pol
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation