Good cop/bad cop. En janvier, Macron a imposé, selon l’hagiographie officielle, son royal « pas de reconfinement » à toute sa cour covidémente (Conseil scientifique aux fraises, Castex en roue libre, Véran au bout de sa vie, Salomon Missing In Action, Delfraissy chassant le diable, etc.).
Communication. Propagande. De la merde dans un bas de nylon (filé).
Ensuite, technocratiquement parlant, ils ont maintenu la pression avec des confinements locaux (Alpes-Maritimes, Pas-de-Calais), et autres mesures absurdes (fermeture de centres commerciaux de plus de 10 000 m2)… Toujours la petite musique de fond… Ne pas relâcher la pression. Jamais. Le cheptel ne doit pas pouvoir souffler.
En mars, la petite ritournelle reprend… « confinement dur »… l’Élysée y réfléchit sérieusement, nous dit-on.
Aïe.
Que se passe-t-il ? L’indicateur du taux d’occupation en réanimation se dégrade.
Zut.
C’est d’autant plus zut que le nombre de cas… augmente mais beaucoup moins vite…
Vous avez tous vu ce graphique (fourni le par gouvernement sur son site) avec une courbe qui monte sans discontinuer depuis le 9 janvier… pour atteindre 79,7% le 12 mars…
Madame Michu est prise de panique : « ça veut dire que presque 100% des lits sont occupés par des malades du Covid… C’est la catastrophe, on va tous mourir. Marcel, fais les valises ».
Madame Michu est mûre pour :
- le vaccin couillonaviral
- la dépression nerveuse ou l’asile psychiatrique
Sauf que… non. C’est faux.
+20% à gauche… + 54% à droite… Conclusion ? Il y a une couille qui flotte dans le minestrone.
Sauf à croire que les « mutants » (la Pédale Anglaise et le Mobutu Noir) fassent tomber les gens comme des mouches.
Il est nécessaire de revenir sur ce taux d’occupation des lits en réanimation et donc de déconstruire l’énième bidonnage… Car on y revient sans cesse : toutes les données qui émanent du gouvernement sont biaisées, tordues voire carrément bidonnées.
Jouer avec les mots
Ce taux recouvre en fait différents services d’urgence :
- les services de réanimation à proprement parler
- les unités de soins intensifs (SI)
- les unités de surveillance continue (SC)
Pour une fois les déconneurs de Libération donnent de véritables informations :
« Selon des chiffres de 2019 diffusés par la Drees, on comptait alors en France environ 5 400 lits en réanimation, près de 6 000 en soins intensifs, et plus de 8 000 en surveillance continue ».
Et donc, la conclusion est limpide :
« En clair, les autorités présentent un taux d’occupation des services de réa… qui prend en compte des patients qui ne sont pas dans ces services ».
CQFD.
Jouer sur le temps
Le Canard Enchaîné avait révélé en décembre le pot aux roses (lire ici).
« Les hostos n’arrivent pas toujours à renseigner les sorties en temps réel. Du coup, les autorités sanitaires ont inventé le terme pittoresque de « lits fantômes » pour désigner les lits dont on ne sait pas s’ils sont toujours occupés par des patients Covid ou s’ils sont libres depuis des jours, voire des semaines.
L’ARS [Ile de France] recensait, le 7 décembre, pas moins de 105 lits fantômes, sur un total de 620 places réservées au Covid ».
Soit un bidonnage de +17 % ! Une paille.
Nice Matin avait aussi exposé le problème entre les « chiffres » et la réalité du terrain dans un article (lire ici).
La manipulation
Troisième source de bidonnage : la manipulation malententionnée.
Le professeur Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin, lâche une bombe.
« Les critères qui font rentrer les patients en réa sont très hétérogènes. Pas standardisés. Certains disent que dans certaines réanimations on fait rentrer des patients qui pourraient très bien aller dans des services conventionnels. Des bruits qui courent : des mécontents pour « montrer leur mécontentement » [dans le débat confinement/pas confinement], saturent à dessein certains services de réa ».
Général hiver
Je vous livre un scoop décoiffant : pendant l’hiver… les gens tombent malades en plus grand nombre. C’est la nature. C’est la saison. Donc il est normal que davantage de lits soient occupés… Sachant qu’il suffit d’éternuer pour être catalogué « Covid »… Là encore, la manipulation est évidente. Si facile.
Et les cliniques privées ?
Le gouvernement ayant méthodiquement réduit le nombre de lits, depuis plusieurs années (et Castex étant sans doute la cheville ouvrière de cet appauvrissement)… Il est normal que le système soit en permanence « sous tension »…
C’est valable pour la grippe chaque hiver. Ou le couillonavirus.
Mais il y a un autre scandale. Un de plus. Alors que Vérandouille se croit malin en faisant évacuer 3 malades par avion, dans un remake grotesque de la cérémonie des Césars… quid des établissements privés ?
Le président de la Fédération de l’hospitalisation privée déclarait le 1er mars :
« On peut aider, mais il faut aussi qu’il y ait une bonne volonté de tout le monde sur le terrain ».
Dans une « guerre », on mobilise tout le monde, n’est-ce pas ? On voudrait nous faire croire qu’il n’y a plus aucun lit de réanimation, ou de SI ou de SC, dans les cliniques privées en Ile-de-France par exemple ?
Sachant qu’en mars/avril 2020, le gouvernement mentait déjà… Au plus fort de la crise, alors qu’on évacuait des patients via TGV (toujours la volonté d’assurer le spectacle), dans l’Est les cliniques privées étaient… vides…
Synthèse covidémentielle
Il suffit de faire l’addition de ces cinq points et vous obtenez… une « crise » et un indicateur qui monte artificiellement !
En toute connaissance de cause. Le gouvernement sait tout cela, mais laisse faire, car cela sert objectivement son agenda politique.
Il y a donc, indubitablement, une conspiration qui est globale, sur tous les indicateurs et continue dans le temps (l’argument des « erreurs » ou des problèmes de « méthodologie » ne tient plus au bout d’un an !).
N’oublions jamais l’essence du macronisme, de l’appareil d’État et de la covidémence.
source : https://covidemence.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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